vendredi 26 juin 2015

Instrumentarium : "Tambours battants"


"Si tu vois un tambour battre rapidement,
sache qu'il va s'arrêter."
Proverbe marocain

Beaux parleurs : les "Talking drums".
Revenons au Tama (lire le message précédent).
Ses peaux sont accordées et tendues par un laçage de cordes. Le son peut ainsi être harmonisé finement, à tel point que l'on dit du tambour, qu'il parle.
Placé sous l'aisselle, il est frappé avec une baguette recourbée. La pression sur les cordes va provoquer des sons complexes proches de certaines langues africaines.
Polyglotte, il peut s'exprimer dans différentes langues !




Le langage tambouriné du tambour à fente.
Ce tambour favorise la communication entre les villages. Il diffuse des messages au loin. Son jeu respecte des règles précises.
Ordre, syntaxe, rythme, intensité et silence permettent de bien déchiffrer le message.
Si le message est d'ordre sexuel, l'envoi du désir en "heureux commandé", se fait dans la joie et l'annégresse ... euh ! l'allégresse (désolé pour la "coquinne" coquille ... hum ! coquine ... décidément).
Ce tambour à fente n'évoque pas que le plaisir "défendu", outre son aspect jovial, il a surtout un rôle social. Il organise la vie des gens, il fait partie des rituels.
Il existe un répertoire de signes tambourinés.
Par exemple, revenons à nos deux amoureux joyeux.
L'homme est parti faire les courses dans le lac du coin. Son cabas en bandoulière et son Tama sous le bras, il tape d'une manière hésitante, d'abord trois coups, puis cinq.
Au village sa dulcinée comprend illico le texto envoyé par son Roméo :
"Devine d'où j't'appelle ?" (désolé, je m'trompe d'époque).
"J'prends du crabe ou du poisson ?"
Elle répond en tapant cinq coups sur son tambour à fente.

Décodons donc :
Au lac de "Ouah! y'a du goût", supermarché local, le crabe égale trois coups et le poisson, cinq. La manière de taper indique le questionnement. Sachant cela, saurez vous me dire ce que ce couple mangera ce jour là ?
Au Cameroun, certains tambours à fente sont dotés d'une bouche avec sur chaque lèvre, un coin épais et un autre mince et au milieu un "entre-deux". Cela permet de disposer d'une sonorité et d'un vocabulaire plus riche. La version moderne du "Slit-drum" (voir la vidéo du début de chapitre), en a repris le principe.
A une époque, il existait, dit-on, un ministère des P.T.T qui était responsable des "Phrases Tam Tam".
Alors, le tambour à fente, serait-il l'ancêtre du portable ?




L'appel du tambour !
Les tambours ont des pouvoirs mais chacun a le sien propre. Si certains sont gais (le Tama, le Tambour à fente permettent de se fendre la tronche), d'autres font peur. Il faut lire et relire l'étonnant livre de Mickey Hart "Voyage dans la magie des rythmes" :
"Prenez les gongs. Un bon gong a d'extraordinaires pouvoirs synesthétiques. Frappez-en un assez fort, et il rugira comme un grand chat. Certains de mes gongs ont des tigres en eux. Et vous pouvez être mort de peur, la première fois qu'un tel son vous atteint. Mais ils ont aussi des moines en eux. Mes gongs m'emmènent dans un forêt plein d'animaux, avec des étangs brillants, et des moines encapuchonnés."

                                                                 "Attribut de Shiva", Musée Asiatica"
"Le Damaru est un tambour rituel tibétain en forme de sablier. Techniquement, c'est un tambour à battant, c'est-à-dire qu'en en joue pas avec une main, ni avec une baguette, mais qu'on le secoue. Deux cordes à nœud viennent fouetter les deux membranes, dans un sens puis dans l'autre, produisant un son à mi-chemin entre le bourdonnement et un battement. Les Damarus les plus caractéristiques du genre sont faits avec des crânes humains. ... C'est un tambour qui a un très très grand pouvoir. Le pouvoir de réveiller les morts.

C'est bien simple, moi quand je me promène tout seul la nuit dans Andernos city, si un gang de voyous armés vient me chercher des noises ou des "noisettes" (s'ils sont peu nombreux et seulement armés de couteaux), je les toise et leur tiens tête, je sors de ma poche mon damaru et aussitôt je vois mes zygotos costauds effrayés déguerpir illico presto. C'est à ce moment là que je dit haut et fort ma célèbre phrase :
"Ah ! Vous faites moins les malins, plus personne ne crâne maintenant (... fermement mon damaru sacré dans la main) !!!"

J'ai rédigé et tapé cet article "tambour battant" en écoutant "Les Tambours du Bronx", "Les tambours du Burundi" et la B.O de "Djabote", l'épatant docu sur Doudou N'Diaye Rose !
Allez parler aux tambours aimés, allez tambouriner et tambour rimer !!!
A la prochaine, pour de nouvelles "savantures".





vendredi 19 juin 2015

Instrumentarium (n°3) : "Les Tambours parleurs"


"La cloche sonne,
le son quitte la cloche,
fraîcheur."
Buson



Le Tama : Le tambour qui parle ... wolof, mandingue, yoruba ...
C'est un tambour qui parle d'amour avec humour.
Il a sa place dans un instrumentarium thérapeutique. Non pas parce qu'il soulage de la constipation (c'est le tambour "d'aisselle", unique en son genre), mais l'action sur la tension et la pression des cordes va nous détendre sans coup férir et nous faire sortir de la dépression en nous faisant rire !
Dans le "Tama-sutra", il est dit qu'il peut arriver à faire sourire la bouche d'en bas des femmes.
Au Nigéria, il prend le nom de "Dumdum" ("celui qui fait danser les "doudounes").

Michel et le tambour qui parle ...
Il existe d'autres tambours qui parlent, laissons la musicothérapeute Edith Lecourt, nous parler de sa rencontre avec Michel (enfant de neuf ans très inhibé et souffrant d'énurésie) :
"... Au cours du premier rendez-vous, Michel parle peu ... Je comprend qu'il n'est pas spécialement attiré par la musique. Nous écoutons ensemble quelques morceaux, il réagit un peu à une musique de rythme africain.
A ma demande, il fait un dessin et il choisit de se dessiner (mais seul le haut du corps apparaît, ce qui donne l'impression qu'il est comme coupé en deux).
A la séance suivante, je l'invite à explorer les instruments de musique. Michel montre là son inhibition. Il prend très peu d'initiatives, semble tout attendre de moi, reste dans une attitude très dépendante.




A la troisième séance, je lui propose un dialogue sonore sur un grand tambour, une conga (voir ci-dessus) ... Nous sommes assis, l'un en face de l'autre, avec la conga entre nous. Je lui dit que nous pourrions essayer de se parler avec les sons du tambour. Michel, d'abord hésitant, se prend au jeu.
Il devient même bavard !
Il hausse le volume sonore et se lance dans un grand dialogue, avec des passages très assurés.
A la fin de cette improvisation (qui a duré une quinzaine de minutes), je lui demande ce que l'on s'est dit.
Je suis alors surprise de la rapidité et de l'assurance de sa réponse : Michel reproduit ainsi tout un dialogue, ses questions, mes réponses, et le tout avec une assurance inaccoutumée ...
"Je t'ai dit :
- Tais-toi, arrêtes de faire du bruit, va donc faire tes devoirs, enlève tes chaussures, tu n'as pas fait ton lit, tu pourrais quand même répondre, range tes affaires, pourquoi as-tu fait ça ? ...
Et tu m'as répondu :
- Je comprends."



Cela me rappelle le jeune Aurélien (enfant psychotique du même âge), en séance "Musicothérapie" dans mon YAM (YogAtelierMusical). Lui aussi, réagissait et se transformait.
C'était le roi du refus, du "refus-jeu", se planquant derrière son systématique "T'arrêtes-toi !" lorsque je lui proposais un nouveau jeu sonore.
Mais quand je l'invitais à jouer du tambour amérindien "Pow-wow" (voir photo), il n'était plus le même, il se transformait en "Aurélien l'indien" !
Il devenait alors un intarissable chanteur. Ensuite, lorsque nous discutions sur le ressenti du moment passé avec le tambour, il se révélait être un inépuisable bavard.
Pour finir, on remerciait le "Pow-wow qui fait parler tous les esprits" (qu'ils soient simples, complexes, petits, grands, égarés ou éthérés) !



                                                                                     Dessin : Erwan Le Gal
                                             


Retour sur le Tama.
Tout comme le "Pow-wow" à peaux d'veau, le Tama a deux peaux, l'une est frappée, l'autre est là pour la résonance. Autre ressemblance : ils disposent de lacets. Cela fait de ces instruments-médecin, des objets dont on ne peut plus se passer.
Ils font rire ou danser, comment voulez-vous qu'on s'en lasse, de ces tambours puissants et irrésistibles qui donnent envie de s'enlacer ?

Sous le baobab et sous les étoiles ...
Le Tama : le tambour à paroles, un tambour qui parle parce qu'il accompagne les paroles de celui qui raconte des histoires.
Léger, pratique, ce rigolo bavard va comme un gant au griot buvard élégant !
Le Tama porte et rapporte les nouvelles parmi les hommes.
Ce sablier à double peau et à lacet, permet aux gens de ne pas s'oublier, de ne pas se perdre d'ouïe.
Les Tamas témoins parlent, passent le témoin, se répondent, dialoguent. Ils ont une bouche et deux oreilles. Ils ponctuent, accentuent, mettent l'accent, font sonner ce dont parlent les hommes !
Ils content le temps qui passe ...
Que ça soit le Pow-wow ou le Tama, ils ont beaucoup contés pour moi (contes africains : "La parole", "Le cœur du baobab" ou amérindiens : "Siyotanka" ).



"Croquant un kaki,
la cloche résonne,
Hôryûji."
Shiki
Allez je vous dit "Hôryûji" !!
- Mais ça veut rien dire, hôryûji, c'est le nom du fameux temple d'une ville japonaise (Nara) connue par ses nombreux temples bouddhistes.
Par contre, tu peux dire "Sayonara", "Au revoir" ou faire parler le tambour en wolof (Sénégal) :
"Ba suba ak jam" !

Après la photo du kodo, ce tambour qui annonce la fin du zazen (méditation), on termine en :
Zazou zen, zouave zoulou faisant joujou sans gêne avec la zizique "juju" !!!




Rythmé et décontracté, c'est le roi de l'amusique juju (prononcez joujou) : King Sunny Ade.  
                                                                                                                                             



vendredi 12 juin 2015

"Prothèse Zen"

"Le coup claque comme un col du fémur dans une salle de bain de général en retraite."
Frédéric Dard



Après "La grande vague" d'Hokusaï", le grand "vague à l'âme" ... erre !
Ce blog, étant un peu mon journal intime pour tous, je vais vous parler de ma mère.
A 85 balais, elle va déménager. Elle se démène et ne se ménage guère. Ces derniers temps, on l'entendait dire qu'elle était épuisée, vidée.
On lui disait :
- Te fatigues pas, vas au plus simple. Ne t'acharnes pas, laisse tomber, laisse béton, te casses pas.
Elle n'a pas dû suivre nos conseils, puisque dimanche matin, jour de son vide-maison, elle s'est pris les pieds dans un carton.
Elle a trébuché, s'est cassée la margoulette et le col du fémur, dur dur !
- Saperlipopette, c'est vraiment trop bête ! a-t-elle dû se dire.
Immobilisée sur le sol en tomette, le visage rouge tomate, elle sent que c'est le jour de sa fête. Dans sa tête, ça s'agite, ça cogite.
Défaite, elle trouve malgré tout, le moyen de se dire et d'en rire :
"Je chavire le jour où je vire des objets pour une journée vide-maison. Quel charivari !
En attendant, je dérouille et  crise sur le gâteau, vivant seule, personne ne peut venir à ma rescousse. La vie ne me fait pas de cadeau, rivée au sol, K.O couchée, comment vais-je faire pour me relever ?
Si ça se trouve, je vais rester sur le carreau.
Heureusement, sur mon transistor d'époque, j'entends la chanson d'Arno, dédicacée par mon fils. Alors, "Stop ou encore" ?"




Au chevaleresque voisin qui a sauvé ma mère, je dis un grand "mère-ci" !

Ce n'est pas toujours bon d'être trop à cheval sur ses principes, surtout pour le natif naïf du Sagittaire à terre.
Avec l'âge, il lui serait bénéfique de chanter un autre air que celui de s'agiter. Il s'agit plutôt de se calmer, de réduire ses activités, d'arrêter de cavaler à droite, à gauche, bref de devenir sage !
"Le cheval doit être sur la hanche, c'est à dire hausser les épaules et baisser la hanche en marchant."
Buffon
"Potin pipeul"
Et ami Sagittaire, tape toi sur les cuisses de Jupiter, en sachant que la starlette de la variète anglo-saxonne, j'ai nommé la "Mother monster" (son surnom), la fumeuse Lady gaga, souffre depuis deux ans d'inflammations à la hanche et qu'elle soulage ses douleurs par la pratique du "sauna à infra-rouge" !
Avec tout le bizness du buzz qu'elle organise, on sait maintenant, qu'en plus d'avoir le feu au cul (et l'effroi au Q.I), elle a aussi le feu à la hanche !

Bon, plutôt que de donner de la place à l'appât rance gaga, je reprendrai bien un peu de Bouddha.
"Si vous rencontrez un Bouddha sur la route, tuez-le !"
Lin Tsi



"L'esprit du vide"
Lin Tsi n'avait pas sa langue dans sa poche, mais ce moine zen du IXème siècle savait aussi se taire.
Mais que veut il dire dans sa phrase si radicale ?
Pour lui, il n'y a pas de vérités, rien n'est sacré.
Être zen, c'est être indépendant.
Il ne faut pas être attaché aux enseignants, aux idées, aux mots.
Il ne faut pas croire quelqu'un sur parole.
Il nous dit :
- La vie est comme un laboratoire, expérimentez. Quand on vous parle d'une bonne formule, ne l'acceptez pas automatiquement, testez la dans votre vie. Si cela marche, utilisez là. Sinon, jetez là et tuez le Bouddha !
Ce bouddha là, de pacotille, est une contrefaçon qui rend con, un produit toxique, un rusé virus !
"Gnomes tondus", adeptes, ne vous attachez pas à mes paroles.
Soyez votre propre maître !
"Nains rasés", adeptes, il n'y a pas de travail, pas d'effort, dans la loi du Bouddha. Le tout est de se tenir dans l'ordinaire et sans affaires.
"L'homme authentique est sans encombrements."
Se dépouiller de ce qui nous encombre, de ce qui ne nous sert à rien, se vider du superflu. Se vider en soi et à l'extérieur de soi.Tout cela c'est méditer !

Allez, portez vous bien, bon vent !
Soyez légers comme une douce brise et calme comme une mer d'huile.
Caresses et bises à l'oeil !








vendredi 5 juin 2015

"Trois fois rien, c'est tout"


"L'expérience de la beauté atténue le stress, renforce l'espoir ...
Traquez la beauté comme un enfant traque des coquillages sur une plage généreuse.
Ouvrez vous aux choses en dehors du cadre du joli et du sympa.
Acceptez de vous faire surprendre.
Percevez la beauté là où vous ne l'attendez pas.
Même le souffle est beau.
Respirer est beauté, laissez la beauté vous respirer."
Rick Hanson "Le pouvoir des petits riens."

A Andernos, température en hausse, je me trompe et j'rature. J'vous jure, les temps sont durs, fait trop chaud pour la littérature !
La canicule nous bouscule, nous gêne. Fait un temps à ne rien faire, tout effort est vain, ne soyons pas ridicules, restons zen !




Diantre ! Dans quel état j'erre, dans quel dossier posé sur quelle étagère ai-je pu mettre l'article d'un expert en gestion du temps ?
J'sais plus où j'l'ai classé. J'vais pas perdre mon temps à le chercher. Mieux vaut solliciter la mémoire ...
Alors voilà, c'est un prof qui remplit un seau de gros cailloux.
- Le seau est-il plein, demande t-il à ses élèves ?
- Oui, répond le sot.
L'enseignant vide un sac de petits graviers dans le seau.
- Est-il rempli ?
- Peut-être, répond le sot averti.
Le prof verse du sable dans le seau et répète sa question, les élèves zélés disent ensemble :
- Non !
L'enseignant vide une bouteille d'eau dans le seau jusqu'à ce que le liquide affleure à ses bords.
- Cette démonstration a pour seul objectif de vous rappeler que si vous ne placez pas vos gros cailloux en premier, vous n'arriverez jamais, ensuite, à les faire rentrer.

Quels sont les gros cailloux de notre vie ?
Autrement dit, quelles sont les choses vraiment importantes pour nous ?
C'est à chacun de s'assurer que ses gros cailloux, bijoux sacrés, trouvent leur place prioritaire dans son emploi du temps.
Si l'on met en valeur nos petits cailloux sans importance, ils vont finir par se retrouver dans nos godasses et ils nous gêneront pour marcher. Certains diront alors que dans leur vie, rien ne marche.
Voilà c'était le premier rien !




Et voici le second rien.
Être grand dans les petites choses :
Puisque j'évoquai une gêne dans la marche, parlons maintenant du zen pour que ça marche. Vous allez voir, c'est trois fois rien. Voici le "kaizen".

Kaizen, késako, keskecé ?
"Kai" signifie "changement", "Zen" veut dire "bon". Donc "Kaizen" nous régale d'un "bon changement".
Le Kaizen, c'est un processus d'améliorations concrètes, simples, "bon marché" (pour bien marcher).
L'humain du genre "ouin-ouin", se regarde le nombril pour ne pas voir son problème en face. Du coup, il pleure devant l'ampleur de la tâche à accomplir.
Si le problème est de faire un régime, il fait le choix du régime draconien. Résultat des courses : ça ne marche pas ou pas longtemps.
Le ouin-ouin, béni oui-oui des "kilos yoyo", trouve tout à fait logique de faire son malheur lui-même.
Nous sommes tous concernés et consternés, hésitant entre nos faux-pas et nos "faut pas" !
Le kaizen, c'est la stratégie du petit pas. On fait un petit effort régulièrement et comme ça on peut arriver assez fin (ce qui est le but en cas de régime).
Tenez pour illustrer mon propos, voici quelques exemples :

Surpoids : allégez d'un rien les repas, chaque jour et voilà l'heureux pas bénéfique, ça marche !
Désorganisé : rangez une chose chaque jour pour voir la vie en rose !
Vocabulaire en jachère : faites une liste de mots (un mot nouveau par jour), peuchère ! Ça coûte rien de s'enrichir la culture.
Yoga : découvrez une nouvelle posture par jour et vous finirez par devenir une pointure.
Écrire un livre : Une page par jour, vous m'en direz des nouvelles !




Un livre à lire plutôt deux fois qu'une (existe en poche). Il y a beaucoup de propositions à expérimenter. Je ne vous ai donné qu'un aperçu, un petit rien !

Pour ma part, je l'utilise lorsque Miss Parkinson débloque et qu'elle me bloque, me fige, me cloue sur place. Le kaizen m'aide, peu à peu, à petit pas, à retrouver la marche à suivre. Il me sort de ce mauvais pas interdit. Alors, le sourire aux lèvres, je mets mes petits pas dans les grands et je me dis intérieurement :
"Un petit pas pour l'humanité,
un grand pas pour Yann Meynier."

Le troisième rien, c'est le ... silence (à méditer).

Allez, caresses et bises à l'œil !

Revoilà la si talentueuse Rokia Traoré, qui, à force de le répéter à fini par vraiment être Zen. La durée de la chanson l'atteste, passant de trois minutes à huit, essentiellement par la grâce de son tempo lent !