lundi 16 janvier 2023

"Fight or flight!"



Le psoas iliaque.

Tant qu'il a la gniak, Il assure la bonne posture, celle qui nous met à l'aise. Il nous protège du vertige et nous rassure. Sinon y'a un malaise, on est pas vrai, on est pas frais. Miss Parkinson en profite, on se tient mal et on a bien du mal à se redresser !

C'est un muscle profond et pratique, il nous permet tout simplement de marcher et de courir.

Ce muscle costaud est le seul muscle qui se situe entre la partie iinférieure et la partie supérieure du corps ! C'est un fléchisseur de hanche. Il amène la cuisse vers le ventre. il relie la colonne aux jambes. Il est multiple, il partage l'affiche avec  le "petit psoas" (certains hommes ne disposent pas de ce muscle, comment se fesse ?) et l' iliaque.

On l'appelle le muscle "poubelle" (parce qu'il est très proche des centres d'épuration : le foie, les reins).et parce qu'il stocke le stress (la peur notament). Plus sympathique, on le surnomme aussi "muscle de l'âme" (peut-être à cause de ses état-d'âmes d'homme et de dame). C'est un muscle émotif !

Quand le moral est dans les chaussettes, si l'on est dans le dégôut de tout, il fait des dégats fous !
Sur son terrain de prédilection, on sent vite sa douleur (sous les omoplates jusqu'en haut des fesses), tendu, il nous rend tout tordu. Il nous crée bien des désagréments : engourdissements, picotements, tiraillements, pincements, inconforts en  tous genres ... Ce muscle est rattaché aux terminaisons électriques du système nerveux autonome constitué de deux systèmes antagonistes le para-sympathique (relaxant, freinant, calmant) et le sympathique (stimulant, excitant, dynamisant) !

Quand il est tendu, il inverse les rôles (ainsi le frein devient l'accélérateur). En plus du dos, voila qu'on se plaint du ventre. Selon la Médecine traditionnelle chinoise, le psoas réagit intensément aux émotions négatives (et tout particulièrement la peur) !

Un fascia commun avec le diaphragme les lient, les tensions s'accumulent, le yoga ou le chi-gong ou la méditation font du bien ! Relié au diaphragme, il agit sur la respiration, le souffle devient court, on manque d'air, cela nous inquiète et voila des envies pressantes qui se présentent, la vessie viciée est vexée ! Douleurs dans les reins, de fausses infections urinaires nous affectent, cela nous turlupine, la débandade s'installe triomphante dans une relation particuliaire avec le squelette, le systeme nerveux, les organes !

Les intestins aussi peuvent être embétés par un psoas tendu : lenteurs digestives, syndrôme du colon irritable, constipation chronique. Un psoas souple et mobile permet un bon massage des viscères lorsque l'on marche !

C'est grâce à lui que l'on se recroqueville et que l'on se met en boule en cas de danger puis c'est encore lui qui stimule nos jambes. S'il est peu sollicité, il se contracte !Trop sensible, il mérite que l'on s'occupe de lui. Comment ? En renforcant notre moral, en réeduquant le pelvis, le périnée et les fessiers !! 

Gare aux bétises du Cambré, quand le corps perd le nord, il parle comme un vicking, souvent "à Thor et à trouvère" !

 Les jambes ne mènent plus le bal, elles vont mal. Après la démesure, voila la mesure : une jambe est plus courte que l'autre !

Sans commune mesure, enfant, j'étais déjâ un cas à part. Je portais une talonette. Problèmes de gestion amène problèmes de digestion.

Le ventre ne digère pas les changements désorientant du psoas, les menstrues sont dans la rue, avec ces nouvelles règles, elles se font du mauvais sang !!! Au bas du dos, le plancher pelvien s'affesse et s'efface, l'hyperlordose affecte l'alignement de tout le corps,  la colonne vertébrale râle. Les hernies fiscales n'ont rien à déclarer et les discales ne tournent pas ronds !

Psoas trop contracté d'un côté provoque un débalancement (trouble d'un balancement, d'un équilibre) qui peut se retrouver jusqu'au cou, des deux côtés : gare à la lordose overdose !

La suite dans le prochain message (le 362 ième) !

Comment les postures yogiques s'imposent et s'exposent !!!

Bon vent, bon ventre ! Yamasté !

dimanche 1 janvier 2023

"Le chant des bauls"


Bien posé sur son fauteuil,
Le chat Citrouille,
pendant que je gribouille,
ne dort que d'un oeil !

Guignol "gogol" ou baul qui est-il ce ménestrel mystique ?
Les bauls sont de bons vivants élégants, de doux hindous à cheval sur leurs principes faisant régulièrement moults cavalcades artistiques. A les voir c'est l'évidence, ils mènent une vie intense et dense. Ils tournoient souvent en chantant l'ivresse et le drame de vivre !!
Situés entre l'Inde et le "Bangla dèche" (le pays des "prolé-terre"), les bauls du Bengale font fit des convenances. Les bauls se nomment "Paghol" (traduit par "fou"), ce mot fait penser à notre "gogol." La racine sanskrite de baul rajoute : "traversé par le vent" ou "emporté par le vent". Je rajoute : affecté, agité, possédé ... fou, "parkinsonné" !
La medecine traditionnelle  chinoise parle de "vent fort qui agite les branches de l'arbre". Indépendants,  ils chantent "ni maitre ni ordre" ou "Je n'obéis à rien".
Ils n'ont ni caste, ni édifices religieux. Pour eux, le temple est un obstacle sur le chemin qui mène au divin.
lls accordent une grande importance au corps, c'est le temple sacré qu'il faut respecter, nourir, purifier. 
"Oh! mon esprit si tu es fou,
Pourquoi mon esprit, bavardes-tu autant ?
Que suis-je, où-es-tu ?, je ne te comprends toujours pas."
Ces bardes en bandes sont en dehors, uniques en tunique, décalés, rebelles et rafraichissants. Comme le dit si bien Tagore :
"Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie." 

L'enseignement se fonde sur le lien ésotérique entre les cinquantes lettres de l'alphabet et les cinquantes pétales des chakras. Voila la source des phonèmes qui constituent les mantras dans le corps !!

La musique des Bauls est folklorique dans ses instrumentations et ses compositions mais dans son intrerprétation lancinante, elle est universelle et originale (les paroles libératrices évoquent l'ivresse, l'extase, influences du chant soufi). Le chant des Bauls est structuré par ce système de chant uniquement soliste pendant le "couplet-verset nous à boire" et collectif avec le refrain (les instrumentistes et le public) !

Ils fabriquent eux-même leurs instruments et ils les vendent parfois au public après le concert ! 

Les Bauls peuvent aussi bien vivre à demeure à proximité d'un village, que parcourir les campagnes. Ils gagnent leur vie en chantant accompagnés de ces instruments :


Entrainés dès l'enfance à jouer de divers instruments et à chanter par coeur des dizaines de chants, ils sont respectés par les villageois pour la qualité de leurs "interinventions" !

L'Ektara :

C'est une petite caisse de résonance cylindrique en bois ou gourde, sur laquelle une peau de chèvre est fixée ; une corde est nouée à celle-ci et tendue grâce à deux languettes d'un bambou fendu fixées elles au bord de la caisse.



"Accorder sa vie comme sa guitare, 
c'est rendre la mélodie de sa vie encore plus jolie."

Yamasté  !!