vendredi 31 mai 2013

Lone Silone & Blue Béret

Club Informatique d'Andernos, le sain Marc est sur place, on s'installe et il nous apporte le café (son café n'est pas aussi bon que celui du Café Florian de Venise, mais il est beaucoup moins cher). Au fait ... Voyons ...

                                                                                         
                                                             

Que la joute verbale commence, que le combat aux gags qui tuent, s'engage !
Silence éloquent ... les deux protagonistes sont sur leurs starting-blog, prêts à partir dans la course au sourire, au fou rire. Mais voilà de l'action, Silone s'y lance :
- Avec Yann Meynier (alias Blue Béret), les bloggers sont sympas.
- Et bien, Silone fils de pub, question flagornerie, t'y va pas avec le dos de la main morte, t'en fais un Max ! Cette phrase flasque, vague flaque qui dégouline de bons sentiments, ça colle à l'appeau. Bref, ça scratche, ça scotche, ça coache, ça catche quèque chose, ça squouache et moi, je te renvoie la balle.
- Oh ! L'éculé, si tu crois que les gones, les gosses, les drolles vont piger tes jeux de mot vieillots.
- Mais quel mépris, quel est pris qui .... C'est toi-même qui a lancé l'allusion sur l'homme de radio.
- Ah! oui, c'est vrai. Bon, passons, revenons à nos moutons ...(Silone lit le travail de son ami). Mister ...
- Oui Master ?
- Mister Blue Béret, il aurait fallu alléger le titre des rubriques afin que cela fusse plus lisible. Là, hélas ! C'est le bordel !
- Et comme aurait pu dire la péripatéticienne :
"Encore eût-il phallus que je le suce !"
- Jolie tournure de phrase, mais peut mieux faire, aurait dit Maitre Capello :
"En corps rût-il phallus queue je le suce sûr !"
- "C'est pas mal (accent espagnol prononcé), mais c'est encore raté.", aurait pu conclure Garcimore.
- Bon ça suffit comme ça, passé les bornes y'a plus de limites. Vos allusions salaces ça lasse, c'est pas classe et vos exquis mots, nous laisse de glace, intervient la pigiste-correctrice callipyge qui pige vite et qui nous corrige.
- Donc, disais-je, avant d'être interrompu, évite les rubrique-à-brac !
- Tiens, à ce propos, après avoir fait de longues et exténuantes recherches sur Google, j'ai fini par retrouver ça dans l'album "Rubrique à Brac" tome cinq de Gotlib : "Lone Slonono"(parodie de Lone Sloane).

                                                                     

- Ah! Mais c'est pas possiblè hombre. En plousse d'être oune blogger blagueur, vous êtes aussi oune ounPost'eur, oune menteur. Vous avez trouvé cette info dans mon dernier commentaire, exulte Pascale, ma commentatrice ibérique hyper chic et unique (y'en a pas d'autre).
- Bon, revenons à nos ...Tu vois Blue, tu fais pareil avec ce genre de ...libellé. Plus léger le titre.
- Va bene ! Et comme ça, les libellés se transformeront en libellules.
- Tiens, cette phrase, et bien tu devrais la mettre en italique.
- C'est c'là oui, t'as raison, surtout que j'ai un penchant pour elle.
- Oh! là comme tu t'emportes, il faut savoir raison garder. Cela ne vaut pas la peine de s'épancher !
- "E pericoloso sporgesi."(Il est dangereux de se pencher).
Ah ! Partir en italique, c'est très rome antique ! Capisce ?
- Capri, c'est caprice. Tu vois que c'est facile, factice tes facéties verbales.
- Mais c'est un vrai procès net verbal. Tu ne te rends pas bien compte du travail cérébral que cela replaisante. Ces facéties là, s'effacent ici et ces facéties ci c'est fa-sol-la. A force d'effacer mes farces, il ne vous reste plus rien à lire. C'est sûr, je m'auto-censure.
- Ah! Blue Béret, tu me fais marrer au milieu (oui je sais c'est un peu tiré par les cheveux). Mets donc ton vire-oreilles en valeur.

"Ces facéties là, s'effacent ici et ces facéties ci, c'est fa-sol-la."
Yann Meynier, alias Blue Béret.

- A moi, les droits docteur et les royautés !!!
- Felix citation !
- Holà ! A force de le répéter, j'ai le virelangue qui tangue et le mal de mer, me dit Pascale qui du coup, a perdu son accent de prof d'espagnol. Moi, ça va, après avoir fait mon Yoga neuronal, mon virelangue m'a assoupli la langue aussi bien que l'esprit. Mes petites cellules grisées dansent dans tous les sens. Par contre, mon corps réclame son Yoga. Fatigué, il s'incline et me rappelle que j'ai juste un penchant pour la Tour de Pise.

                     
                                                             

                                                                 
Dans le message de la semaine dernière, je constatais les faits du hasard. Voici un petit bouquet de fleurs, ce sont des pensées, glanées ici ou là sur des chemins de traverses ....

"Le hasard fait bien les choses. Quand il les fait."
J.C Carrière
"Le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin."
Yvon Rivard
"Le hasard est le maître de l'humour."
Max Ernst
... Bien loin des "autoroutes de l'information".

                                                                 

Hilarant, non ? Ces deux "hubert-lulu" là, on pourrait les surnommer : Blue Gilet et Lone So Lone. Physiquement, si l'on met les lunettes de l'un sur l'autre et qu'on rajoute des moustaches à So Lone, ils nous ressemblent un peu ... de loin ...dans le brouillard.

Voici la liste des chansons du dernier Post (à galène) :
  • "Jeune, je ne savais rien." Thomas Dutronc
  • "C'est extra !" Léo Ferré
  • "C'est comment qu'on va où ?" Renaud
  • "C'est comment qu'on freine ?" Alain Bashung
  • "Joue pas avec mes nerfs !" François Béranger
  • "Va où le vent te mène." Angelo Branduardi
  • "Je suis venu te dire." Serge Gainsbourg
  • "Respire." Mickey 3D
  • "Sous aucun prétexte." Françoise Hardy
"Et maintenant", je vous fais un Bécaud (il n'est pas sur la liste parce qu'il n'a pas ma préférence). Je vous fait un Bec (comme on dit au Québec). Autrefois, en vieux françois, on parlait de bec pour dire bouche. De là, vient le nom de l'instrument "flûte à bec". Ça vous en bouche un bec, hein ! Voilà, vous n'aurez pas perdu votre journée.
Chat-lu Geluck et Good Luck à tous.
Post-Script'home : quelle synchronicité ! Je viens juste de terminet (chat-lu), quand  j'apprends par la radio que Blue Gilet-François Morel vient de remporter le prix "Raymond Devos". Bravo !



                                                       

vendredi 24 mai 2013

Lord L'ordi, Blogger Blagueur et Lone Silone;

Avant :
"Le vrai chanteur, c'est le chanteur sans micro.
le vrai penseur, c'est le penseur sans micro-ordinateur."
Brève de comptoir de J.M Gourio
Et maintenant :
Commençons par évoquer le Lord. Avant sa rencontre, novice en la matière (jeune, je ne savais rien). Mais, je peux dire que Lord L'ordi a bien changé mon ordinaire. Même s'il est parfois contrariant :  il m'a laissé pantois (C'est extra !), fait mille misères (C'est comment qu'on va où ?), m'a angoissé (C'est comment qu'on freine ?) et cassé les pieds (Joue pas avec mes nerfs). Malgré tout, je me suis accroché et c'est comme ça que je suis devenu "accro" chez "Gogol". En faite, c'est à cause de la zizique que j'ai fini par me surnommer "Gui Geek'. J'ai écrit un virelangue pour meuh! moquer :

"Quand gaga Gui geek, guignol gogol go google, gare aux gags à gogo."*


Et puis un jour de Septembre 2012, ma compagne décide de s'inscrire à un cours d'informatique (association d'Andernos qui Bos fort comme on dit en Turquie) et je la suit sans entrain, avec une vague idée de blog dans ma caboche. Arrivés sur place, Fanny s'inscrit ; et moi, je signale que l'horaire du cours ne me convient pas. Bref, je traine des pieds pour signer. Et c'est justement à ce moment précis que débarque un inconnu, c'est "M.C" (Master Computer) Lone Silone qui vient à mon secours. Ce cours commencera donc la semaine prochaine, à l'heure dite et donnée par Blogger Blagueur. Voilà, sans blague ce vague blog vogue, je divague, c'est un gag !
- Non, c'est une gageure, dit le tueur à gags, l'oeil goguenard.
- Ne dites plus un "M.O" (Mega-Octet), je me sens déjà plus puissant.
Ainsi, je redeviens étudiant, moi le prof de yoga et de musique, le donneur de sons-sonneur de dons, digne dingue donc !!!

Présentons donc les deux compères :
Lone Silone, ouaib masseteur, coach accoucheur de blog, cannibale lecteur de science-fiction au surnom à accoucher dehors faisant rêve-errance au fameux personnage de B.D crée par Druillet.

Blue Béret : meynierstrel,  yogi geek amateur à l'âme ailleurs, animateur d'icelui blog. Son surnom vient de l'épatant lieutenant presque homonyme conçu par l'ami Gir.

                                                                           


- Sous aucun prétexte, je ne peux arriver à mes fins avec cet ordi qui n'en fait qu'à son disque dur. Il me tient tête. Je suis "mèreplexe" !, dit Lone Silone.
- C'est parce que tu as perdu tes re-pères que tu reste père-plexe. Peut-être que tout dépend du contexte, rajoute Blue Bérêt.
- Du "con-texte", Guy les met (les guillemets).

                                                                   

                                                                                                                                               

- Respire, il faut que tu respires ...Et que ça respire, sinon les zappeurs ne vont pas rester et alors ton blog flambant neuf va te faire perdre pied. Comme on dit : bon pied,bon oeil !!!
- Je te signale que Guy les met (les guillemets sur l'expression). Et puis, pour quelqu'un qui ne supporte pas l'abus de point d'exclamation...Voilà pour la forme, au fond tu as raison : évitons de tenter le zappeur-pompier, son oeil lit en diagonale.
- Au cas où tu ne le saurais pas, je te rappelle que c'est toi qui tape le texte.
- T'as raison Lone, c'était un test, pour voir si tu suivais.
- Tu parles Charles, tu me prends pour un cave.
- Non, plutôt pour un caviste de clavier : tu m'inities à l'ivresse du "clavier bien trempé-ré" et ainsi en passant par le Bach (prononcer Bar), je n'écrirai pas en vain ou enivré par une piquette qui me donnerait l'air chèvre et le vin  ...comme dit si bien Verlaine "au vin" mauvais.
- Toi, l'ovin (tendance chèvre), t'aurais bien besoin d'un "au vent".
- Et toi, Lone Silone, l'ovni, le rend beau , va t'en guerre contre "l'ordinerfs", je te dit : Bon vent !
- Salut, Blue berêt, porte-toi bien et va où le vent te mène.
C'est ainsi que naquit une solide amitié axée sur une certaine solid'hilarité. Ils se marrèrent et eurent beaucoup de "drolles" (enfants en gascon), fidèles au post.

                                                                         

Le voici, le véritable Lone Sloane, néo-terrien aux yeux rouges, rebelle cosmique qui défie les Dieux odieux et les forces obscures.
Avant pour se distraire, on regardait les étranges lucarnes (la télé). Maintenant, on lit ce blog pour délirer, se dérider et délivrer Lone Sloane de son ennui inter-galactique !

Post-Script'OM : dans ce message tu trouveras, ami farceur, des extraits ou titres de chansons, sauras-tu les retrouver ?
Tout de même, cette rencontre, quelle chance, quel hasard, quelle coïncidence, quelle synchronicité !!!!

*C'est un virelangue, donc c'est à dire vite et à répéter sans s'arrêter. Après ça, vous pouvez tourner sept fois votre langue dans votre bouche pour éviter de raconter des bétises. Vive le Yoga de la langue !


  1. Crédits Dessins : A une époque rock&folk, le dessinateur Jean Giraud (dit Gir) a illustré des pochettes de disques. En voici une, au profit du fameux guitariste Marcel Dadi.
  2. Si je veux avoir des statistiques de visiteurs de mon blog, en pointe, faut que je place des dessins "classe" qui tombe à pic ! Merci donc à Philippe Geluck.
  3. Philippe Druillet à l'oeuvre.







vendredi 17 mai 2013

L'esprit Yogi.

       "Le jeune yogi contre le vieux maitre." 
       www.meditationfrance.com 

L'esprit du Yoga.

"C'est le tapis qui fait le yogi", dit-on dans de doctes dictons d'autodidactes (que de dentales !, excellent exercice de Yoga de la langue). La séance yogique, grâce à la synergie bien conduite, nous transporte... Chacun peut s'envoler de ses propres ailes tout en conservant les pieds au sol-si-ré ou plutôt sur le tapis volant de yoga. Attention ! : ne pas utiliser de tapis voulant (trop volant-taire reste sur terre). A la volonté autoritaire (le mental dicte sa loi au corps sans écouter ce dernier), préférer le mot :
- Volontiers ! Ce "Volontiers" amène le "laisser-faire et faire confiance", le "lâcher-prise et la présence". Attention haute-tension, ça ne marche pas, non plus, si on utilise un tapis violent. Celui-là ne vous porte pas, au contraire il vous insupporte. Il fait en sorte qu'on s'emporte et à cause de son travail de sape, on en a vite soupé. Ce tapis là, glacial, vous fait de l'effroi dans le dos. Ce sapeur de moral, vous le met à zéro.

"Un jour, un voisin de Nasr Eddin lui demande :
- Dis-moi, Nasr eddin, est-ce que les tapis volants ça existe vraiment ?
- Bien sûr ignorant ! Moi-même, je me sers de mon tapis et le fais voler, dit-il !
- Mais il faut être un grand saint ou un grand magicien pour faire ça, lui rétorque ironiquement son voisin !
- Pas du tout, répond Nasr Eddin ! Tout le monde peut le faire facilement sans user d'artifices ou de dévotions !
- Alors, explique-moi comment, si c'est si facile !
- Et bien, tu te mets sur le tapis, tu penses à ta destination et tu dis : "Tapis vole !"
- Et c'est tout, s'étonne son voisin ?
- Non ! Il faut surtout ne pas penser au petit singe qui se gratte la tête ! Sinon, tu ne peux pas te concentrer !"
                                                                          
                                                                    Thierry Morfin                                                                                                                                  

Avec le tapis, on voyage. Le yoga est un voyage sans but. Le voyage n'est pas une fin en soi. D'ailleurs, le mot "YOGA" se retrouve dans le mot "vOYAGe".
"Le voyage est un retour vers l'essentiel."                                                                 Proverbe tibétain
La posture de Yoga, c'est un voyage en soi, un moyen pour aller mieux. Ce n'est pas un but, c'est un outil de connaissance. C'est un moyen pour mieux se sentir. Si l'on considère la posture comme un but, alors gare à la casse, à l'impasse. Cette dernière se transforme alors en imposture. Dans cette logique pacifiste du Yoga un doux, les cours proposés avec des niveaux n'ont pas de raison d'être.
Dans la philo du Yoga, "Ahimsa" est un  principe de non-violence. Ah! il aime ça, le corps : faire ce qu'il a à faire, sans être dérangé par l'esprit singe agité.
A éviter : l'utilisation d'un tapis roulant, on se dit "ça roule" et on se fait rouler dans la farine. C'est juste bon pour ceux qui ont de la bouteille et qui par conséquent, ont roulé leur bosse.
Le tapis croulant n'est pas recommandé pour les vieux obèses ( sinon, adieu berthe et bonjour les obsèques).
A fuir comme la peste, le tapis troublant. Émotif s'abstenir, en effet, il trouble les sens et la concentration.
Il parait que le tapis tremblant est bon pour les parkinsoniens. Cela ne me semble pas évident. Les gens disent vraiment n'importe quoi ! Donc en confusion ... non plutôt en conclusion, il faut bien choisir son tapis. Sinon pour le rendez-vous avec le yoga, on risque fort de faire tapisserie.
Voilà, c'est l'heure du thé, je ferai bien pâtisserie. Comme dit Nasreddin dans mes conteries musicales :
"- Salam aleiloukoum !"
Et bien entendu, je vous dit aussi :
"- Salut" et "Namas-thé" !!!

vendredi 10 mai 2013

L'esprit yoga

L'esprit du Yogi : Voilà de l'avis, d'la joie et du prâna !

Prendre le temps de ne pas aller trop vite ! Vivre la séance comme une danse lente, intérieure et posée. Trouver son tempo, synchroniser le souffle avec le mouvement et ainsi ravi, faire danser ses petites cellules en harmonie.
Calmer le Je par le jeu du souffle, donner un certain rythme dans le déroulement des postures.
Écouter la respiration : la laisser aller à sa guise ou s'entraîner à sa maîtrise.
Être patient ; Se donner du temps pour avancer. Ne pas aller plus vite que sa musique.
Prendre la posture correcte même si incomplète, pas de compète ; juste faire de son mieux.
Respecter ses limites. C'est en travaillant progressivement que le corps accepte de progresser. Sinon il se sent forcé et force est de constater qu'alors il se braque, se contracte, puis craque et se détraque. Et avec tact se protège en produisant moultes courbatures et douleurs.
C'est en pratiquant régulièrement avec douceur et lenteur que le corps se régule et se régale avec un bonheur sans égal.
Détendre ce qui peut être détendu. Ne tendre que les régions du corps concernées par la posture. Mon credo crédible, mon gimmick anti-gymnique :
Faire un minimum d'effort pour un maximum d'effet.                                 
                                                                     
Le génialissime Moondog, musicien minimaliste par excellence, dans son morceau "Pastoral", interprété par un ukuléliste : Uke Hunt. Le ukulele est une guitare de poche, tenu si proche du corps et pourtant évoquant des décors venant de loin (Hawaî). Glen Baxter joue du pinceau et du ukulele, ça ne l'empêche pas de nous faire découv'rire son talent éloquent de maître du non-sens :
                                                                   
 

La musique, c'est du yoga et réciproquement. Je suis Yogitariste et malgré le vent contraire ou contrariant, je garde le cap capital pour moi si je veux continuer à faire l'artiste minimaliste, peut-être, mais toujours en piste, fidèle au post. Comme disent les anglais :
"Small is beautiful."(Ce qui est petit est beau.) 
"Less is more."(Moins, c'est plus.)
Tiens, quelle surprise! Le musicien baladin, Jacques Higelin, passe en coup de vent pour donner de l'avis :
"Un minimum de moyen pour un maximum d'émotion."                                                                    
S'observer sans juger (plutôt jauger), s'ausculter (être à l'écoute des organes, des muscles ... s'os-sculpter) sans rien occulter. Expérimenter, trouver son style et son stylo pour prendre note ... de musique, s'informer et se mettre en forme.
Balancer d'un côté de l'autre pour trouver son juste milieu.
Faire mouche ... comme Monsieur Mouche :

"Mr Mouche marche sur un fil. Revenu sur la terre ferme, on lui demande d'expliquer cette étonnante réussite  (il est plutôt gauche, maladroit).
- J'ai aussi peur de tomber à gauche qu'à droite, répond Mr Mouche."

                                                                       
                                                          http://www.jean-luc-coudray.com/

Jean-luc Coudray, dessinateur écrivain bordelais, écolo rigolo, jongle avec les paradoxes en utilisant l'humour et la poésie. Dans cet album de Mr Mouche, c'est le regretté Moebius qui dessine. Ces deux là, ont bien fait de s'acroquisner pour nous narrer et faire marrer avec ces délicates et courtes histoires, à la fois absurdes et sages.

Transformons nos défauts en qualités. Et la vie sera belle!!!
Sur ce, je me l'a fait... belle. Osons la déraison, sursaut, je m'fait la belle...


vendredi 3 mai 2013

"Piece Peace"

Haîku :
"Partir à la recherche de cerisiers en fleurs
pour revenir
avec des violettes sauvages."
Soji
                                                                       

Ça s'est passé cet hiver, lumière en veilleuse, dans le Centre "Diapason"* d'Andernos, la sportive du cours suivant le mien, me dit, avec un petit sourire en coin :
- Vous travaillez dans le noir ?
- Oui, ce lieu du lien (Yoga signifie : Lien), est comme un labo photo. On se développe dans le noir. On grandit, on s'étire (un cliché). Sans pression, il arrive même que l'on s'impressionne (alors que l'on ne pouvait pas se voir en photo). On joue sur le contraste et les nuances. On en voit de toutes les couleurs dans cet endroit rendu "paix-cible". Résultat : on y voit plus clair en nous.
Dans ces saines poses (postures qui nous causent et qui nous "pausent"), on se découvre. On ne peut pas "tricher" avec la posture dès lors que l'on cherche à être juste, vrai et vraiment avec soi-même. A se voir avec le regard intérieur, on peut être surpris comme on peut l'être avec la photographie :
"J'aime la photographie parce que ça ne ressemble pas à ce que je vois."
Jean-Michel Ribes
 
- Vous êtes un photographe allumé !
- Non, plutôt un allumeur de rêv'erbère (un allumeur de rêves berbères, me souffle l'épatant comédien Fellag, connaissant mon intérêt pour la culture du Maghreb). De fait, en tank musico rock, j'kiffe l'arrêt vers Baie Ration.
- Allô quoi? A part le fait que vous parlez en décomposant les jeux de mots, j'ai tout compris : vous êtes un homme sain.
- Tendance Saint-Exupéry!

                                                                     

- A propos de temps "Danse",  c'est l'heure de mon cours de Step... Bon, au boulot, faut que je les travaille au corps toutes ces agitées. On ne peut pas avoir l'allumeur, la lueur et l'argent du labeur. Au revoir l'allumeur de rêve de beur.
- Je vous laisse ... le mot de la faim !
Il se fait tard, il faut que je rentre chez moi. J'ai grande faim de pâtes au beurre saupoudrées au parmesan.

P.S : Ô toi, fidèle lecteur, toi qui m'épâte (au basilic) avec ta patience et ton indulgence (rapport à mon côté rappeur ... de fromage qui fait danser la langue) parle de mon blog. S'il te plaît parmesan à tes amis, s'il ne te plaît pas, parles-en à tes ennemis.

* Ancien nom de l'actuel Centre d'Arts Corporels, vous me l'accord de ré (quoi qu'un diapason soit censé donner le "la"), c'était mieux avant, non?

                                                               

Devis net : Combien de branches a ce diapason ?

                                                                    
A écouter dans la paix-nombre : cette lumineuse chanson de l'atypique Dominique A.

                                                                 

A écouter religieusement, lumière tamisée, ce superbe morceau de Bill Evans dont le titre évoque celui du message et qui parle de lui-même. C'est dans cette même quiétude que les musiciens pourront lire cette si délicate et délicieuse musique.
Alle-l'ouîe-ya.
Peace!
Salam Aleikoum (Que la paix soit avec toi).
Shalom.
Om Shanti (Paix).

                                                                     

Si je n'ai pas profité de la vie, comment veux-tu que la mort me respecte ? Je veux me présenter à elle la tête haute. J'aimerais faire quelque chose de cette vie dont Dieu m'a fait cadeau. Je ne veux pas arriver les mains vides devant le Très-Haut. (Extrait)
Fellag, intarissable conteur du quotidien qu'il transforme en poésie avec son humour décalé et débridé. Ce prince sans rire faitl'gag, ce zigoto à mimiques réveille nos zygomatiques.
Allez en paix et comme dit le conteur Michel Hindenoch :
"Le conte est fini, rentre chez toi et allume une bougie."