mercredi 27 février 2019

"Volutes partent en fumées" n°2


"Gilles et John" et "France" sont dans un "état critique" !
Il est préférable de ne pas imiter celui qu'on critique.
La critique n'est intéressante que si l'on apporte une idée "origéniale", une solution positive.
Si l'on veut que le monde change, cultivons l'échange. C'est à la crèche qu'on apprend à dire son "non", son "je suis pas d'accord" ...
Plus tard, on a des droits, notamment celui de voter.
Si l'on ne va pas voter, on n'a pas droit au chapitre.
Si les hommes politiques sont "tous pourris", choisissons les moins pires et respectons ceux qui acceptent les règles du jeu démocratique, les non concernés, ceux qui veulent jouer au foot en sortant des limites du terrain ou en jouant aussi avec les mains, disant "moi, je joue comme je veux" n'ont rien à faire là !
Si l'on peut être déçu par des "politocards", ne pas oublier que pour gagner l'élection, il a fallu séduire, donc faire du baratin et son malin, rester flou, c'est à dire filou.
La nature, s'il n'en retire pas d'avantage, le trop politicien pour être au net s'en fout !
Cultivons la bonne humeur, l'humour, l'humus, humons nous les uns, les autres (comme ça on se"sentira mieux"), aimons l'humain, animons nous les uns les autres.
Préférons Jadot, Hulot, des humains avec leurs défauts plutôt que des faux (jetons, amis), des fossiles paranos à gros égos et leur théorie du complot (avec parmi eux, ceux qui affirment que la terre est plate et ceux qui assurent que la terre est en forme de pyramide). Moi qui croyais que la terre était ronde !!



Dans le bordel capitaliste, la crise profite toujours aux nantis, les riches adeptes de la triche adoptent la stratégie tragique du désordre qui rapporte.
Plus on fout la merde, moins on s'organise et plus cela leur va à ravir puisque plus c'est la crise plus cela leur rapporte !
Bref, ça "boursicrotte"
Tout comme les gilets jaunes, les gilets de velours n'aiment guère une société organisée et réfléchie qui ferait le choix de la joie !
Dommage pour les gilets fluo qui vus de haut, sur les rond-points, ressemblent à des tâches d'urine. Certains gilets pisse-moquerie s'opposent aux pisse-copies de macron mais en faisant le jeu du système "capipitaliste".
Les dividendes divisent !
Mao avec son égo (son moa) guerrier exacerbé disait :
"Le pouvoir est au bout du fusil."
Il était tout fou, il avait tout faux, tu prends le pouvoir par la force puis un autre fera pareil et c'est un cycle infernal sans fin !
Moi, le "pisse hand-love" (humain dans la main), je dirai plutôt :
"Le pouvoir est au bout du ... caddy."
Je sais, je me répète mais résultat des courses : les 26 personnes les plus riches de la planète gagnent autant que les quatre milliards de gens les plus pauvres !
Dans ce monde en déliquescence, j'espère de tout cœur que toute cette effervescence, nous mènera vers un ailleurs meilleur ayant du sens, une "vélorution" tranquille vers le moins d'essence, sans break-shit, nervous breakdown, "burnoute", comme disent les flegmatiques britanniques !


"Nasredin sort de chez lui pour aller faire pipi près de la fontaine de son village d'Akshéhir. Comme il n'en finit pas, au bout d'un moment, excédée sa femme réagit :
- Mais qu'est-ce que tu fabriques ? ça fait une heure que tu est parti vider ta vessie !
- Et je n'ai pas fini.
- Qu'est-ce que tu me racontes là ?
- N'entends tu pas le bruit ?
- Je n'entend que celui de la fontaine !!!
- Et c'est justement elle qui couvre le mien !"

Vous souvenez-vous des "trous" du dernier article ? et bien en voici de nouveaux !


Les plus riches sont de plus en plus riches. Ils pèsent de plus en plus lourds les gilets de velours.
"On demande à des ouvriers ce qu'ils pensent de leur travail : casser des tas de cailloux.
- Je souffre, j'ai mal au dos, dit l'un.
- Je fais cela pour pouvoir manger, dit un autre !
- Je vois tout ces cailloux qui s'assemblent et deviennent une cathédrale, dit un troisième !"
Le "gilet jeune", le gilet jaune, le gilaid zone, le "Gilles et John" !
Il existe quatre façons de voir les choses, d'avoir l'espoir ou de se réfugier dans le désespoir :
Être un pessimiste triste : aquaboniste déprimé qui ne propose rien et qui critique tout !
ou un pessimiste joyeux : on va vers la fin mais j'agis quand même, on ne sait jamais ! Je conserve l'espoir et quoiqu'il arrive, je fais ma part.
Pour l'optimiste triste ou joyeux, facile à décrire, la différence entre les deux, c'est qu'il y en a un qui est plus fainéant que l'autre.

Comme disait Gramsci :
"Je suis pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté."
Crédit illustration :
Geluck et deux docs du site "Sourcesdeyoga" !
Namasté !!

jeudi 14 février 2019

"Volutes partent en fumées"


Les gilets jaunes : les futurs "Sans culotte" ?
Pour le moment, ce sont plutôt des "Soupe au lait" aux "Coup de sang culottés", de quelle couleur est leur colère ? Noire, rouge ou verte ?
Et pendant ce temps là, dans l'économie mondialisée, les valeurs en hausse profitent, les niches riches se nomment :
"Amas zone", "Monsantotalitaire", fraudes fiscales-fractures sociales, indice niqué, caca rente, diesel à fines particules ...
L'homme, roi de la planète, nombril du monde pensant avoir le pouvoir sur tout, ose tout :
"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !"
Michel Audiard
L'homo-sapiens tourne en rond, cela finit par l'endormir. L'homo-sapiens, ça pionce !
L'homme de Néanderthal a vécu sur cette terre environ 300 000 ans. L'homo-sapiens en est à 250 000 ans, s'il veut arriver à battre le record de longévité du Néanderthal, faudrait qu'il arrête de pioncer, qu'il descende de son trône et accepte de vivre dans une société respectueuse, solidaire, prônant la "sobriété heureuse".
"L'optimiste est un imbécile heureux, le pessimiste est un imbécile triste."
Bernanos


Les manifs "Gilles et John".
Au début, en Novembre, ils manifestaient contre le prix du diesel puis (dés décembre), là où la vitesse est limitée à 80 km/heure, certains d'entre-eux ont roulés à 90 km/heure. Souvent, ils ont détruit des radars, ont occupé les rond-points et parfois ont agressé les automobilistes.
"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie."
Prévert
Autonomie automobile "ô ton ennuie, ô ton mobile" !
Pour le "Jauni" (sans moto), "rock n' râleur", la bagnole c'est sacré, il s'identifie à cette boite de métal à quatre roues. Ainsi si l'on ose le faire rouler moins vite, c'est lui-même qu'on limite, qu'on frustre, qu'on castre (avant qu'il ne s'encastre dans un platane ou dans un autre véhicule).
Depuis l'entrée en vigueur des 80 km/heure, le nombre de décès liés aux accidents de la route a franchement diminué.
Et puis dans les chocs entre autos, il n'y a pas que des tués, y'a aussi des blessés, des choqués, autant d'handicapés qui vont coûter cher à la société (et créer aussi une "bonne ambiance" chaleureuse et joyeuse).
Et je ne parle même pas des familles traumatisées par ces balourds, ces 90 "kilo-maîtres râleurs" qui deviennent fort discrets lorsqu'on leur demande qui va payer pour tout ça et avec cet argent ne devait-on pas s'occuper de l'entretien des routes afin d'assurer une meilleure sécurité ?


Tout ça ce ne sont que des trous, des petits trous ...
Des trous de première classe, crasse, des trous dans le budget de l'Etat (déroutes, de la sécu) ou creusé dans la terre pour la mémère qui voulait simplement traverser la route à deux km/heure et qui est passée de l'autre côté du miroir en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !!!
Les "pressés-stressés" savent bien pourtant que plus on roule vite, plus on allonge le temps de freinage.
En cette période d'un autre âge qui encourage la rage et l'outrage, en cette épique époque opaque, dans ce monde immonde indigne dingue donc, relions nous sans côté catho et relisons les poètes rigolos :
"Dans une église, il y a toujours quelque chose qui cloche."
Prévert
Dans les manifs parisiennes, les "Gilles et John" se sont fait infiltrer à leur corps défendant par des casseurs qui se cassaient avec la caisse ou avec des soldes à 100 pour sang, venus jusqu'à là pour en découdre avec les CRS.
Pendant qu'ils y étaient, certains se sont pris des vestes, d'autres ont taillé des costards ou ont appelés à la démission du Président.




"Bénis oui-oui, pan pan cucul" !
Tout est dans tout et réciproquement. Dans la nature et dans nos relations humaines, l'autre, c'est ton miroir, l'autre c'est toi, tu l'abîmes, tu t'esquintes !
Dans cette crise d'ados défiant "Daddy", le président n'est pas notre père, sinon pendant les manifs, on verrait des banderoles "Notre père qui êtes odieux" !
Un Macron qui ne fait que ce que le patron milliardaire lui dit de faire, n'a finalement plus guère de pouvoir.
Nous aussi, nous avons du pouvoir, le notre c'est celui du caddie. Caddie ou Daddy choisit ton camp camarade !
Par exemple, prenons le glyphosate, cet herbicide qui tue tout : les mauvaises herbes et les bons  humains (ou les mauvais humains et les bonnes herbes), Macron peut l'interdire illico-presto et bien non, il attend la Saint Glinglin, autrement dit, il attend que tout soit déglingué !
Utilisons notre pouvoir : on n'achète plus aucun produit contenant cette vénéneuse vermine qui nous extermine et voilà, un soucis en moins.
Osons faire notre Nicolas Culot, c'est moins dangereux que d'être frappé par un CRS.
Au lieu de gueuler "Macron démission", dire Macron des missions (donne nous en), partage donc le pouvoir, ça t'évitera bien des tracas :
Voitures cramées, magasins massacrés, les extrémistes de la manif "gilet triste" sèment leur zone.
Dis moi avec qui tu marches, je te dirais qui tu es.
Les insultes, les injures criées sont souvent des "auto-critiques" que l'on n'ose pas se dire alors on les jette à la figure de l'autre.
Celui-là nous sert de poubelle ! Arrêtons tout ce cinoche cinoque cynique et continuons à dire comme quand on était môme :
"C'est celui qui dit, qui y est !"
"Il n'y a pas de mauvaises herbes, de mauvais hommes, il n'y a que de mauvais cultivateurs.
Victor Hugo
Allez, bon vent à tous !
Dessin : celui sur la récup politique est de Fix !
Le monde est foutu mais il nous reste Plantu !
La suite dans la prochaine chronique !!
Namasté !!!