mercredi 26 juillet 2017

"Présenterie"

"Mieux vaut être tête de souris que queue de lion."
Proverbe québecois

Lorsque les souris méditent, les sourires rappliquent !
Et pourtant, on peut faire méditer des souris de labo. C'est ce que des chercheurs ont découvert en stimulant leur cortex cingulaire antérieur (zone cérébrale impliquée dans le contrôle émotionnel) du cerveau d'une souris, à un rythme de huit pulsations par seconde.
C'est la fréquence de référence des personnes en méditation. Après avoir été ainsi stimulées, ces souris zen adoptent un comportement plus calme et moins anxieux.
Conclusion des chercheurs américains :
"Les souris semblent réagir à la méditation de la même façon que les êtres humains."
Youpee ... ! le cerveau souris a le coeur ravi, bravo pour les "Mickey Mahousse" !




"Amuse-bouche" et "lèche-vitrine" ou "chanson douce" et "lèche-frite" : on a le choix !
On vit un peu comme on a envie, on rit si le coeur nous en dit et on pleure si notre esprit est d'accord.
On peut même faire comme si. Par exemple, le fait de s'imaginer mangeant un gâteau génère un effet de récompense comparable à celui  ressenti lors de la consommation elle-même.
Pourquoi ?
Parce que ce sont les mêmes neurones qui sont impliqués dans l'imagination et l'exécution d'un acte.
Une découverte récente démontre que le système régulateur du plaisir et celui du déplaisir sont un seul et même système.
Si on prend un médicament anti-stress (genre médi ... tation), on prend aussi la possibilité d'avoir du plaisir !
Quand on inhibe sa sensibilité au stress par la prise de neuroleptiques, on se coupe de la possibilité d'avoir du plaisir !



Lorsqu'on ne croit pas aux pouvoirs du cerveau, que l'on est neurosceptique, que l'on a plus foi en soi, on finit par devenir un "adoblessant" qui tue le temps et lui-même à coût d'excitants qui sont autant de défis mortels et de dénis du réel.
Au lieu de vivre d'exquis temps, calmos, à l'aise dans ses cinq sens, il perd ses repères et sur son visage si lisse glissent et disparaissent les traces joyeuses des cinq sens en effervescence.
Il pensait vivre plus et plus vite "excès" le contraire.
Ainsi, le lecteur mp3 à fond, il se bousille les oreilles à coup de décibels. Le nez esquinté par trop de fumée jamaïcaine et de "coco" (coke colombienne), il ne peut plus se sentir ... bien dans sa peau, reste sur la touche ... "Face-book" avec ses mains agitées ne tenant pas de bouquin, mais un "agendarme" surbouqué.
Ses yeux ne voulant plus voir "couac" se soit de vivant, de vibrant, il broie du noir.
"L'adolassant" n'a plus d'espoir, ne croit plus à rien et n'a plus de goût de rien, ne voit pas plus loin que le bout de son blaze naze !!!
Bref, il ressemble à un mort-vivant (tiens Romero vient de mourir, annonce t'on dans le poste !).
Sa vie morne de trissotin est pour lui, d'un mortel ennui. "Arte" diffuse "La nuit des mort-vivants" de Romero, l'adoblessant "adulescent" (sans âge) va pouvoir singer les zombies et mourir de rire !




Balaises bises aux bonzes zen, aux affreux zozos et autres zazous zombies de Zanzibar !!!
Allez, bon vent ! soyons plaisant présent et choisissons d'être heureux !!
Yamasté !

mercredi 19 juillet 2017

"Strict stress ou gai pinson"



Le cerveau et l'âme musique s'entendent à merveille pour nous accorder !
Chez les humains, certains sont râleurs et attirent le malheur, alors que d'autres sont régulateurs d'humeur et "cueillent" le bonheur !
Pour se régaler et se réguler, la musique est l'outil adéquat. En écouter est une excellente manière de se mettre dans l'humeur voulue : une musique enjouée nous rendra joyeux et une chanson triste nous aidera à libérer notre tristesse.

Mélancolique chic contre triste stress !
Qu'en dit ce cher Scherder (lire article précédent) :
"Des études ont prouvé que nous aimions de temps en temps nous frotter à la tristesse que nous évoque une certaine chanson. Non pas que nous aimions être tristes, mais nous la percevons de plusieurs manière comme une "récompense" : nous nous projetons dans ce que le compositeur ressentait au moment de la composer. Et nous réalisons ensuite combien il est agréable de ressentir des émotions d'une telle intensité".

Un air triste ne nous rend pas seulement plus empathiques. Il nous permet aussi de ressentir des émotions plaisantes, comme la tendresse et l'émerveillement.




Cerveau reptilien, cerveau musicien pour la vie et pour la survie :
"Les formes musicales les plus basiques sont tout naturellement les grognements d'un ours : en les entendant, nous savons que nous devons immédiatement fuir pour survivre.
Il est donc logique que le traitement des sons soit fait dans le cerveau reptilien, ou tronc cérébral, la partie la plus ancienne de notre encéphale.
La musique nous aide également à survivre parce qu'elle stimule le regroupement, et que l'on est plus fort à plusieurs."

Une des oeuvres que j'affectionne tout particulièrement, c'est la "Pavane pour une infante défunte" de Ravel. C'est une musique qui donne envie de mourir !
Sinon, j'adore le fameux "Bovélo" de Ravel, une musique qui donne envie ... de faire l'amour (voir le film de Blake Edwards "Ten") ... et de l'humour aussi ("Bovélo", parce que ce sont deux phrases musicales qui tournent en boucle, donc qui font de beaux cycles) !!!

Allez, caresses et bises à l'oeil !
Yamasté !!

lundi 10 juillet 2017

"Singing in the brain"


"Yoga du cerveau" , "musicothéravie "!

La musique soigne d'autant plus qu'on l'aime et qu'on en joue.
Ce n'est pas le neuropsy Erik Scherder, qui dira le contraire !
"Singing in the brain" : des claquettes dans la tronche de la Miss Misère !
Dans son livre au titre éloquent, il explique pourquoi et comment la musique nourrit tout le cerveau :
"La musique n'est pas traitée à un seul endroit de notre encéphale."
Alors que pour les autres arts, c'est bien souvent le cas, face à la musique, tout le cerveau participe. C'est pour ça que la musique est unique. C'est une des rares activités à solliciter autant de zones différentes.
"Écouter de la musique, en active plusieurs, mais en jouer soi-même le fait encore plus parce que les parties visuelle et motrice du cerveau, sont également sollicitées.
Jouer est donc encore plus enrichissant pour l'encéphale qu'écouter."




Zone célèbre râle !
- Ami "sexy disque", bonjour !
- C'est celui qui le dit qui y est, silex sic ... si laxiste ... dyslexique !
Lorsque l'on joue de la musique, on stimule des zones cérébrales qui sont éloignées les unes des autres, l'influx nerveux parcourt ces grandes distances à la vitesse d'un TGV "Paris-Bordeaux" (au moins).
- Ah ! faut s'y faire, c'est la vie d'aujourd'hui, tout va croissant. Si tu prend un TGV du matin, le temps de boire ton café et manger ton croissant et tu es déjà arrivé !
- Arrête donc de faire le malin et laisse-toi stimuler par la musique car plus il est stimulé, plus ton cerveau reste dynamique.
- Si j'ai bien compris :
Écouter et jouer d'un instrument maintient non seulement le système nerveux actif mais en plus le renforce.
Est-ce intéressant pour les personnes "jazzées" ou "parkinsonnées" ?
- Voyons ce qu'en dit Erik Scherder :
"La pratique musicale stimule leur cortex préfrontal. Cette partie est justement l'une des plus touchée par le vieillissement. La musique le maintient en forme, elle favorise la mémoire et la capacité à résoudre les problèmes. Elle nous rend plus aimable, plus stable et plus positif !"




- Et au niveau de la zone abîmée par Miss Parkinson, est ce que chanter du Dutronc est bon ?
- Autrement dit : kèskispastil au niveau du "tronc cérébral" (une zone située à la base du cerveau qui joue un rôle important dans de nombreuses fonctions vitales : respiration, circulation sanguine ...) ?
"Dès que le tronc cérébral perçoit des sons que nous trouvons agréables, il envoie de la dopamine vers le système de récompense, qui le met en quelque sorte sur 'play', et nous savourons alors la mélodie que nous entendons.
Nous savions que ce système réagissait  au sexe et à la drogue, mais apparemment cela marche aussi avec le rock 'n roll."




La suite de ce "Yoga cerveau" au prochain numéro.
D'ici là, méditons donc sur la façon de frissonner, de façonner, de faire sonner le mot "parkinson" pour le transformer en "parc à sons" !

Yamasté !

dimanche 2 juillet 2017

"Coucou, coin-coin, Q.I-Q.I"

Avec le mimologisme, on donne la parole aux oiseaux. Ils ont enfin leur mot à dire. J'aime à connaître l'avis des volatils.

Il pleut, il pleut "Bergère honnête" !
Allons enfants de la batterie !!
Le pic-vert mâle tape contre le tronc d'arbre pour se nourrir ou alors il tambourine en rythme, afin d'aiguiser son bec pour une danseuse ailée intéressée par un prise de bécots et plus si affinités !
Lorsqu'il ne fait pas le batteur bateleur, il chante comme un cheval. Cela ressemble un peu à un hennissement dans le registre aigu. Voilà pourquoi, face à ce rire chevalin saccadé, les bretons ont donné au pic-vert le nom de "jument des bois" !
Ailleurs, on lui fait dire : "i piu, i piu, i piu" (il pleut ...).



Bergeronnette : enquête sur l'inquiète coquette qui hoquète de la queue.
Cette mignonnette, vive, active, en ballade sur la plage, me donne envie de siffloter "l'amusette" de Bach. Elle hoche la queue souvent et ces mouvements incessants font penser à ceux d'un battoir de lavandière.
Elle aime l'eau alors on dit d'elle que c'est :
"celle qui fait gicler l'eau, celle qui éclabousse".

Elle prend sa douche dans une flaque. Flic flac floc, tellement bien dans la flotte qu'elle sifflote parfois "l'air des lavandières" (dans "Carmen" de Bizet) !
M'enfin, souvent, elle le chante dans sa tête. Alors que mézigue le Meynierstrel, les pieds dans l'eau du lavoir d'Eau-d'ange, j'ai osé souffler dans ma flûte en bambou (faite par mes mains), cet air "en trainant" un peu dans le tempo.
Ça ressemblait à du "Carmen caramel" ou du "Carmen au carmel" !!!
Cela devant un public de gens surpris mais plutôt contents. Quelques autochtones ont même tapé des mains lorsque j'ai joué,vif comme un bergeronnet pressé, la "Bugade" ("Lessive", air du folk gascon).
Je me souviens (fin du siècle dernier) que des moustiques toqués m'asticotaient et qu'à la fin du "peste-claque", j'étais complètement ... lessivé !!!
"Piqué au vif", sans pouvoir me défendre, je me suis dit "in petto" :
"Je me suis fait avoir au lavoir !"

Dans la cambrousse, on retrouve l'espiègle "bergère honnête" mangeuse d'insecte, près du troupeau (buffet à volonté, repas de roi) dont elle paraît être la gardienne, la bergère !




Et pendant ce temps là, dans mon terrain boisé, le merle ramène sa fraise (et mange mes fraises), fait de superbes phrases. Il siffle les belles !
Le pinson apprécie notre mobile perchoir et quand il ouvre son bec, produit une mélodie qui monte et descend d'une échelle.
Les geais jouent à "kash-kash", les pies aussi mais sans la touche "les geais errent" de ces ailés-gants congénères. Même en jouant cash, elles sont moins classe !
A la ville et au chant, la grive musicienne se pose ... des questions métaphysiques :
"Qui suis-je ?, Où vais-je ?" qu'elle répète d'une manière chic.
Lorsqu'elle ne s'imite pas, elle se limite à commenter le match. C'est souvent payant et plaisant !
Quand au Tino Rossignol, on ne le comprend pas toujours, des fois, même, on ne sait pas vraiment où il veut en venir :
"Tiouou x4, Spe tioii tokoua, Tio,x4, Kououtio x4, Tskouo x4, Tsi x7, Kouorror, tiou tskouoapipits kouisi ... Dlo x8, Kouio trrrrrrritzi" !!!
C'est l'ornithologiste Bechstein qui a traduit le Rossignol avec une suite d'onomatopées épatantes.

La grive :
- Qui suis-je, qui suis-je ?
Le  rossignol :
- Tétoi, tétoi, Tsé tsé koua téso comuun mouououche "Tsé-tsé" !

Et pendant ce temps là, dans les forêts d'Australie, le Cacatoès noir fait des prouesses avec sa batterie, pour épater les gonzesses Cacatoès. Ses arguments percutants sont autant de promesses de bons moments à venir, passés à caqueter coquin en remuant en cadence le croupion élégant !
Si en plus de jouer de la batterie, le mâle malin siffle le "J'aime les filles" de Dutronc, les groupies au plumage noir vont défiler en ombre chez le lumineux batteur.

"Batterituel" :
Ce grand perroquet peureux fabrique ses baguettes à partir de branches. Il les agrippe avec ses pattes griffues et tape en cadence sur un tronc. La frappe est régulière et tenue (mais pas ténue ou alors c'est un code amoureux, genre "T'es nue ?"). Chaque cacatoès a son style :
Le rocker crâneur est vif. S'il est fan des "Stones", il tape sur des rochers (et parfois sur des rockers qui sont pas d'sa bande de bardes en blueson noir).
Le rocoeur crooner, lent et rockmantique, de la vitesse, il s'en tape.
Le "fentaisiste", amateur de tambour à fente, cultive l'art des sons surprenants !




"Splashhh, tom tom sssiiii", sur cette bath batterie et ces tambours à fente, je vous laisse ... trouver votre bon tempo et votre juste vibration !
N.B : l'info sur le Cacatoès vient de la revue "Science advances" !

Yamasté !