vendredi 25 décembre 2015

Mémoire de yoga n°20


"L'écoute: suite."
- Quoi, qu'est-ce que tu dis ? ... les couteaux suisses, c'est vrai que c'est pratique !

... Il faut examiner les phrases dans leur contexte. Une phrase dans un contexte signifie quelque chose et dans un autre, elle signifie autre chose. Il y a des personnes qui parlent toute la journée et qui ne sont pas comprises.
" - Cela marche ton flirt avec Jean-Louis ? demande une étudiante à une camarade de cours.- Non. Il est vraiment d'une timidité qui confine à la bêtise ! - Comment cela ? - Et bien, hier soir, nous étions seuls sur un banc public. Il s'est enhardi à me murmurer à l'oreille : "Je vous aime", en posant une main sur mon genou. Moi, je lui ai susurré : "Plus haut !" ... Alors, il m'a hurlé dans l'oreille "Je vous aime" ...
C'est une bonne leçon. Les gens comprennent subjectivement, si bien que lorsque tu parles, chacun de tes interlocuteurs comprend à son niveau. Ce qui veut dire qu'il faut faire bien attention à ce que tu dis. Cependant, il est presque impossible de maîtriser et de diriger cela. Tu parleras à un niveau et l'on va te comprendre et t'interpréter à différents niveaux.
" - Maître, qu'est-ce que la vérité ?- Prends la vérité et jette la au fond d'un puits !Mulla Nasrudin, qui est le disciple, sort et sur le conseils de son Maître, prend une femme qu'il connaît bien et la jette au fond d'un puits. Le Maître lui demande la raison de son acte. Mulla :
- C'est parce qu'elle s'appelle Vérité !
 
"Mulla Nasrudin" d'Idries Shah
A son niveau, il a compris qu'il fallait jeter une femme nommée Vérité dans le puits.

"S'accorder" un moment pour s'harmoniser. Pour ça, il n'y a rien de mieux que le "diapason laryngé" ! - Docteur Tomatis, parlez-nous de ce "diapason".
- Lors de l'émission correcte d'un son, le larynx s'accole à la partie antérieure de la colonne cervicale. Cette dernière, excitée du fait des vibrations transmises au larynx par les cordes vocales, se met à chanter, et à chanter pour son propre compte.
En effet, le larynx, en la circonstance, joue le rôle d'excitateur, tout comme le font les cordes d'un violon. C'est la corde qui vibre et le violon qui chante. La colonne impose dès lors sa présence en introduisant sa résonance spécifique liée à sa structure osseuse.







Le malentendu : le "malin tordu" !
De quelle boite à malice sort il, celui-là ?
"Le malentendu s'installe chaque fois qu'à partir d'un fait ou d'une question nous répondons par un dialogue en conserve, un dialogue explicatif, au lieu d'écouter les sentiments réels, le vécu intime."
Jacques Salomé
Le dialogue en boite fait de nous de faux-vivants :
"Chaque équivoque, chaque malentendu suscite la mort; le langage clair, le mot simple, peut seul sauver de cette mort."
Camus ("L'homme révolté")
L'homme révolté pacifiste utilise son diapason pour se calmer. Ainsi peut-il ensuite clamer haut et fort que :
"Mal nommer les choses, c'est contribuer au malheur du monde."
Et Montaigne, le penseur "équitable", que dit il ?
"La parole est à moitié à celui qui parle et à moitié à celui qui écoute."
"Mot-dit mal en tendu" ne connaît pas "Yogi bien détendu". Yogi bien détendu afin d'éviter tout mal en tendu pratique et cultive la conscience, l'écoute, l'attention et la disponibilité. Le yoga rend l'esprit plus clair, c'est déjà ça !
"Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez comprendre,
ce que vous voulez comprendre,
et ce que vous comprenez,
Il y a au moins neuf possibilités de ne pas s'entendre."

Voilà, il paraît que certains aveugles lisent en braillant, ce qui a pour effet de réveiller les sourds qui dormaient sur leurs deux oreilles. Comme à leur habitude, les muets ne disent pas un mot mais ils n'en pensent pas moins (m'enfin, c'est Desproges qui disait ça, Meynier lui a emboîté le pas, le fameux "pas ... comme il faut") !!!
Allez ! Merci à Jodo pour les blague
A bientôt.


vendredi 18 décembre 2015

Mémoire de yoga n°19



- Coûte que coûte, homme, il faut que tu écoutes.
- Ouïe !

Docteur Tomatis :
- Entendre, c'est sentir; écouter, c'est percevoir.
Entendre, c'est subir gentiment le "ronron" du discours de l'autre.
Écouter, c'est désirer absorber son discours.
Tendre l'oreille, c'est tendre le corps comme c'est inviter tout le système nerveux à entrer dans cette dynamique particulièrement active, agissante, mobilisant notre corps et notre pensée. On offre alors son oreille, son corps et son système nerveux au message musical ou verbal que l'on désire intégrer. Celui qui émet un son se voit conduit à devenir du même coup le propre auditeur de ce qu'il énonce. Mais cet homme émetteur-récepteur est-il apte à écouter son dire ?
Tient-il à se percevoir tel qu'il est ?... Qui accepte de se découvrir face à lui-même, face à sa propre voix, face à son réel personnage ?
Et pourtant, bien des problèmes seraient simplifiés sur le plan du quotidien, si le langage pouvait permettre à l'être humain de se référer à lui-même. Celui qui pourrait faire un transfert sur lui serait sans doute libéré de bien des dépendances : celles du passé (ses amarres parentales), celle de l'accrochage à un tiers, au lieu de se trouver solidement enfermé dans une relation de sujétion vis à vis d'un thérapeute.
En effet, le grand thérapeute n'est-il pas secrètement caché en chaque homme pour peu qu'il ose le rencontrer, l'écouter en somme ?


- "L'idéal du sage est une oreille à l'écoute" disait déjà Sirac.
- Exact ... C'est n'être plus en mauvaise posture, c'est à dire en état de "mal habitus" ou de "maladie".
Être en santé parfaite, cela voudrait dire à l'écoute totale.
Or, les individus en écoute totale sont très rares. "Écoutant total", cela signifie avoir la conscience éveillée 24 heures sur 24, à  l'écoute de tout. Petit bilan : combien de temps passé en éveil la veille ? Par exemple, on a l'impression d'avoir vécu 1/2 heure et non pas 24 heures, beaucoup de choses se sont passées à côté de nous. Or, l'écoutant total adhère à chaque seconde et chaque seconde devient une éternité, on allonge le temps autant qu'on veut.
- Alors on a une vie plus intense ?
- On a une vie plus intense et c'est le but recherché.
L'absence d'écoute est la source de tous les malentendus psychologiques, sources inépuisables de discordes qui épuisent l'énergie humaine. Le psychisme agit sur l'audition aussi bien que l'oreille intervient sur le psychisme. Par le biais de l'oreille, nous avons un effet sur la voix dont on sait qu'elle est souvent le reflet de l'âme.








"Ne vous lassez pas d'écouter, parce qu'on apprend à parler en écoutant les autres." 
Proverbe oriental


En fait, dans ma vie, j'ai souvent musclé mes oreilles, peut-être parce que j'ai aussi souvent muselé ma parole. Lorsque j'étais môme, j'étais timide, comme on ne m'entendais guère, je passais mon temps à écouter les autres, surtout les comiques ou les fantaisistes.
Dans les discutions, je glissais des plaisanteries avec parcimonie puis plus tard, dans ma vie professionnelle, avec "par ici la monnaie" !
"Celui qui sait écouter deviendra celui qu'on écoute."
Ptahhoptehp
Qui aurait pu  penser que pour me soigner de ma timidité, je tisserais des liens avec des fils d'histoires, deviendrais conteur, chanteur, musicien et écrivain blogueur blagueur, comme si de rien n'était et comme qui rigole ?
"La connaissance parle, mais la sagesse écoute."
Jimi Hendrix
Ouvrir les écoutilles !
Dans ma vie, j'ai fait de bonnes moissons de sons qui m'ont fait gagner du blé. J'ai récolté de l'oseille grâce à mes oreilles et "âme et voix" bizarres.
Mon parcours pro est atypique, par rapport au jeune homme de vingt ans, sauvage et craintif que j'ai été, j'ai négocié bien des virages (de ceux qui rendent sage).
Ce chemin de vie me ressemble, c'est celui parcouru par un épicurien qui préfère les si essentielles courbes sensuelles aux lignes droites si prévisibles. Pour devenir conteur musicien, contournant mes peurs, je me suis transformé en "vire-tu ose" de la parole, en concertiste "insoliste" qui chante clair et rond, en yogitariste avec plusieurs cordes à son "arc" !
"Qui parle sème, qui écoute récolte."
Pythagore
Écoutez voir, lorsque j'étais gosse, je me souviens avoir vu dans la télé des années 60 un gugusse qui  nous mettait la puce à l'oreille en disant :
"- Écoute, écoute, écoute ... "
Il prenais une voix aiguë quand il disait ça, il s'appelait Roger Nicolas.
Écoutons nos tons "ah ! mais lit" mais aussi le solaire "Philo" Sollers :
" ... les mots gueulent tout seul, il suffit de les écouter en soi."
Amélie Nothomb
"Il faut écouter ... Parler, écouter, écrire, tout ça c'est exactement la même chose. Les tableaux s'écoutent aussi. Ils sont faits pour être vus mais plus encore pour être écoutés."
Philippe Sollers
Allez d'accord, je laisse le mot de la fin à Pierre Dac :
"Écouter les autres, c'est encore la meilleure façon d'entendre ce qu'il disent."
Bye-bye !



vendredi 11 décembre 2015

"Kalimba contre Kalashnikov"







Kalimbaba cool !
Ce "piano à pouce", instrument enchanteur, enfanteur de sons cocons et coquins, semeur de notes pouponnes (sa sonorité évoquant la "boite à musique" nous ramène à notre petite enfance) qui sonnent et résonnent dans toutes les zones de notre corps. Il suffit de le poser sur les genoux pour sentir que les vibrations se baladent en nous par conduction osseuse.
C'est un noceur anti-noirceur, un anti-douleur qui met de la couleur dans nos vies. Il happe tout ce qui nous pèse. Il nous met à l'aise !

En Afrique, c'est le portable porteur du griot, il allège sa charge et son cœur (pas besoin de batterie, il apaise, c'est un véritable "peace-maker") !
Le griot va de village en village raconter des histoires sans âge. Pendant le trajet, ses pieds font bien des pas et en même temps, ses mains jouent de la Sanza ou du M'bira, de la Karimba, de la Kalimba (selon le pays concerné : Cameroun, Sénégal, Kenya ou Afrique du Sud).
Et c'est comme ça, que sous "l'arbre à palabres", ce facteur phraseur vient donner des nouvelles de villages voisins ou plus lointains.
Et c'est sous le Baobab, que ce musicien conteur réveille les imaginations avec des contes qui ont traversés les siècles et ont permis aux hommes de dépasser leurs peurs !
"Là où la pensée a peur, la musique pense."
Pascal Quignard
Dans mes années "Éveil musical", être griot, c'était un peu ça mon boulot (sauf pour la fonction de facteur). Lorsque les marmots me voyaient entrer dans l'école, je les entendais dire :
- Y'a Yann qui vient avec sa "game-boy" à la main !
Je me souviens que parfois je réussissais à éveiller l'intérêt des "marre-mots" pour le langage et les jeux de mots. Par contre, souvent je réveillais les "marmot-tes" par le jeu avec les instruments. Avec les "mot-mes", on passait de bons "môments" à inventer de véritables paysages sonores.
Les jours de chahut au bahut, de bazar bavard, de tohu-bohu, de charivari, les Kalimbas étaient toujours bien efficaces pour réguler les ambiances agitées.
Quand t'es dans le désert et que tu te demande à quoi tu sers, sort ta Kalimba de poche et cherche des notes qui sèment (même dans le "désert de Capdevielle") des graines dopées de paix !!!
Bon à savoir : si l'on joue trop fort, sans sourdine, y'a du monde qui se radine. La preuve, cette photo de Yann Arthus-Bertrand :




L'avis des "Bantous" ("Les humains" en kongo).
Pour les "Bantous" chaque lame de la Kalimba représente une phase de la création du monde.
Saïdou Abatcha, conteur d’origine camerounaise, nous parle des pouvoirs du "Piano à pouce" :
« Il est dit dans la mythologie bantoue que Dieu créa les minéraux, les végétaux, et les animaux, en jouant de la sanza et que tous les êtres vivants cohabitaient dans une harmonie parfaite. Puis, un beau jour lorsqu’il joua, son instrument s’étant malheureusement désaccordé, jaillit alors une fausse note qui donna naissance à l’homme. L’homme se multiplia et perpétua alors la disharmonie qui était à son origine. Peut-être, semble t-il, avons nous à remettre de l’harmonie dans ce monde tourmenté et la kalimba peut nous y aider !… »

Sanza-Kalimba même combat : rendre l'homme meilleur, plus juste, mieux accordé, bref, plus "Bantou" !
"Quand l'homme pense, Dieu rit !"
"L'homme est un animal grotesque."
L'homme, fausse note mal notée par le prof Lacan.


Kalimbaba yoga des doigts mais pas que ...
Avec son accordage (dit "pentatonique") qui donne la pêche , même si la pente est tonique, elle parait douce. Sur les chemins africains cahotiques et "cacao" qui cabossent les voitures, cocasse le griot rit haut et fort. Pour lui, ça marche, ça roule, ça va de soi !
Kalimbaba est là, qui lui donne sérénité et joie !

Vous cherchez un idée pour un beau cadeau de noël, estampillé "yoga (des pouces*) et musicothérapie", le voici le voilà :






* ou "Yoga des pousses" : à pratiquer avec les enfants.
Prendre la posture de l'Arbre (en équilibre sur une jambe), laissez au pied le temps de s'enraciner (de la plante, sentir pousser des radicelles, non pas des radis au sel et pas plus au Sahel, puis des racines qui vont en profondeur chercher l'énergie de la terre), sortir de  sa poche, la petite kalimba si puissante qui chante et enchante. Faites de l'amusique et restez en équi-libre comme l'air que vous jouez (de préférence plutôt relaxant et au tempo lent).


Chi (énergie vitale, se prononce KI) contre K.O (énergétique : la COP, énervé-tics ; le "F. Haine") ?
Ce dimanche 13 (heureusement, ce n'est pas un vendredi) Décembre 2015 :
Le régional vote anti-toqué du "K.O".
Et au quotidien :
Le K-die "youkaïdi bio" (lire article précédent) et le son K-limba Ké si beau !!!


"Art-dit", joyeux lurons, ne lâchez pas "l'affaire" (la Kalimba que vous avez en mains).
"Adichats" !
- Kès Kil a dit ?
- Il a dit ; "Chats", ça doit être du Bantou !
- Si ça se trouve, ça veut dire "Au revoir" !


vendredi 4 décembre 2015

"L'ère de rien : écho COP21"



"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas."
Victor Hugo

"Olorime" :
A l'ONU, oh ! boite à paroles : rendez-vous étonnamment monotone !
Allons nu au bois "Taparole" ; Rendez-vous "et ton âme en mon automne" !


"Oh ! la frime" :
COP21 : Dans dix jours on ramasse les copies.
Les pays du monde sont réunis à Paris pour ralentir l'évolution du réchauffement climatique.
Chacun intervient pour dire son chagrin, pour maudire cette pollution qui fait que cette planète ne ressemble plus à rien.
A cause de tout ce CO2, on va avoir l'air de quoi ? Le CO2  c'est honteux et ça rend tout cracra, disent-ils.



Quel sera le bilan carbone de la COP21 ?
Et pourquoi ne parlez vous pas de ce qui est en cause, c'est à dire du système pas salement "cracra tête de liste" mais aussi et surtout "cacapitaliste" ?
N'oublions pas que "chier" est l'anagramme de "riche" et que, comme on ne joue pas dans un système gagnant-gagnant et bien on se fait tous ...... les uns, les autres !
C'est vers un genre de "vélorution" ou de "rêve-évolution" qu'il nous faut aller, si l'on veut vivre en paix dans un "si je t'aime" ma planète !
La vélorution "ça roule" empêchera peut-être que ça tourne en rond, avant que ça ne tourne mal et que notre relation avec la terre ne tourne court !
Mais heureusement, tous ces chefs d'états révoltés et déterminés vont intervenir.



"Robot-COP" :
La COP21, protégée par l'armée, tire ... la sonnette d'alarme, alors nous voilà rassurés : la planète est sauvée !
A propos d'armée, un chiffre, celui de la sécurité de ces 150 chefs d'états accompagnés de leur suite :
120 000 agents de protection ("Casques bleus", militaires, policiers, gendarmes, vigiles privés ... ). Quelle avalanche de moyens, quelle tornade de brigades, quelle tempête anti-fête, quelle tourmente déprimante, quel ouragan de bons sentiments !!!
"Cop" aux U.S.A ne veut-il pas dire "flic" ?
La COP , c'est du vent, elle ne manque pas d'air. Elle s'agite pour faire impression.




"Virelangue" :
Scoop COP too hot !
COP au top écope d'un flop pop puis flapie flippe !

"Si on met autant de moyens pour protéger la planète que pour protéger les dirigeants, c'est bon, on est sauvés !"
Christophe Alévèque

"Maoiste ou masochiste ? Choisis ton camps camarade !"
L'espoir viendra de la base, de l'individu solide et solidaire. Il existe déjà de nombreuses initiatives alternatives. Moa, je fais du détournement de Mao, comme pacifiste je change le fusil en caddie et je reformule la fameuse citation à col chinois :
"Le pouvoir est au bout du caddie."

S'il est vide, je suis livide et je crève de faim.
S'il est plein à craquer, je craque, croque et je me plains.
Je peux agir de différentes façons. Côté caddie, je peux oser doser, manger moins et mieux. Je peux aussi acheter ailleurs, aller à la "Biocoop 21" ou au marché bio, faire parti d'une aimable "Amap" (direct de producteur à consommacteur) ... (excès taira) !
"Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent plus pour que ça ne se vende pas."
Coluche




Le pouvoir est en chacun de nous, nous sommes tous de petits colibris.
- Oui, mais face aux gros calibres, nous sommes trop petits, on ne peut rien faire !
Non, au contraire. Prends l'exemple du moustique, il est vraiment tout petit et malgré cela, il a un grand pouvoir de nuisance.
Si chacun fait sa part (juste faire son "métier d'être humain" comme  aurait pu dire Camus), on ira vers le partage, véritable bouée de sauvetage pour le genre humain !
Comme dit le proverbe :
"Porte ouverte garde la maison."
Je dirai même plus :
"Porte toute verte garde la raison."

- T'as toujours autant soif d'idéal, ne crois tu pas ami idéaliste que notre futur ne soit compromis ?
- Bien entendu, mais raison de plus pour ne pas se laisser abattre.
Soyons lucidéalistes éclairés et ...
"Vivons heureux en attendant la mort." (Desproges)
Il y a ceux qui montrent l'obscurité et ceux qui allument une bougie !
Allez, à bientôt et n'oublions pas que :
"Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres. Nous l'empruntons à nos enfants."
Proverbe indien

Crédits illustrations (par ordre d'intervention) :
Bertrams, Coco, Riss, Rodho et pour la photo Yann-Arthus Bertrand !







vendredi 27 novembre 2015

"Espère et respire"


"Ne rien faire, c'est être présent à tout."
Christophe André

L'autre jour, assis sur mon zafu (coussin zen), en mon "phare intérieur", je m'ai dit ...
- Corrigeons, cornichon, on ne dit pas "je m'ai dit" mais plutôt : "je médite".
- Bon, je reprend ma phrase :
... En mon "fort intérieur", je mot-dit ...
- Mais bon sang ! cela ne s'écrit pas ainsi, mais plutôt ; "je maudit". Tiens, ami "dourak-cuire", j'anticipe la suite : je maudit-sillonne ..." en chantant "Allons enfants de la patrie ..."
- Tu as tort correcteur, je préfère le plus simple et plus juste "je m'écoute" et le moins sanglant "Allons enfants de la batterie .... !"
Mais au fait, que signifie "dourak"?
- C'est du russe, cela se traduit par abruti, hihihi !!!
L'état nous encourage à chanter la Marseillaise, cela ne m'enchante guère. Je préfère écouter la version de Django et Grappelli. Et si l'on me laisse le choix, je chanterai plutôt "l'Ode à la joie" de Ludwig Van Beethoven ou "Imagine" de John Lennon !
J'ai soif d'idéal mais je reste réfractaire à "qu'un sang impur abreuve nos sillons".
L'époque est déjà assez cinglante, sanglante pour ne pas en rajouter. Les cinglés sanglés qui s'explosent ne sont pas sensibles à nos symboles (le gouvernement propose de placer en façade de maison des drapeaux bleu, blanc, rouge).
A mon humble niveau, je ne peux que continuer à suivre mon petit chemin de traverse, à me balader sur mon sentier de paix intérieure en chantant du chant harmonique mongol (un bonus de tonus), des chants grégoriens (qui m'apaisent, m'allègent de tout ce qui me pèse, vive le "Sanctus anti-Brutus) et des mantras joyeux (qui me rendent plus plaisant et plus présent).






Le 13 Novembre dernier, nous n'étions pas très à l'aise face aux barbares balaises. Aujourd'hui, dans les bars, on entend de faux durs dire :
- Faut leur mettre une branlée à toutes ces crapules et en plus, faut les humilier !
Ah ! t'inquiètes pas qu'en ce moment, tu les entend pas, ils se tiennent à carreau. Font moins les malins depuis que l'armée est dans les rues.
- T'as raison, Bébert, qu'on les extermine, qu'on en termine avec toute cette vermine. Allez Delphine redonne moi un verre de fine, dit Conan le bar-bar.
- J'suis d'accord avec vous, on n'est pas des mous du g'nou nous, qu'on les pende haut et court tous ces métèques, mais avant qu'on les pende par les pieds pendant un bon moment, rage-joute la serveuse nerveuse.

Bon, ça c'est de la mauvaise brève de comptoir, des zozos crâneurs jouent les z'héros sauveurs. Ce sont des paroles même pas drôles de zigomars assoiffés... de vendange et de vengeance.
Revenons à la réalité, les terroristes ne demandent que ça : que les esprits beaujolpif, donneurs de baffes et de bourre-pif, s'arment et sèment la zizanie un verre anisé dans le nez.
Je connais la question, je vis à mon corps défendant avec une terroriste qui a bu et qui abuse (Miss Parkinson). Afin qu'elle ne me déstabilise pas trop, je lui donne ce qu'elle n'aime pas :
- Le yoga, bonjour les dégâts, dit celle qui ne porte pas la douceur dans son cœur.
Mais pas n'importe lequel, il lui faut, pour la gêner, du yoga pacifiste.
Parce qu'elle est un peu sorcière (c'est son côté "Baba yoga"), elle apprécie les "baba-speed" et les yogis fakirs (tu leur parles de plaisir, ils te répondent : "des clous, tu peux toujours courir").
Miss Parkinson : ses désirs font désordre !
Le yoga est un art de vie. Il se pratique avec humour, amour, douceur, lenteur, aisance, cohérence, "bons sens", non-violence, présence, innocence ("innocent" signifie : celui qui ne nuit pas) ...
Comme aurait pu dire Lafontaine (de jouvence) :
"Simplicité et ancrage valent mieux que force ni que rage."


"Opération réussie, patient décédé."
Gare : simplicité n'est pas raisonnement simpliste (genre celui de Bébert Brutal ou celui du Front National).
A part ça, la vie est belle et c'est tant mieux.
" Le simple vit comme il respire ... Simple comme l'air, libre comme l'air. Il ne se prend ni au sérieux ni au tragique. Il suit son bonhomme de chemin, le coeur léger, l'âme en paix, sans but, sans nostalgie, sans impatience. Le monde est son royaume, qui lui suffit. Le présent est son éternité, qui le comble ..."
André Comte-Sponville
Allez léger et respirez bien.
Bon vent !

vendredi 20 novembre 2015

"Même pas peur"





"Avoir peur, c'est aimer. Faire peur, c'est haïr."
Félix Leclerc

"Méchant se tait" !
Vendredi 13 Novembre : dire que c'était la journée mondiale de la gentillesse. Vous imaginez ce qui aurait pu se passer si, à la place, on avait vécu une journée de la haine.
Vendredi 13 : tout est possible, même le pire. Mais avant de dérouiller, laissons se dérouler la journée gentille :
"En corps heureux" au petit déjeuner, de belles perspectives de fête en tête, ce soir, on va s'éclater avec les"Eagles of death metal" au "Bataclan".
A l'heure du "dîner" (comme dirait "Félix" Leclerc, puisqu'au Québec, les trois repas se nomment : déjeuner, dîner et souper) "tutto va bene" !
Mais plus tard, ça se gâte, vers l'heure du soir, il n'y a plus d'espoir, noir c'est noir, les aigris crient et les méchants chantent :
- Marre des gentillesses, des caresses, on en a soupé des bons sentiments et du gnangnan.
Les amers de l'amour, semeurs de peurs et de pleurs, les affamés sanguinaires n'ont pas eu leur goûter alors ils vont se venger :
- J'en ai plus rien à foot de la vie et de toute façon, le prophète a dit que les pelouses de stade, c'était "tas de boue" !
- Comme la musique, c'est juste bon pour ces impies hippies, ces hystériques hard- rock, ça va leur faire un choc, quand on va faire plus de boucan qu'eux au Bataclan !
- Et pis, ces chiens d'infidèles buvant un coup à la terrasse de café, on va les faire avaler de travers. Vont pouvoir boire à not'santé, tous les coups ... de feu, toutes les bastos qu'on va leur envoyer gratos.
- Ca va foutre la pétoche à tous ces mécréants de la bastoche.
- Et même dans le monde entier si moche !
Ces tueurs suicidaires, ces "allah akbarbares" en kalash, drogués au clash, vont installer le sacre du massacre et le nouvel-âge du carnage : 129 morts.
Quel vacarme, quelle rage !!!




"Tout est bruit pour qui a peur."
Sophocle

Pour lutter contre cette idéologie de zombie, qui vise juste pour flinguer nos principes démocratiques, mieux vaut ne pas tomber dans la peur. Car c'est justement là ou les terroristes veulent nous amener. Attention haute-tension, terrain miné, car l'air de rien, si l'on tombe dans le piège de la parano, on termine l'insupportable travail d'épouvantail entamé par ces racailles épouvantables !

"La haine est la conséquence de la peur."
Connoly
"La souffrance a ses limites, pas la peur."
Arthur Koesler

Dans les  médias, on ne parle à tout bout de champs (de bataille) que de guerre. De grâce, n'en jetez plus. Si Paris a effectivement vécu des situations de guerre, nous ne sommes pas en guerre. Il faut savoir raison garder.

"La peur, une arme primitive mais efficace."
Pauline Michel
"Ne nous vautrons pas dans la vallée du désespoir ... Je fais un rêve ..."
Martin Luther King





La démagogie extrémiste ("F.haine") met de l'huile sur le feu et envoie la démocratie au pilori.
Calmons le "je" et clamons le principe :
"L'individualisme rend indépendant et le collectif rend fort."
Comment réagir face à ces "kamikazes de vide" qui s'entêtent à vouloir nous faire perdre la tête ?
Mais avec son cerveau bien sûr, c'est la meilleure arme anti-terroriste qui existe !
Malgré tout, restons S.P.I (Souriant, Positif et Intelligent) !
Mais revenons à nos K psy.
Faut-il jouer avec ces produits toxiques ?
Faut-il jouer avec le feu ?
Et ce feu de fou, qui l'a un jour allumé ?
Des décisions historiques "empiriales" n'ont elles pas été le fumier sur lequel s'est développé ce poison hystérique et fatal ?

"La peur fait de nous des tièdes ... Elle nous avilit."
Philip Roth
"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."Beaumarchais
"La peur est ce qui rend méchant. La méchanceté est ce qui fait peur."
E Drowermann

Dire que c'était le jour de l'amour, que n'aurait-on pas vécu si on avait prévu le jour de la mort !!!
M'aime pas ? ... même pas peur !!!

Crédits dessin :  Coco, Berth et Joan Sfar.





Namasté !



vendredi 13 novembre 2015

"L'amusique au logis"


"Silence,
le bruit d'un oiseau
sautillant sur les feuilles sèches."
Haïku de Ryushi

Cela fait un certain temps que je traîne cette idée dans ma caboche : et si je réunissais quelques amis en vue de faire de la musique , juste pour le plaisir de se faire du bien.
A la recherche de notre petite musique intérieure, vivre l'expérience d'un matin malin, créatif et récréatif à découvrir nos talents respectifs.
Ensemble, voyager pour prendre le vrai, à peu de frais, avec pour seul bagage un peu d'intuition, d'imagination et de lâcher-prise sans laisser-tomber.
Passer un bon moment d'improvisation sonore et musicale et pour un temps oublier ce monde immonde de dingue qui se déglingue de partout.
Alors, tel des savanturiers à l'esprit ouvert, tissons des liens pacifiques et suivons le fil de nos histoires. Faisons confiance à nos "anima", à nos valeurs féminines, véritables tisseuses de bonnes aventures !
Loin du train-train du "cot-cotidien", avec entrain, à notre allure, en une heure partir et revenir. Destination "soi-même" (pas de promo, que de l'égo et du bon, du constructif qui s'assemble, du je de légo) !




Où ça le paradis ?
Par ici, à Andernos, presque au croisement de la-venue de conte et de la rue des pinsons, proche de l'impasse du colibri, petit oiseau qui face à la déroute écologique, "fait sa part" (lire message "Pierre Rabhi").
Entrer dans le mini-bois en faisant entendre sa voix et en bout de chemin, être accueilli par "hérisson frondeur" !
Porte d'entrée sans vous frapper, essuyez vos idées noires de monde sur le "paille à son". Dessous celui-ci, déposez vos soucis et n'oubliez pas votre petite dose d'ennui (ce qui vous gêne, ce qui vous nuit).
Vous pénétrez sans peine dans la maison bio, la demeure vivante, vibrante où rêvent certains arbres : le douglas, le cèdre du liban et le pin des landes.
Prendre l'escalier "rend-barde" et rejoindre le "Yogatelier musical", vous serez reçu par l'hubert-lulu du coin, Yann Meynierstrel, l'homme oiseau-chat avec son côté pas pacha, son yoga chalutaire chatoyant, sa muse écho thérapie qui associe sons félins pour l'autre.
Ce drôle d'oiseau rare, gai comme un pinson, à l'esprit ébouriffé comme un geai qui va à la chat-teigne sera là, comme un oiseau sur la branche, à l'aise pour vous montrer sa case à sottises sonores. Ce solitaire solidaire, ce cloch'art céleste veillera à ce que rien ne cloche et à ce que tout sonne juste !!!

Vous vous accorderez :
- un moment de répit.
- une pause salutaire.
- comme un instrument.
- pour dire tous ensemble que la vie est belle et que c'est tant mieux !!!




Et aussi pour trouver que le haïku de Bashô vaut bien celui de Ryushi ou pour dire que celui signé Y.M est un "content-pour rien" loin du conte et sans-zen.
Mais moi dans mon cœur de rockmantique, de sage sauvage, je ne suis pas vexé parce que je sais qu'il y aura toujours quelques voix qui crieront au "zenie", qui auront un véritable "haïku de cœur" pour ce haïku farceur écrit à la va-vite afin de terminer cette chronique dans les délais !

"Vieille mare,
une grenouille plonge,
bruit de l'eau."
Bashô

"Qui s'y lance ...
plonge dans l'onde ?
tintinnabule la cloche."
Y.M

Allez, bande de poètes, à bientôt, caresses et bises à l'œil !

Pour ceux qui viendront à ma boum (boum badaboum), ma surprises-party (où l'on s'épate entre potes), rendez-vous le 14 Novembre à onze heures.
Bon "amiversaire" à tous ceux qui sont de sympathiques natifs du 14 Novembre !





"Un papillon passant ...
la grosse cloche du temple
bouge légèrement !"
Y.M

Voilà, un dernier haïku pour la route. Les haïkus illustrés le sont par la grâce d'Erwan Le Gal.

vendredi 6 novembre 2015

"Journal des fins"


Défunt journal :
Au bout de vingt ans de "journal intime pour tous" (1986-2005), je décidais de ne plus continuer de tenir mon journal peu banal, tout simplement parce qu'il commençait à devenir bancal. Les dessins "Charlie" prenaient le dessus, mes écrits réduits se contentaient de les commenter.  Par cette affaire, je n'étais plus guère excité.
Et si, juste pour ce message, je reprenais l'idée de l'écriture au jour le jour ?

Samedi : Jour "allo-ouine".
En musique traitons le triton de tous les noms :
Impie, diabolus, pervers, détraqué, déviant, mécréant, racaille ...
Mais tout d'abord, le triton, qu'est-ce que c'est ?
Le triton est un intervalle surprenant, dissonant qui peut se révéler agaçant, voir stressant !
Jouez donc en même temps les notes FA et SI, vous "m'endirez" des nouvelles (notes).
C'est un intervalle de quinte diminuée ou de quarte augmentée !
On le trouve dans certains chants grégoriens  (huitième siècle). Mais aussi dans l'intro de la "Danse macabre" de Saint-Saens. Stravinsky et son Oiseau de feu ont bien joué avec l'intervalle du diable !
A la fin du Moyen-âge, l'église l'interdit.
Il crée débat et des oh ! d'horreur ou d'admiration, les avis sont tranchés :
Il y a les gens attirés (les guitaristes de "rock métal") pour qui cela ne manque pas d'attrait et les "atterrés" pour qui cela manque d'intérêt et les enterrés qui ... ne se prononcent pas !
En musique, je n'apprécie pas vraiment tout ce qui est prévisible, j'aime être surpris. J'ai le goût de l'incongru, du bizarre. Mais gare au bazar trop bavard du bizarre systématique. Comme dans tout, c'est la dose qui compte, trop c'est trop, il n'y a plus de surprise. Et puis, comme vous le savez, tout se transforme. Le triton, il faut savoir l'accompagner, le placer au bon moment et alors là, l'étonnant devient épatant !
Cette vidéo illustre bien mon propos "ma non troppo" :






Dimanche : Tous sains ?
Si certains sont à terre et dépités, d'autres sont sous terre et sont d'épitaphe !
Pour ma part, j'aimerai que sur mon urne funéraire, on grave ces deux épitaphes légères de mon invention :
"Conteur : remis à zéro."

"Son conte est bon, le conteur occis !"

Lundi : l'autre pas !
Le jour de s'âme hors, un centenaire cent ans la mort sûre, dit :
"J'ai peur, mais quand faut y aller, faut y aller !"
Puis l'ancêtre à l'épitaphe s'étouffe, tombe-tombe comme une feuille d'automne.

Mardi : Credo de mort à crédit.
Au kiné, mortel ennui, sur le vélo, j'appuie sur la pédale et trouve cette pensée :
"Mort : échéance de fin de moi !"
Je me suis dépensé sans compter, je suis mort de fatigue !

Mercredi : radio radieuse ?
Télé pris au jeu de la technologie, avec ma nouvelle télé, je vais pouvoir mettre les petits plats dans l'écran ! Avec l'hdmi, je vais pouvoir lire mon blog à l'aise et d'autant plus apprécier les dessins et vidéos des messages.





- Télé l'ampleur de la fracture de hanche, et maintenant ... ? semble dire ce lapsus d'impatience fait en cours de yoga :
"Réparez euh repérez la hanche gauche."
Demain le radiologue dira à ma mère (86 ans et col du fémur brisé) si elle a une bonne ligne de hanche, ligne de chance ou pas !
J'ai tapé "Réparez" (il vous faut rester parmi nous et continuer à réparer, à muscler cette jambe), mais oralement, on peut aussi entendre :
"Réparée ... cette hanche réparée va vous permettre à nouveau de gambader dans les prés. Préparez vous à sortir bientôt."
En début de séance, pendant la visualisation du "Vent qui chasse les nuages gris" (une respiration profonde pour chaque nuage gris souci), je pense à ce proverbe anglais si vrai, si rafraîchissant :
"Each cloud has a silver lining."
(Chaque nuage a une doublure d'argent).


                                                     Dessin de Claude Serre

Jeu dit : les jeux sont faits.
Alors vivons heureux en attendant la mort. Soyons rutilants et utiles pour les choses légères et futiles, légers pour les causes graves.
Vivre en "absurdie" parfois cela peut faire du bien. Cela déconnecte le cerveau rationnel et permet au cerveau poète de s'exprimer. C'est la fonction du koan japonais, de l'humour nonsense britannique, du n'importe koan belge ou "meynieresque" :
"Il vaut mieux mourir de rire que de son vivant."
Ou bien on philosophie sur le grotesque, tel Goethe :
"Une vie inutile est une mort anticipée."
Un koan zen :
"La lumière existe dans l'obscurité. ne vois pas avec une vision obscure."

Vendredi : c'est la fin ...
Tu sais tes proches dans la joie et toi tu pleures.
Fais sourire ta vie afin qu'au bout du conte, tu puisses te dire :
"C'était une belle histoire !"
Tu meurs dans la joie, tes proches te pleurent !
"Une vie bien vécue nous mène à une mort paisible."

Armes bannies, vivre en harmonie, vivre en paix, tel un Gandhi :
"Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre."

... du message, vivre "Gandhi" grandi !

Bonne nouvelle : après cinq mois d'hospitalisation, ma mère sort pour prendre l'air et vivre une nouvelle vie en Lozère ! Youpi, le calvaire se finit, Elle ne pourra pas danser la polka mais la danse macabre avec le déambulateur prend FIN !!!




A bientôt !


vendredi 30 octobre 2015

Mémoire de yoga n°18

L'oreille, par Tomatis.


... Au  début de mes recherches, j'ai constaté que certains sons, les sons filtrés, "allumaient" le cerveau plus que d'autres. Un jour, j'ai eu la chance de rencontrer des moines tibétains; quand ils ont entendu les sons filtrés, ils m'ont expliqué que, dans le dernier stade du Raja-Yoga, on doit s'entraîner à la perception des sons dits inaudibles. L'audition des sons filtrés correspond exactement à ce stade ultime du Yoga. Depuis 7.000 ans, ces gens travaillaient sur la même chose !
En outre, la perception des sons dits inaudibles doit traditionnellement se faire par l'oreille droite. Or, on sait aujourd'hui que, si les deux oreilles entendent, seule la droite écoute. Les deux nerfs récurrents (un pour la droite et un pour la gauche), sont de longueur différente. Le cheminement des influx neuroniques est plus court du cortex à la paroi laryngée droite.
De ce fait, dans le circuit d'auto-écoute reliant l'appareil auditif au larynx, l'oreille droite va se trouver plus proche des organes phonatoires que la gauche.
Un chanteur dont l'oreille droite est lésée ne peut plus chanter juste. Par contre, si vous lui perturbez l'oreille gauche, il chante avec plus d'aisance.
- C'est pour cela que l'on peut voir certains chanteurs d'opéra placer une main sur l'oreille gauche lorsqu'ils chantent ?
- Oui, on entend avec les deux oreilles, mais s'il faut reproduire (c'est à dire intégrer et donc "écouter"), on passe par le côté le plus court, l'oreille droite. Un enfant ou un adulte est réalisé lorsqu'il est droitier jusqu'à la gauche.
- L'oreille gauche servirait donc de contre-poids pour permettre un équilibre auditif, une relation yin/yang en quelque sorte ?
- Oui, les deux parties sont existantes, elles co-existent, elles sont inter-utiles.
- L'oreille droite est directrice. Elle est adroite.
- Etymologiquement, directrice signifie "à droite".
L'oreille "gauche" n'est capable que de suppléance. On peut entraîner l'oreille gauche à réagir aussi vite que la droite, ce qui demande du travail. Seuls les grands "écoutants" savent le faire, et ils sont peu nombreux.
- Donc, nos deux oreilles sont spécialisées. La droite vise le son, tandis que la gauche donne un panorama d'ensemble de l'environnement sonore (sauf pour les gauchers qui font tout à l'envers). Autrement dit, l'ouïe est un travail d'équipe : une oreille travaille pendant que l'autre surveille les environs. Il y a donc une hiérarchie entre les deux.
C'est pourquoi, quand on parle d'oreille, il n'y en a que pour une seule (tendre l'oreille, faire la sourde oreille, dire à l'oreille ...).
Vous dites "le corps n'est qu'une oreille, mais une oreille qui parle et qui chante", pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
- L'image du corps est la conséquence du langage, du chant.
Ainsi la coulée verbale, sonore, s'étale sur ces surfaces privilégiées que sont :
le visage, les faces antérieures du thorax et du ventre, les paumes de la main, la face dorsale de la main droite au niveau de la pince pouce/index, l'intérieur des membres inférieurs surtout au niveau du genou, la plante des pieds. Il est à remarquer que la posture idéale de cette offrande corporelle est obtenue dans l'asana du Lotus, si familière aux yogis.
Mais surtout, je constate que c'est pour offrir la plus grande surface de ces régions électives que la verticalité devient une obligation dans l'acte de parler, de chanter.
- Mais ma parole, votre raisonnement tient debout, l'oreille serait elle en cause ?

- Bien sûr, elle est le morceau de peau différenciée devenu le capteur principal qui entretient l'information acoustique. Elle est aussi le régulateur de l'équilibre par sa branche vestibulaire.
Joignant ces deux potentialités, elle assure la verticalité afin d'augmenter son efficience par son écoute cutanée. Elle innerve, en effet, toutes les racines antérieures de la moelle d'où émergent les racines nerveuses à l'adresse des muscles de tout le corps dont on connaît le rôle considérable qu'ils jouent dans cette posture si spécifique.
- Docteur Tomatis, qu'est-ce que chanter ?
- Chanter, c'est enchanter l'autre avec son corps, c'est jouer du corps de l'autre.
Posséder la maîtrise de sa voix revient en fait à jouer avec virtuosité d'un instrument qui n'est autre que le corps humain.
L'obtention du contrôle du corps est simplement une mise en condition de connaissances, d'attitudes et de postures dont les bienfaits ne manquent pas de se manifester sur plusieurs plans : c'est ainsi que l'énergie augmente, que la vigilance s'accentue en même temps que le degré de concentration s'accroît.
Le son dynamise et il y réussit d'autant plus qu'il est de qualité.







"On ne parle bien une langue que lorsqu'on l'entend bien, c'est à dire lorsqu'on peut analyser les sons et reconnaître le rythme de la mélodie linguistique." Alfred Tomatis

Après le yoga du visage (yoga du rire et marmas*), le yoga des yeux et celui des cieux (dévotion), le yoga de la narine, voici le yoga de l'oreille et de la langue !
Dans les temps anciens, à l'école, si tu tirais la langue, le prof te tirait l'oreille.
En yoga traditionnel, la posture du Lion te fait simultanément tirer la langue vers le bas et regarder vers le ciel.

Tirons nos "langues" vers le haut :
L'allemand n'entend pas comme le français et lui-même n'entend pas comme l'italien.
C'est à cause de l'impédance de l'air. Depuis des siècles, les caractéristiques du milieu ont façonné les langues.
"Parler une langue, c'est adapter sa propre écoute aux fréquences acoustiques de cette langue."
Tomatis
Certains peuples profitent d'un temps de latence auditif court. Du coup, ils apprennent rapidement une langue étrangère. Leur "diaphragme auditif" est grand ouvert parce qu'ils baignent dans une large plage de fréquences sonores. Le tableau ci-dessous nous montre quelques différences dans les "bandes passantes" (fréquences). "Boljémoi" ! le russe voit grand et il écoute sans que cela ne lui coûte :




Du point de vue fréquence, pas étonnant que français et anglais ne s'entendent pas et qu'ils ne parlent pas la langue de l'autre. Les clichés ont la vie dure. Ainsi, le français plus nerveux et le britannique plutôt flegmatique ne seraient pas sur la même "langueur d'onde" !

* Marmas : épatant massage ayurvédique de points énergétiques (sur tout le corps).

A bon entendeur, salut !


vendredi 23 octobre 2015

Mémoire de yoga n°17


Suite de mon mémoire de yogi musicien (1987-1989).

"D'un baiser derrière l'oreille
je lui fermais la bouche."
"De bouche à oreille"
Y.M

L'OREILLE :
Les oreilles servent avant tout à parler. Nous émettons des sons intelligibles parce que nos oreilles contrôlent ce qui sort de nos lèvres. Les spécialistes appellent cela "l'auto-écoute".
En vrais Narcisses, nous utilisons nos oreilles d'abord pour nous écouter. Ce qui n'est pas facile, attendu que notre for intérieur est bruyant : grincement des articulations, clapotis des humeurs, gémissement des cellules agonisantes, hurlements des globules phagocytés.
Pour nous entendre, il faut d'abord baisser notre propre son.
En cas de sifflements persistants, de faux bruits, on est victime du "tintouin", malaise auditif qui est à  l'oreille ce que la "berlue" est aux yeux. 
Les musiciens diraient qu'il s'agit d'un effet larsen dû à un rapprochement excessif des deux oreilles. Les oreilles servent aussi d'étagères aux commerçants et aux fumeurs (à crayons, à mégots). Enfin, et accessoirement, les oreilles servent à écouter autrui.
Homme, il te faut dresser l'oreille à la vie qui te caresse (mais tu ne la sens pas, si tu n'as pas préalablement "dressé" l'oreille). La dresser, la tendre comme un fier lingam. Les impuissants de l'oreille cherchent à prendre le pouvoir sur les autres, ne pouvant pas le prendre sur eux-mêmes.

"Je vis ma vie comme je l'écoute" Y.M.

Le Docteur Tomatis (spécialiste de l'audio-psycho-phonologie) nous fait dresser l'oreille et nous montre la voix. L'oreille et la voix. L'oreille est la voix. Vous avez le bonjour d'Alfred Tomatis :
- Il est évident que l'on a envie de chanter quand on se sent en forme et qu'on est d'autant plus en forme qu'on se met à chanter.
- C'est la boucle fermée de la bouche ouverte. Dynamique bouche dynamise.
Docteur, à une époque où le séducteur a une voix rauque, je manque de peau, ma voix est douce.
- Rassurez-vous, une peau est d'autant plus fine que la voix est plus délicate.

"Les pores sont les oreilles du corpsBain chaud qui décrasse la peau,
soulage le tympan.
L' "allègement" du bain nous rend le corps musical". Malcolm de Chazal

Docteur Tomatis, quelle est la grande fonction de l'oreille ?
- La grande fonction de l'oreille n'est pas seulement d'entendre, d'écouter, mais c'est de donner au cerveau une énorme charge de potentiel électrique.
Le cerveau est un transistor fabuleux qui sait, lui, être branché sur tout, à condition qu'il ait du courant. Un bon transistor pourrait capter toutes les fréquences du monde, s'il n'a pas de courant, il ne sert à rien. Et bien, il en est de même pour le cerveau.
Un cerveau marche sous trois conditions : il doit être bien alimenté, mais, pour cela, il n'est pas très exigeant, il se nourrit d'un peu de sucre. Puis, il doit être bien oxygéné (d'où l'importance du Pranayama).
Enfin, il doit être stimulé. Il lui faut, pour fonctionner parfaitement, recevoir 3 milliards de stimulations par seconde, au moins durant 4 heures et demies par jour.
Et les sons sont d'excellentes stimulations.
Les deux oreilles sont, en quelque sorte, les dynamos du cerveau. Les oreilles sont beaucoup plus importantes qu'on ne le pense.
Le corps n'est qu'une oreille et une oreille qui parle et qui chante. Il n'y a pas un muscle du corps qui ne soit sous la férule de l'oreille. L'oreille doit aussi assurer la fonction de l'équilibre du corps humain.
Les sourds-muets sont constamment en situation de déséquilibre pour qui sait observer : leur tenue staturale avec les épaules chutantes, leur démarche talonnante, leur maladresse des deux mains, l'immobilité et la fixité de leur visage ...







Pour le Docteur Alfred Tomatis, le corps c'est "l'instrument dont on doit jouer pour chanter".
Toute l'amusique que je sème, elle vient de là, elle vient d'la blouse ... blanche du savant Alfred et du zazou zen et jazzy que je suis.
S'amusiquer : Taquiner sa muse et s'amuser, jouer avec la musique (en jouant du corps, instrument à percussion, à cordes ... vocales, qui ne manque pas d'airs, jamais décevant dès qu'il s'agit de jouer de l'amusique savante) !
Le corps, c'est l'instrument d'amusique dont on doit jouir pour enchanter sa vie.
T'as le bon "jouïer" d'Alfred :
Il était passionnant. On pouvait l'écouter parler pendant des heures, on avait envie de tendre l'oreille, de viser juste, comme un chasseur de son.
Il était atypique, discret mais pas distrait, ingénieux et prolixe avec son idée fixe sans pareille dont il nous rebattait les oreilles pour notre plus grand plaisir. Quelle chance ai-je eu de le voir et de l'entendre en conférence !
Voici un document télé de 1992 qui vous expliquera sa méthode thérapeutique et son oreille électronique.





Conclusion :

"Pour prendre notre pied
et connaître l'éveil,
sachons chanter avec nos oreilles
et émerveiller nos orteils décontractés,
avec des sons futés sans pareil !"
Y.M

Bonne écoute et bon vent !

vendredi 16 octobre 2015

"Musicotherhappy"


"Au fond, les glaçons, c'est de l'eau qui a appris à nager."
Le Chat de Geluck

"Chemin de traverse"
J'ai un penchant pour les stratégies obliques. Elles débloquent bien les situations problématiques.
Dans le domaine de l'esthétique, je tique devant la ligne droite que je trouve toc et moche. Ce vilain trait si régulier n'a rien à voir avec la si gracieuse courbe.
Dans la vie, j'aime prendre du recul, avoir un regard décalé et faire un pas de côté (en écoutant les "Danses de travers" d'Erik Satie).


                                                              Dessin de Jean Solé


"Yogitariste"
Lorsque l'on joue de la guitare, on a beau avoir du doigté, cela ne suffit pas toujours. Alors, quand on se trouve "hand ...icapé", salut Berthe ! on passe la main et on ne va pas plus loin !
L'autre jour, je me suis retrouvé face à une difficulté technique. Le morceau sur lequel je bossais, était récalcitrant. A un certain endroit, il me résistait.
C'était juste ce passage qui me posait problème. Le reste de la composition était fastoche, le genre de partoche qui coule sous les doigts.
D'un côté l'évidence où la vie danse, de l'autre un "pas sage", un féroce qui me pose un os, qui donne du fil ou de la corde à retordre à mes doigts parfois tordus-tendus.
J'étais à un doigt d'abandonner. Mais mon petit doigt m'a montré la voie à suivre et j'ai retrouvé la joie de vivre.
Trop proche d'une autre corde (personne n'est parfait), il l'effleure et une harmonique se fait entendre. Elle surprend mes oreilles parce que c'est une note dissonante par rapport aux autres.
Mais même si ce n'est pas la note réfractaire, ce n'est pas grave puisque cette surprise m'a donné l'idée de chercher la bonne note "harmonique", juste et bien placée sur le manche, remplaçant avantageusement la note injouable.
Et bien sachez, amis lecteurs, que cette note mystérieuse et astucieuse, je l'ai trouvée !
Le résultat est éloquent : la musique fait plus d'effet avec moins d'effort à fournir.
Je rafle la mise, je m'économise et ça dynamise mon jeu.
Cette synergie secrète bonne mine et dopamine.

"Les anges, quand ils sont devant Dieu, chantent du Bach.... Lorsqu'ils sont entre eux, ils chantent du Mozart."
Christian Bobin





"Musico-t'es-ravi"
Cette astuce guitaristique me rappelle les "stratégies obliques", ce jeu de cartes-pensées crées par le brillant Brian Eno, dans les années "seventies" après avoir quitté "Roxy music" (le groupe du non moins brillant Brian Ferry).
Ce jeu contient une centaine de dilemmes qui en valent la peine. Et je dirais même plus : qui avalent la peine. L'idée est de pouvoir utiliser ces phrases comme des clés, des moyens de débloquer des situations figées.
Le principe du jeu est simple, on tire une carte et là, on découvre parfois une phrase simple, claire et parfois une phrase absurde, incompréhensible mais que notre inconscient comprend, lui, puisqu'il nous l'a choisie. Il parait qu'il ne laisse jamais rien ... au hasard !
Ces cartes à déjouer les dilemmes sont pragmatiques, énigmatiques, voir mystiques.
Si tu sens que de ton chemin de vie tu t'écartes, suis donc les conseils donnés par les cartes !
La pensée latérale permet de contourner les obstacles !
En panne d'inspiration, bloqué dans un projet, elle peut nous aider à trouver un souffle nouveau et nous faire percevoir de nouvelles perspectives.



"Pensée penchée"
Tiens, dans le jardin, je vois Miss Funny en pleine action les mains dans la terre. Elle ne peine pas, ailée, légère, elle est dans ses pensées !
Il parait que si vous regardez fixement une pensée, elle lit dans les vôtres.






"Pensée perchée" :
"Parfois, même les nuages ne croient plus en Dieu."
C Bobin

P.S (Pensées stratégiques) :
L'aquarelle "escalier" est de Peter Schmidt, co-créateur du jeu de cartes dont voici quelques pensées libératrices :

  • "Reconnais tes erreurs comme des intentions cachées."
  • "Arrête-toi un moment."
  • "Accentue les défauts."
  • "Continue."
  • "Accepte les conseils."
  • "Fais quelque chose d'ennuyeux."
  • "Sois extravagant."
  • "Sort, ferme la porte."
  • "Courage !"
  • "Imagine une chenille en mouvement."
  • "Questionne ton corps."
  • "Respire plus profondément."
  • "Met la tête en bas."
  • "Que ferait ton meilleur ami ?"
  • "Utilise moins de notes."

Voilà quelques pistes pouvant nous aider face à des difficultés ou tout simplement pour être plus créatif.
A bientôt !



vendredi 9 octobre 2015

"Reiki libre"


"Deux prisonniers, l'un voit les barreaux de la cellule et l'autre, les étoiles."
Verlaine

- Il y avait un blocage énergétique vers l'aine. Pfuit ! je l'ai supprimé, me dit Muriel, ma reikilibriste.
Résultat :
Je vois mieux les étoiles et même si je marche toujours sur la lune avec mes semelles de vent (parfois agité), je marche mieux.
L'aine-ergie revenue, s'envole ma paresse et moi, le voûté céleste, parfois si leste et parfois si maladroit, je sens que je me redresse.
Me tenant plus droit, je peux plus facilement contempler le "Rimbaud à sept couleurs", l'arc qui décore le ciel !
Une pensée me traverse l'esprit :
Je me sens bien et bon vivant. Je ne ne suis pas Mallarmé pour l'avis ("La chair est triste et j'ai lu tous les livres."), d'ailleurs je ne suis pas mal du tout ! Merci ki ?
- Merci Reiki.

Le Reiki, caisse cassée ?
- Rei : c'est l'esprit, l'âme, l'univers.
- Ki : c'est l'énergie vitale.
Le Reiki est une mise en contact de votre propre force vitale avec l'énergie universelle.
Ceci, dans le but d'éveiller un processus de guérison.

Le praticien canalise l'énergie universelle et la transmet en apposant ses mains sur différentes parties du corps du patient.
Certains pratiquent sans poser les mains, ce sont des virtuoses qui en imposent et qui nous font gagner haut la main le combat contre le malin, celui qui nous agite comme un pantin !
Prenons donc exemple sur le "Chat soufi (comme ça)" :



- Je vous ai retiré des blocages provenant de colères liées à votre grand-mère maternelle. L'énergie du foie va mieux circuler, me précise Muriel.
En moi, que d'émois ! cette mémé révoltée continue à montrer sa haine, cela âme-haine des tempêtes dans mon crâne. Cette grand-mère amère venait d'Ukraine. Elle cultivait la haine des russkoffs. Chacun sème ses graines, soit de discorde, soit de joie. Chacun suit sa route ou sa déroute, son chemin, main dans la main ou main fermée dans ta tronche.
"Celui qui ne sait pas se fâcher, est un sot.
Celui qui ne veut pas se fâcher, est un sage."
Proverbe zen
"Contrainte-dication" : espèce de koan léger (comme un thé peu infusé) et néanmoins profond, donc à médi-thé :
"Rechercher la liberté et vous deviendrez l'esclave de vos désirs.
Rechercher la discipline et vous trouverez la liberté."




- Oh ! toi, tu as les oreilles qui fonctionnent mal, y'a des choses que tu ne veux pas entendre, par conséquent, l'énergie ne circule pas !
- Bas les pattes, et tu verras comme je t'entends !
- Oui, mais chez toi, c'est "tend-tend", trop de tensions altèrent l'audition. Comme tu tend-tends trop, tu satures et tu finis par ne plus t'entendre avec toi-même. Cela abime le foie, ce qui entraine un manque de confiance en soi.
- Mais heureusement que le yoga joie ou l'exquis reiki existent !
"Rester en colère, c'est comme saisir un charbon ardent avec l'intention de le jeter sur quelqu'un, c'est vous qui vous brûlez."
Bouddha
"Point de vue ... panoramique" :
"Ta vision ne deviendra claire que quand tu regarderas dans ton coeur.
Celui qui regarde à l'extérieur, rêve.
Celui qui regarde à l'intérieur, s'éveille."
Jung


"Le maître est à l'intérieur. A l'extérieur, se trouvent seulement les ombres et les reflets."
Osho
"L'oeil nous révèle la beauté extérieure.
L'oreille nous révèle la beauté intérieure."
Montelle
La vie est comme une toile vide. Elle devient ce que l'on peint dessus. On peut peindre la misère ou peindre la joie. Dans le premier choix, peindre, c'est se plaindre et dans le second, c'est faire le plein de vie !
Allez, on termine avec Patanjali, le yogi à l'âme jolie :
"La meilleure école, c'est la vie.
Le meilleur maître, c'est l'expérience.
Le meilleur livre, c'est la nature.
Le meilleur temple, c'est le coeur.
Le meilleur ami, c'est la vérité."
Pas de soin sans son, pas de reiki sans fond sonore relaxant, je propose à tous les reikistes tristes (au langage "abs-con"), les reikirikous (petits mais puissants et rigolos) ou les reikilibristes (ki te rendent libre comme l'air), de passer, pendant leurs séances, du Steven Halpern (les reikitaros apprécieront).
Bien, bien, à bientôt !







Note à benêt :
Le chat pacha est de Geluck, les minets écoliers zen sortent du livre "Vrai Zen pour chats" de christian Gaudin.
Kitaro, musicien japonais qui compose parfois de belles musiques planantes (y'a des Kitaro et débats).



vendredi 2 octobre 2015

Les contes de Jodo


"Les contes nous parlent de notre vie."
Jodorowsky

Revoilà le mulla Nasreddin, le fou qui rend sage (ou le sage qui rend fou ?) :
"Mulla Nasreddin a de sérieux problèmes d'argent, il décide de vendre la maison familiale. Pris à la gorge par des créanciers qui n'en peuvent plus de patienter, il accepte de vendre son bien à un prix dérisoire mais avec une condition :
- Laquelle ? demande l'acheteur sans scrupule.
- Vous voyez ce clou sur le mur, mon père l'a planté là, il y a bien longtemps,, c'est le seul souvenir qu'il me reste de lui !
Je vous vends la maison mais je reste propriétaire de ce clou et bien sûr, je garde le droit de pendre ce qui me plaira.
L'acheteur se dit que ce n'est pas un clou qui va l'empêcher de faire une affaire immobilière. Il accepte la clause du clou.
Le lendemain, le Mulla lui rend visite et demande à voir son clou.
- Pas de problème, répond le nouveau propriétaire. Nasreddin entre, se recueille devant son clou et repart.
Quelques jours plus tard, il revient avec une photo encadrée de son père et l'accroche sur le clou.
La fois suivante, il arrive avec un manteau qui appartenait à son père :
- Je vais le pendre sur mon clou, dit-il à l'acquéreur agacé.
Et un jour, le Mulla se présente devant sa porte en traînant une carcasse de vache.
Le proprio stupéfait lui demande :
- Mais que venez vous faire ici avec cette carcasse bovine ?
- Bien, je viens la pendre à mon clou, pardi !
Ce qu'il fait devant le regard médusé du propriétaire qui se sent impuissant. Les jours passent, la carcasse dégage une odeur désagréable qui devient, quelques jours plus tard, tellement insupportable que l'acquéreur finit par quitter cette maudite maison. C'est ainsi que le Mulla a récupéré sa demeure."





Voilà, je cite de mémoire et à ma manière. Ce conte éloquent, nous dit de rester vigilant afin d'éviter que personne ne vienne planter son clou, son culot dans notre vie.
Accepter un clou, aussi petit soit-il, c'est prendre le risque de tout perdre !
Dans ce monde sans âme mais pas sans armes, il est toujours possible de rencontrer un dégueulasse qui se décarcasse pour te mettre en rogne, à cause d'une charogne dont il t'embarrasse.
Parfois même, il (ou elle) t'embrasse et c'est le baiser qui tue.
Il existe des couples pros de l'embrouille qui se débrouillent pour se faire des coups vaches, ou s'envoyer des mots tordus. Les "mots dits" tout de go ou par texto "SMS" (Sado Maso Système) blessent et laissent des traces.
Après ces séances de violence, les éclopés vont clopin clopant.
Si en plus, ils ont des problèmes d'addiction à la clope, alors là, leur affaire pas nette, c'est pas des clopinettes, n'est-ce pas Jodo ?

"Je ne suis pas contre les fumeurs mais cela me fait de la peine de les voir fumer. Chaque cigarette est un clou. Chaque expérience, chaque chose que nous acceptons et qui ne nous correspondent pas, reviennent à laisser entrer le cadavre de la vache chez soi."

Cela me fait penser à "Bogie" (Humphrey Bogart), grand acteur et grand fumeur qui donnait aux cigarettes le doux nom évocateur de :
"Clous de cercueil" !

"Savez-vous planter les clous ?"
Savoir dire "Non", c'est dire son nom, s'affirmer.
Savoir dire "Des clous ... tu peux toujours courir", c'est éviter de souffrir en courant à sa perte.
Avoir du "savoir-flair", sentir que l'on est en train de se planter ...

Le clou du spectre-claque :
N'enfonçons pas le clou. Bien au contraire, contraindre ce contrariant et abject objet, ce métal fatal qui sent la peau de vache. Retirons-le et flanquons-le dans le bac "récupération des métaux" !

... Avoir du savoir-faire et le faire savoir. Créons notre blog et rendons le plaisant et élégant. Semons des "bologs" nourris avec amour, humour, un peu de savoir et beaucoup de saveurs !!!

A bon entendeurs, salut !

P.S : Les "Contes de Jodo" existent en vidéo, sous forme de courts films d'animation, en "ombres chinoises" et commentés par Jodo. C'est un régal pour les yeux et pour l'esprit. Un in-conte-tournable dans votre dévédéthèque, drôle et profond, on ne s'en lasse pas, à voir et à revoir !!!
Ci-dessus, un aper-sous, non, ci-dessous, un aperçu ... le conte est bon !

Les Contes De Jodo Le Secret De La Richesse Mai 1998 Canal - vidéo dailymotion






vendredi 25 septembre 2015

"L'oreille verte"


"On a beau avoir une santé de fer,
on finit toujours par rouiller."
Jacques Prévert

Miss Funny, une jolie fleur, en osmose avec le "Cosmos". Elle a la taille de cette fleur aérienne et légère qui danse ou se balance au grès des vents. Cette belle comme le jour, l'air dubitatif,, se confie aux "Belles de nuit"(Mirabilis jalapa ou Merveille du Pérou) :
- J'ai les yeux verts, mais peut-être pas la main verte.
- En tout cas, tu as la main et les yeux ouverts ! disent en choeur les mignonettes nocturnes.

"Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent.
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été."




"Les Colchiques" :
Quant à moi, qui suis sensible ("comme un Coquelicot, mon âme"), je cultive dans mon jardin secret, une fleur de pavot.
J'aime et je sème mon "Escholtzia" ("école d'yoga", dans mon langage des fleurs), le "Pavot de Californie" qui aime bien "l'école chic".
Ma classieuse école buissonnière, c'est aussi ma "Lis tes ratures", avec mes phrases qui swinguent et mes Pensées qui sentent le "Jazzmin".
Ce blog me fait découvrir ou redécouvrir de véritables trésors !
Grâce à lui, je prends soin de mon esprit (ma fleur de "Pivot", comme me dicte le docte autodidacte Bernard P) et je soigne mon moral (je fais le rigolo avec mon blog "Coq-lit-écho") !






Je suis en ce moment dans, une période de vie plutôt musicale,. Du coups, je ne met plus guère les doigts dans la terre.
Par contre, je profite du spectacle visuel que m'offrent les fleurs.
Mais que puis-je leur offrir en échange ?
- Offre leur donc de la bonne musique de yogi apaisé, il paraît qu'elles aiment ça et que ça leur profite. D'ailleurs, voici venir l'heure des fleurs, je crois qu'elles ont un rencart avec la musique !





La Rose trémière, lorsqu'on l'arrose et la nourrit de sons jolis, resplendit !
- Il paraît que si l'on diffuse de la musique aux végétaux, ils poussent mieux et plus vite.
- Admettons, accordéons crédit à ces expériences lues ici ou là.
Oui, mais alors de quelle musique parle-t-on ?
Des esclaves noirs qui chantent leur mal de vivre au coton ?
Cela aide les chanteurs de blues à supporter leurs souffrances. Mais le Coton, trouve, peut-être, que ce n'est pas Coton, la vie de Cotonnier.
- Peut-être ne réagit-il qu'aux vibrations et pas aux paroles (surtout s'il ne parle pas anglais) et il est tout simplement content, le Coton.
Dans l'temps, dans les campagnes, les paysans chantaient des chansons agraires, à tout bout de champs.
A part les chansons sur les céréales-killer, le blé, apprécie. Il produit davantage et les paysans gagnent plus ... d'oseille. Un conseil :
Osez chanter et vous aurez plus de blé !
"Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles."
Christian Bobin





Le saviez vous ?
Les plantes respirent par plusieurs bouches, appelées "stomates". Ces stomates s'ouvrent ou se ferment selon certaines fréquences sonores.
Les fréquences d'ouverture-réceptivité se retrouvent dans le chant des oiseaux.
Vous imaginez la scène :  dans un jardin potager, un rouge-gorge chante "des notes qui s'aiment" pour séduire une dame oiselle. Cela profite aussi aux stomates des tomates qui s'ouvrent, se dilatent. Au final, cela donne des tomates comac !






Réaction psycho-stomatique !
- A part les chants d'oiseaux et les grégaires chants agraires, peut-on rajouter les chants grégoriens et les airs de Mozart sur la liste "musicothéravie ?
- Oui, si on lit aux tomates les livres du Docteur Tomatis,sur la thérapie par les sons, à tous les coups, elles réagissent d'une façon positive. Ce spécialiste de l'oreille et de la voix, conseillait d'écouter religieusement Mozart et du grégorien.
Si les tomates s'épanouissent sur du Tomatis, si leurs stomates s'ouvrent en écoutant le violoniste Ivry Gitlis, c'est grâce à des fréquences de références.
Elles préfèrent les sons purs aux sons durs, le classique plutôt que le hard rock (et ses effets de distorsion du son).
- Et pour les humains ?
- Même topo mon poteau. Des savants ont démontrés que sous l'influence d'une fréquence de dix hertz (correspondant aux ondes "Alpha", celles de la relaxation et de la méditation), le cerveau produit plus de sérotonine et de dopamine. Ces deux acides aminés qui s'animent en plus grand nombre, c'est bon pour la santé !
La sérotonine agit sur le sommeil et la dopamine sur le mouvement et le moral.


L'Escholtzia, ce médicalmant naturel, ce somnifère vert qui déstresse, désangoisse, mérite bien ce nouveau surnom :
"L'écho d'yoga", là, y'a pas photo, Escholtzia rime avec yoga !





Colchique pas si chic :
Méfiez vous des apparences, le Colchique est toxique. Ce n'est pas pour rien qu'on le nomme aussi "Tue-chien". A voir sans modération, ne pas manger, c'est un poison !
Par contre, vous pouvez manger des Soucis. Si ce sont les Soucis de votre jardin, allez-y gaiement. Manger ses Soucis, c'est bon pour le moral. Si vous avez des Soucis que vous ressassez,, des soucis de digestion, prenez une gélule de charbon végétal activé et finis les tracas !

"Parkinson rit" :
Revenons à Prévert, sa citation n'est guère optimiste. Alors on va l'optimiser !
Parkinson nous sonne les cloches, c'est Miss Lucie qui s'amuse avec nous, à nous de déjouer les mauvais tours qu'elle nous joue.
Faut-il laisser lucie faire ?
Cette Dame de fer, cette Lucie Fer nous intoxique aux métaux lourds pour mieux nous faire rouiller puis dérouiller, ouououille !
Faut qu'on se débrouille, se débarbouille, se grouille de trouver nos "anti-rouille".
Les miens sont rassemblés dans ce blog.





Crédit illustrations :
Quelle poésie dans ses ingénieux montages minimalistes (maximalices).Comme pour l'Escholtzia (une fleur simple avec un nom compliqué), on retrouve l'esprit du yoga (simplicité, adaptabilité, beauté) !
C'est la reine Kerstin, elle se nomme Hierstermann, de ses créations, je suis fan (de carotte).

Bonne semaine !