samedi 18 septembre 2021

"Bébel histoire"

L'échappée Bébel :
Son décès, ses succès, ses successeurs.
Pendant qu'il pète la porte du Paradis, qui va prendre sa place par ici ?
Voyons de possibles voyous :
Dulhéry : il est trop cérébral mais il excelle dans le théâtral.
Dupardieu : il ferait bien l'affaire mais bien qu'il soit dodu, le Du est un De !
Dujardin : que ce soit côté cour ou côté jardin, il s'en inspire (voir et revoir les "OSS 117") !
Dupontel le bébel mondo rigolo en plus déjanté !
Dujardin et Dupontel en DUo égale un Belmondo ?
Et si on rajoute deux frères Belmondo (Lionel et Stéphane, sans lien de parenté), jazzmen bordelais, ça fait Coa ?
Dusse Jean-claude, faut pas déconner quand même. Il a beau avoir des ouvertures ...






Bye bye Bébel, rebelle qui se faisait la belle toujours avec classe.
Je garderais de toi, l'image d'un cascadeur qui se casse "des petites choses : clavicules, chevilles, côtes ..." qui encaisse bien, qui casse beaucoup d'objets, sans jamais nous casser les pieds !
Acteur animal, naturel, sans produit chimique. Toc toc badaboum, quand notre coeur faisait boum boum, c'est que Bébel faisait du "vroum vroum" avec une bagnole qui miaule ou qu'il se prenait une sérieuse torgnole, lol !
Mais on était vite rassuré, on savait qu'il aurait toujours le dernier mot, poing final.
C'était un drôle de guignolo, voir de "guignololo" (lorsqu'il jouait dans un film italien avec Gina Lollobrigida ou quand il posait une main sur un des seins de Brigitte Bardot pour un essai concernant un film qu'il ne fera pas).
Quand il ne jouait pas (mais je crois qu'il jouait tout le temps), il pratiquait le football avec ses potes au poste de goal, la casquette sur la tête et la cibiche au bec !
Il était élégant, nonchalant !

"Je suis mort et vous le regretterez parce que j'étais marrant."
extrait du "Marginal" !




"Si vous n'aimez pas ... "
Ses mots étaient bruts de décoffrage, parfois grossiers, graveleux, mais jamais vulgaires. 
Boxeur au grand coeur, sur le ring, il frappait d'entrée comme un dingue tout en restant digne. Digne dingue donc, sonnez les "Martine", la casse encore et en corps il cassait :
les barrières, les clichés, son nez et son sourire mais il rattrapait tout cela avec :
son rire, son charisme, son charme, son insouciance, son insolence, sa décontraction, sa dégaine, sa gouaille, son côté rigolard et les dialogues d'Audiard, 
C'était une gueule, une tronche, une trogne, un caractère, un fort en gueule, un ronchon, un macho maso. Agacé, irrité, gare à sa pogne (le paparazzi moustique type qui lui piquait sa vie privée en savait quelque chose).
Avec son air goguenard et ses exploits aériens (debout sur un avion en vol ou sur la toiture d'un métro qui roule), il ne manquait pas d'air.
Il avait les oreilles en choux-fleur, ce qui est bien pratique lors de saut en parachute !
Le rictus de l'olobrius, sa bouche charnue, ourlée nous séduisait et nous faisait hurler ... de rire.
C'était jour de fête quand on voyait le visage bleutée de "Pierrot le fou" avec Anna Karina "j'sais pas quoi faire, kèske j'peux faire ?" qui s'embêtait et qui s'inquiétait !
C'était un être violent tranquille, aristo populo, un vrai oxymore incarné !





Carrière et carrure, caricature et cas rare !
Il avait le corps monté sur ressort, hyperlaxe, élastique et l'esprit bien relax, bien décontracté.
Ce plaisantin à la carcasse solide aimait bien la déconnade.
Un jour, dans un hôtel de luxe de Rio, il a déposé du talc dans le système de climatisation et "toc toc tac talc bogue big bug", blanchiment tout "zazie mute". Il surprenait et ensuite il prenait la fuite.
Attrape-moi si tu peux !
Il ne s'est jamais fait doubler ni pour ses acrobaties ni en auto. Il aimait se coltiner à la culture du risque et sculptait son corps avec le culturisme.
Il avait toujours près de lui ses "haltères-égo", cela lui faisait de gros biscotos.

Mes films préférés :
"A bout de souffle", "Pierrot le fou" (de Godard, "si vous n'aimez pas l'amer"), "Les voleurs" de Louis Malle (la priorité c'est le vol), "Un singe en hiver" (des sages enivrés, le Gabin et le gamin, ont le verbe haut et pas de verre d'eau, on suit leurs pérégrinations jusqu'à l'extinction des feux, Audiard en pleine forme), "Léon Morin prêtre" (il était une foi), "L'homme de Rio", "Les tribulations d'un chinois en Chine" de Philippe de Broca (On Rio z'éclats), "Cartouche" (fait mouche), "Les mariés de l'an deux" (j'aime ses rôles historiques et hystériques), "Le professionnel" (les pros sont inspirés, Weber, Lautner,
Julienne, Audiard, Morricone avec son morceau épuré "Chi mai" écrit pour un autre film et demandé par Bébel) et "Peur sur la ville" ... !




Le saviez-vous ?
Bébel vient de "Pépel".
A l'époque du conservatoire, certains de ses potes, Marielle et Crémer le surnommaient "Pépel" en référence à l'un des protagonistes du film de Jean Renoir "Les bas-fond" (1936), le cambrioleur Pépel Wasska, joué par Jean Gabin !
Ainsi, ils se moquaient de lui, ne supportant plus qu'il porte toujours le même pull.
Pépel est devenu Bébel, ultime transformation.
Quand à Mondo, cela viendrait du fait que l'aérien Bébel voyait le monde de haut, debout sur la carcasse supérieure d'un avion, pour être encore plus près des nuages !!!





"Amarcord" ("Je me souviens").
Septembre 1975, à seize ans, venant d'Aulnay-sous-bois (93), nous déménagions pour vivre à Paris dans un appart dans lequel je me suis vite senti à l'étroit.
J'étais déçu de quitter mes potes banlieusards et mon pavillon, alors je broyais du noir.
Heureusement, il y avait des cinés un peu partout, et un tout près de chez moi, alors j'ai été voir le dernier Bébel "Peur sur la ville" d'Henri Verneuil.
Dans ce film, l'acteur cascadeur prenait le métro d'une manière bien particulière, en plein air debout sur le toit, puis à l'entrée du métro souterrain il se couchait à plat ventre, bien plaqué, bien planqué.
Le problème, c'était de bien placer la tête car si tu la relevais au mauvais moment tu la perdais.
Bébel avait un avantage : son nez cassé écrasé de boxeur lui faisait gagner de précieux centimètres. Et bien un peu grâce au film (et aussi par la grâce de la musique, des concerts du "Musée de l'homme"), j'ai commencé à me sentir plus balaise et plus à l'aise dans cette ville si belle.





Sur cette photo, on me voit en train (non en métro) ... de venir au ciné Pathé Victor Hugo. Je n'aime pas arriver en retard ! Il n'y a plus guère de place au fond de la salle et on loupe le début.
Depuis que j'ai vu "Peur sur la ville" , je me sens pousser des ailes, j'imite Bébel !





Allez portez-vous bien et bon vent !

Caricaturiste : l'excellent Morchoisne qui travaillait dans "Pilote" !
Yamasté !!! 

mercredi 1 septembre 2021

"Cueille le jour ou ramasse l'ennui"


Ce ramdam, seringues dingues !
"La forêt était en train de disparaître,
mais les arbres votèrent encore pour la hache,
parce que la hache était rusée
et elle les avait convaincus que,
puisqu'elle avait le manche en bois,
elle était l'une d'eux."
Proverbe turc




"Toute l'histoire du contrôle 
sur le peuple se résume à cela :
isoler les gens les uns des autres,
parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps,
on peut leur faire croire n'importe quoi."
Noam Chomsky
"Savoir écouter signifie posséder,
en plus du sien,
le cerveau des autres.
Leonard De Vinci

"Sans choix ni joie"
Est-il normal que le gouvernement rende indirectement  "obligatoire" la vaccination ?
"Macaron" n'interdit pas mais comme l'accès aux lieux de culture et de sport, aux cafés et aux restaurants est tributaire de l'autoritaire pass'enfer, c'est tout comme !
Il t'enferme dans la logique toxique et infantile du "C'est pour ton bien !", mais pass'ons !

"Avant de chercher à guérir quelqu'un,
Demandez-lui s'il est prêt à renoncer
aux choses qui l'ont rendu malade."
Hippocrate
 


Nicolas Bouvier évoque les soignants.
"Sans filtre" :...
"Jadis, dans des temps devenus lointains.
Après le salut, on te demandait si tu allais bien.
Aujourd'hui tu es suspect, cher citoyen
Montre patte blanche ou rebrousse chemin !

... D'un jour à l'autre, tu passes de héros à salaud
Du soir au matin, tu es mis au paradis puis à l'échafaud ..."

A cette époque là (été 2020), on tapait sur des casseroles, des bols (batterie de cuisine et percussions en tout genre) pour encourager les soignants.





Show-off Marcel : "Et GIEC et mat" !
Le réchauffement climatique progresse plus rapidement que prévu, nous voilà prévenu par le GIEC.
Les pôles et les glaciers fondent à toute allure. Le permafrost, fidèle au poste est en mauvaise posture et les inuits sans neige ont la vie dure. Les zhumains sont givrés, ils sont con-gelés.
Les bactéries terribles vont pouvoir s'en donner à coeur-joie et s'éclater un peu partout.
Notre avenir nous fait de l'effroi dans le dos.
Notre "feulie" intérieure, nous met la rate au court-bouillon, bouillant d'impatience, on a le feu au Q, au QG et au QI, on est cuits.
On finira par se cramer, tout-feu tout flamme, on "est tout feu" et nos poumons s'enflamment (voir le covid)!
Les années 20 seront-elles "feufolles" ?
Les "Miss dinguettes", les zombies fous, les mastocs toc toc du fric flic (nourris au fric-frac et au micmac), les masses populaires complètement à la ramasse ?
Dans les années 30, avec les océans débordants, "vivront" nous en phobie sur pilotis ou amphibie dans l'eau bouillante ?
Les années 40 seront-elles conflictuelles, "nazibroques" (comme au siècle précédent) ?
Les années 50 seront-elles sanglantes, cinglantes ?
C'est simple, on vivra masqué dans un four à 50 degrés, tous les jours !





Tous les égouts sont dans la nature !
La boucle est bouclée, les zhumains sans joie seront carbonisés (CO2, effet de serre).
Pour gagner du temps, il ne faudrait pas dépasser plus de 1,5 degrés entre 2030 et 2052.
En fait, pour les degrés rajoutés, il faut faire comme si on prenait notre température corporelle :
Soit 37 degrés plus 1,5 égale 38,5, ça chauffe dans les caboches.
Et dans l'hypothèse de deux degrés :
37 plus 2 : 39 !!!! C'est moche.
Et plus tu rajoutes de grès ou de force et plus t'es mort de rire, de trouille, de fatigue .. !!
Plutôt invivable, non ?  




Crédits illustrations :
Manuel Lapert et les dessinateurs de Charlie-Hebdo Riss, Schvartz, Felix et Juin !

Allez, prenez soin de vous !
Yamasté !!