Nasreddin n°10 :
Ayant besoin d'argent, Nasreddin se décide à vendre sa maison. Il passe un accord avec un acheteur profitant de ses difficultés financieres proposant un prix de vente dérisoire !
- J'accepte ... mais à une condition.
- Laquelle ?
- Vous voyez sur ce mur, il y a un clou planté là depuis fort longtemps par mon père et pour moi, il a une grande valeur sentimentale. Je vous vend la maison mais pas le clou dont je garde la propriété et le droit de visite !
L'acheteur trouve cela un peu bizarre, mais il accepte malgré tout, . Le lendemain de la vente, Nasreddin vient voir son clou et passe un moment à se recueillir puis il s'en va !
Le lendemain il revient vers son clou et y dépose un cadre en bois avec la photo de son père.
Le surlendemain, il accroche un manteau sale !
L'acheteur n'est pas content mais il laisse faire après tout ce n'est qu'un clou. Pour se rassurer, il demande :
- Allez vous passer souvent ?
- Non pas souvent.
Le jour suivant, il vient accrocher une carcasse de vache !
Face aux protestations de l'acheteur, il répond :
- "Ce clou est à moi, J'en fais ce que je veux."
Plus le temps passe et plus l'odeur devient insupportable, jusqu'au moment ou la puanteur est si forte que l'acquéreur quitte la maison.
Dans le contrat de vente signé par les deux hommes la clause du clou est bien inscrite. L'acheteur quitte définitivement les lieux et c'est ainsi que Nasreddin récupère sa maison !
Voilà, comme on dit "La maison du plus fort n'est pas toujours la meilleure."
"La raison du plus faible est toujours l'âme ailleurs"
Les valeurs opposées se complètent !
Ce conte est bon, riche en odeurs !
L'argent n'a pas d'odeur mais parfois, il sent mauvais, ses pensées puent, pour celui qui sent merde la distraction est rare alors on s'amuse à sentir bon pour se sentir bien. On se met au parfum afin de cacher Ces pensées malodorantes qui emmerdent les autres !
De nombreux mots pestilentiels : bref on se fait chier chez les cas capitalistes, drogués au Cacarente.
Chier et riche ont les mêmes lettres.
Cette blague fakir nous incite à être vigilent, Il nous faut rester bien présent.
Fumeur fumiste ! Frimeur fouineur ! Chaque cigarette est un clou chez soi.
Humphrey Bogart comparait les cigarettes à des "clous de cercueil" ! Chaque proposition que nous acceptons et qui ne nous correspond pas, revient à laisser entrer le cadavre de la vache chez nous !
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Namasté !!!
