vendredi 28 novembre 2014

"Qui trop s'agite, erre"


"Les musiciens accordent leur lyre mais oublient d'accorder leur âme. Ce ne sont pas les planètes qui errent mais les hommes."
Diogène
"Au bout de la patience, il y a le ciel."
Proverbe africain





Lorsqu'il s'agit de se taire, par Jupiter, y'a plus personne.
Lorsqu'on lui demande de taire ses agitations, c'est tout un monde.
Mais, par "foi", le sage en lui, va dans son gîte en solitaire.

"Sagitations du sagittaire" :
Salutation à notre guide du zodiaque (J. Bertrand). Ce mois-ci, il s'intéresse aux jupitériens.
"Le sagittaire se croit volontiers sorti de la cuisse de Jupiter. La plus grosse planète du système solaire est sa maîtresse et, dans l'homme zodiacal, le sagittaire figure la cuisse (tout se tient).
La cuisse est le point faible du sagittaire.
Pour le reste, il a une santé de cheval. D'ailleurs, on le représente avec un buste d'homme sur un corps de cheval. Avec un arc et une flèche. Tous ces attributs lui donnent une espèce d'ampleur dans le mouvement.
Le sagittaire prend de la place."


Centaure signifie " la force de cent".
Il se croit facilement sans torts, se sent fort et vit sans temps mort. Ce donneur de leçon tonique, allant à vitesse supersonique, peut-il vivre cent ans ?
En attendant, il fait parfois de la philo de rigolo, tel Woody Allen (natif du signe) :
"J'ai des questions à toutes vos réponses."
"Pour qui te prends tu ? Pour Dieu ?
- Il faut bien que je prenne quelqu'un pour modèle ..."
"Dieu est mort, Marx est mort, et moi-même, je ne me sens pas très bien."
"L'éternité c'est long, surtout vers la fin."

Idéaliste, enthousiaste, il s'agite parfois sans s'ajuster, alors il s'expose à se retrouver vite en porte-à-faux avec la réalité. Il s'emporte (sans porte de sortie), mais il sait se tenir (il ne veut pas ternir son image sociable).
Jupiter pose sa foudre et rentre tranquillement dîner avec Junon et les enfants.
Le goût du jeu, du risque (et notamment de la vitesse), peuvent compromettre sa réussite et même sa vie.
Bon vivant (il se tape facilement sur les cuisses), gourmand (se tape la cloche), jovial (des soucis, il s'en tape), amical (tape le carton), sportif (tape la baballe), de vie il se régale.
Ce descendant du centaure ne se sert pas la ceinture (quoique le spécimen "sage" puisse se satisfaire du strict nécessaire). Socialement parlant, on le retrouve tout naturellement parmi les "gros bonnets" ou les "grosses légumes".
"Le sagittaire est souvent sage, mais il éprouve aussi le besoin de s'agiter."
"Le sagittaire est un signe de feu. C'est le dernier feu de l'automne. Il voit loin.  Il joue les guides, les prophètes, les gardiens de phare. Il a l'esprit de synthèse. Il fait un excellent professeur, un remarquable organisateur."
Il a besoin de s'extérioriser. S'il ne lui donne pas de but valorisant, la flèche de son esprit peut se retourner contre lui-même.
A noter que le sagittaire pilote auto doit faire gaffe aux tête-à-queue (de cheval !).
L'impétueux étalon, devenu plein de sagesse et de talent n'est pas impatient, il lit Bobin (natif du taureau) et s'en porte bien :
"Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art."
Christian Bobin



Afin que le sagittaire puisse se dégourdir les pattes, gambader à son aise, voici une vidéo "grands espaces finlandais" accompagnée par la si belle musique du compositeur sagittaire Jean  Sibélius.
Je vous laisse sur ces exquis paysages musicaux.
Allez, bon vent !

Crédit images : "Le monde de momo".


vendredi 21 novembre 2014

Instrumentarium (n°2) : La Guimbarde.




"La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles."
Gustave Flaubert

Alors, pour parler aux étoiles, l'homme a inventé la guimbarde !
Cet instrument curieux se retrouve sur tous les continents et dans toutes les traditions européennes. La guimbarde est originaire d'extrême-orient (ce qui en fait un instrument extrêmement drôle, très-or riant).
Ce drôle d'instrument est lié au pouvoir chamanique (Sibérie), au divertissement collectif (Bali), à l'amour (Chine).
C'est l'un des instruments les plus anciens du monde.
Il peut faire danser mais la "guimbarde" est (a été ?) aussi une danse de provence (guimar : sauter et wimon : s'élever).
Cet idiophone qui nous rend moins bête, nous permettrait-il de nous élever spirituellement ?
Faut-il le mériter ?
Pourtant, il est simple et plat, à le voir on se dit que cela doit s'utiliser sans coup férir (sans difficulté).
En effet, c'est simple comme bonjour, encore faut-il prendre le temps de se mettre soi-même au diapason et si l'on s'énerve, mieux vaut alors aller prendre l'air. Il faut être en sympathie avec lui, l'aborder comme un ami.
Pour ma part, je n'apprécie guère la guimbarde classique que l'on trouve dans les magasins de musique. Pour avoir un son correct, il faut placer l'objet entre les dents et ça, je ne supporte pas (en plus, je crains pour mes dents, déjà que-note j'ai une dent contre).


Mais revenons à la langue, à l'étymologie (oublions la traumatologie de la languette).
Dans le langage courant, la guimbarde peut être :
Un vieux tacot k.o, une mauvaise guitare, un rabot nabot ou un groupe de musique traditionnelle wallonne "Lu Gaw" (La Guimbarde).
La guimbarde se dit en anglais jaw's harp (harpe à mâchoire). Dans le langage populaire, cette appellation subit souvent une déformation : on l'appelle à tort jew's harp, ce qui signifie harpe des Juifs.
Pas besoin de mordre la guimbarde avec le modèle vietnamien "Dan Moî", puisque, comme son nom l'indique, on la pose entre les lèvres (moî signifie lèvre). C'est ma guimbarde !
Elle me fascine par son emploi si facile et par sa sonorité très riche en harmoniques !


En remontant le temps, on découvre que la guimbarde était la dame de coeur, c'est à dire la carte la plus importante d'un jeu de carte nommé "la mariée".
Gabriel Yacoub (l'un des créateurs du groupe "Malicorne") va plus loin dans son livre passionnant
"Les instruments de musique populaire et leurs anecdotes". 
"Dans différentes traditions, la guimbarde est liée aux rapports amoureux. Certains organologues lui attribuent même une symbolique sexuelle. C'est ainsi qu'au Viêt-Nam, les jeunes gens accompagnent leur déclaration du jeu de la guimbarde."


"C'est aussi le cas dans un pays de civilisation toute différente : l'Autriche puritaine du XIXe siècle, où l'on utilisait la guimbarde pour exécuter des sérénades sous les balcons des belles Viennoises.
Les autorités interdirent cet usage, prétextant qu'il mettait en danger la vertu des jeunes filles."

Cet instrument est essentiellement d'utilisation populaire ; il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le compositeur allemand Johan Alberchtsberger (1736-1809) consacre un concertino à la guimbarde en 1769.
Au XIXe siècle, les orchestres de guimbarde étaient très prisés. Ils étaient constitués d'un nombre de musiciens pouvant aller jusqu'à vingt et jouaient en plein air.




Définis-sons ce mystérieux objet musical.
Il est en laiton ou en bambou. Le cadre en fer se nomme la lyre et il dispose de deux branches entre lesquelles une languette vibre quand on la touche avec le bout d'un doigt (le pouce ou l'index).
La lame vibrante fonctionne exactement comme les cordes vocales. On peut parler avec une guimbarde sans se servir de ses cordes vocales.
Les personnes vivant sans larynx peuvent l'utiliser pour s'exprimer. On entend alors une parole synthétique qui ressemble à un vocoder mécanique (le vocoder, c'est ce clavier qui produit la drôle de voix de robot dont use et parfois abuse le célèbre duo electro "Daft Punk").
En soufflant ou en aspirant plus ou moins fort, on change, module la puissance sonore. Donc c'est tout bon pour nos poumons.
A écouter :
"Guimbardes du Monde" du jovial Tran Quang Haï (Playa sound, 1997) et de l'incontournable John Wright : "La Guimbarde" (Chant du Monde, 1971).

Allez, bien l'bonjour chez vous, portez vous bien.
Adoptez et domptez une guimbarde sauvage, vous ne le regretterez pas !
Haïku :

"Le barde qui gambade,
dans l'herbe mouillée,
chante la guimbarde."
Y.M

vendredi 14 novembre 2014

"Coude coeur, kdo top ki dope"


"Impossible de vous dire mon âge, il change tout le temps."
"Al fonce"Allais



Jour d'anniversaire, je lève le coude et je me laisse-aller à un inventaire de mes coups de coeur. Enfin, juste quelques-uns, je flâne à loisir dans l'univers de mes petits plaisirs (je met de côté les plus évidents comme le yoga, ce blog ... ).
Clownesque commun nouveau nez, jeu "mes merveilles".

"L'oh ! à la bouche".
Le "chant harmonique" ou "chant diphonique", dit aussi "charme à monique" (lire le message "Bois ta musique" du 17.10.2014), est doublement charmant.
Le chant diphonique, avec sa voix flûtée et fruitée, futée et affûtée, associée à un bourdon "cornemuse",  masse tout l'organisme, avec sa promesse d'extase par les vibrations sonores qui par conduction osseuse, se diffusent partout en nous. Le squelette rit et les muscles aussi.
Ce chant devrait être côté en bourse, il est épatant, précieux et évolutif : il m'est chair et c'est une valeur en os.
Il me donne du coffre, me rend plus fort et me donne de l'assurance, il est tout bénéf  pour mes poumons.
Il ne manque pas d'intérêt si tu sais bien placer ta voix.
Si tu t'investis bien, non seulement tu deviens plus riche intérieurement, mais en plus, tu doubles ton capital santé.



"L'eau à la bouche".
Charme et harmonie se retrouvent aussi dans les deux formes de sourires féminins :
L'horizontal (la "bouche d'en haut") qui fait plaisir aux yeux et rend l'esprit joyeux.
Celui là, que l'on soit homme ou femme, il nous donne la banane !!!

Le vertical (la "bouche d'en bas", "l'origine du monde", le "jardin parfumé", le "puits à nectars", la "fontaine de jouvence", la "figue" ou "l'abricot fendu") qui fait ... kiffer !!!
"Monsieur Dard" (le"bambou frémissant","l'impétueux petit bâton", "la tige de jade", "l'herbe qui pousse dans la main") est ravi quand la vie ("Madame Vase-doux") lui sourit.

Le sourire aux lèvres et le coeur sur la main rapprochent les humains.




"L'art des mets" : on va déguster !
Après le choc extatique, voilà venir le chocolat chic (qu'mon pépé appelait "chiclat").
C'est une véritable épreuve initiatique pour travailler sur la patience.
En effet, comment ne pas se taper une religieuse en un éclair (achetés chez l'excellent "Lazzaro" à Andernos) ?
Comment ne pas finir à la petite cuillère, le pot de régalade "chocolade" - le "nutella" bio Jean Hervé - que l'on vient tout juste d'entamer (et d'acheter à la biocoop locale) ?
Pour finir en beauté avec ces coude-cœur cacaotés, comment ne pas abuser de la mousse au chocolat quand elle est bien faite comme (celle de) Miss Funny ?
Et comment ne pas succomber au succulent miel bio produit par les abeilles d'Andernos ? Offert par l'amie yogini katie qui mériterai de recevoir le prix nobelge de la gourmandise.



"Sur la grosse cloche,
un papillon dort,
profondément."
Haïku de Buson
Après s'être tapé la cloche, s'amuser avec ces instruments de musique qui résonnent et dont la rencontre te rend plus intelligent (seulement si tu n'as pas peur d'avoir l'air cloche) :
Le gong chinois, le bol chantant népalais, la cloche tubulaire "kutu-wapa", le carillon balinais, la kalimba africaine, les cymbalettes tibétaines "tin-chak", le petit gong thaï en forme de nuage du bonheur, la guimbarde vietnamienne "dan moî" ...



Voilà, vive les petits plaisirs gratuits (ou presque) !
Osons avoir le sourire banane soukouss, le sourire grivois ma housse (de couette), le sourire deux voix mahousses, le sourire face à la mousse, the smiley mouth and the smooth mouse ...
Cette dernière partie de phrase (en anglais) et le titre de cet article peuvent faire office de virelangues, à dire vite et à répéter sans pause, donc !

Crédit dessins : Geluck et son chat, pour le soyeux et joyeux sommeil au paradis, c'est James.



"Plaisants-Souvenirs" : remis en mémoire (par cet extrait de ma thèse "Le yogi : un om musical").

"Ououououou ......... Eueueueueu .......... Iiiiiiiiiii .....
Lèvres en avant, langue tortillée en arrière, assis en lotus bouche décousue, je mugis en grimaçant des sons bizarres. Centre Mandapa, un dimanche matin (le 14 Novembre 1988), nous sommes une douzaine à chanter ainsi, j'assiste à un stage d'initiation au chant diphonique, Tran Quang Haï joue (à merveille) le rôle de maître enchanteur.
Ououououou ...... Eueueueu....... Iiiiiiiii ...... D'un seul coup d'un seul, le son magique et ancestral est sorti de ma bouche."

Dire qu'il m'a initié au baiser harmonique et que ce jour là, je jouais le rôle que tient Bach yen dans la vidéo. "Dorénavrant", je m'appellerai "Bach Yann" quand je jouerai de la musique du Vietnam !!!


Un de mes cadeaux d'anniversaire, un incontournable de la B.D d'humour, le talentueux Riad Sattouf dont le nom seul déjà me fait rire. J'imagine ceci :
"Il la vit nue, le buisson taillé en forme de coeur. Cela le mit en joie, il ria d'sa touffe."
Ce roman dessiné se nomme "L'arabe du futur" (Une jeunesse au Moyen-Orient), je sens que je vais me régaler !

"- On goûte ? se renseigne ma belle amie.
- sans aucun doute, il est grand temps et j'ai grande faim, lui dis-je en regardant l'heure. Dans la cuisine, ma dulcinée (qui n'a point lu ma missive blogueuse) me montre ceci :



"La vita e bella", n'est-ce pas ?
"Allais", faites comme Alphonse restez des calés et l'oreille en coin, je vous salue bien !


vendredi 7 novembre 2014

Posture de Yoga (n°2) : La "Pince assise".

"La bonne médecine est faite pour guérir.
Pour ce faire, il faut qu'elle soit pleine de foi.
Si vous ne croyez en rien, si vous n'y mettez pas votre coeur,
il vous sera difficile de guérir."
Proverbe amérindien



J'en pince pour la pince !

C'est l'une de mes postures préférées. Et je ne suis pas le seul. Paschimottasana est très estimée par les maîtres yogis, car elle active l'éveil spirituel.
C'est fou l'effet que produit cette posture. Lorsqu'on la pratique, on se sent à la fois sage et "carrément à l'ouest". Et si l'on traduit "paschimottasana", on obtient :
"La posture de l'étirement intense vers l'ouest".
- Oui mais l'ouest, où est-ce ? Et ouest terne ou est-ce coloré ?
- L'ouest, c'est le dos. En effet, en Inde, on pratique le yoga face au soleil levant, à l'est. Le dos fait face à l'ouest. Avec cette posture, on cherche donc à étirer au maximum le dos, pour le bien-être de la colonne vertébrale (que l'on nomme aussi "l'arbre de vie").
Sans rire, plié en deux, la pince à linge allonge et nous grandit spirituellement (paradoxe : on est alors plié en dieu).
Pour pouvoir se plier en deux comme une pince (d'où son nom), la posture nous aide à assouplir le bas du dos.
Assouplie, la région lombaire épanouie, n'a plus qu'une envie, celle de retrouver cette posture (qui étire si bien toutes les régions postérieures du corps, voir dessin ci-dessus).
Plus on l'apprécie, plus elle nous nourrit, nous sourit et on finit par la prendre comme qui rigole !
Quelle jolie synergie !
C'est une posture clé qui ouvre des régions du corps cadenassées, soumises à la menace du stress. Le bas du dos et le bassin sont situés à un endroit carrefour entre le haut et le bas du corps.


Grâce à la pince, le courant passe !
Elle régule le système nerveux. D'après Sri Mahesh, dans son excellent livre "Yoga et symbolisme", c'est une posture qui fait passer l'énergie vitale le long de la colonne vertébrale (de sa base au sommet de la tête). Dans la mythologie, c'est l'Arc de Shiva (Arc de vertu, de vérité et de justesse) :
"Shiva ne manquait jamais sa cible, qu'il touchait toujours juste et en profondeur."
Donc, celui qui pratique la pince, le fait avec la pression juste de la flèche qui atteint la cible.
- Oui mais étirer n'est pas tirer.
- Tu as raison, et Shri Iyengar devrait en tirer la leçon, au lieu de faire le c.. !!!


- "Zer Maître, z'il est vrai que z'en pince pour vous, ça zébré (s'cusez-moi, z'ai le nez écrasé par le poids, du coup ze parle un peu du nez), zela ne vous autorise pas pour autant à faire le zèbre ou plutôt le paon sur mes vertèbres dorzales. Z'en ai plein le dos", pense peut-être la yogini pliée.
A noter que la posture du paon est vraiment celle que Sri Iyengar exécute avec brio mais sans gêne.

La pince permet au pratiquant de s'alléger la tête et de se débarrasser de son fardeau mental, de tout ce qui lui pèse (sauf quand un prof profite de la situation). Là, pour l'élève aplatie, le fardos est encore plus lourd.
Dans cette posture, les abdos, le système digestif et la circulation sanguine sont stimulés. La pince masse le foie, la rate et le pancréas.
Elle rythme le coeur et le tonifie. Elle permet une expiration maximale, les poumons sont joyeux : on utilise enfin tout leur potentiel.
Maintenant que nous avons vu (photo ci-dessus) comment pratiquer la posture sans la quitter, voyons comment la pratiquer sans tiquer :


"... Ne pas forcer le travail des bras et concentrer son effort sur l'étirement postérieur de la région lombaire. Avoir le désir de poser le thorax le plus en avant sur les cuisses, comme pour aplatir et allonger l'ensemble du dos."
" ... Lorsque la tête et le buste descendent en avant, l'étirement part de la nuque, du dos, des cuisses et se poursuit jusqu'aux talons."
Shri Mahesh
Voilà, cette pince est vraiment un outil précieux pour le développement personnel. C'est aussi la posture qui convient bien pour ce mois de novembre (posture d'intériorisation qui nous ancre davantage et qui nous fortifie, nous rajeunit, nous réchauffe le cœur et le corps en ces temps pluvieux et plus froids).
Faites en bon usage et portez-vous bien.
Adichats !

Shri Iyengar est décédé récemment. Je n'appréciais pas vraiment sa pratique yogique (en général, je râle contre l'utilisation d'ustensiles inutiles), mais j'aimais ses écrits clairs et précis sur le yoga.

Crédit dessin : "Yoga ; Anatomie et mouvements" de Leslie Kaminoff.