vendredi 28 août 2015

Mémoire de Yoga n°16


... Voilà, depuis cette initiation, je fais souvent du chant harmonique, dans ma voiture, dans ma salle de bains (le moteur de la voiture ou du rasoir me permet de "couper" le bourdon et de mettre en valeur mes harmoniques) ...

A force de diphoniser à pleins poumons, j'ai ressenti une bonne bouffée "d'airs vrais" et d'euphorie, une meilleure aisance à parler. Mais il est vrai que chanter à fort volume, pendant longtemps, souffler, respirer puissamment, ça défonce ou ça dénoue, chant harmonique ou "Viens Poupoule".

Le chant diphonique stimule le cerveau, il augmente le taux vibratoire des cellules. Le son est constitué de vibrations, le corps aussi. Le chant harmonique réharmonise le corps en entier. L'air est le signal du son, le corps a besoin de l'air pour porter et créer le son.
Air + cordes vocales qui s'accolent mettent tout le corps en vibration, comme une série de tambours qui se toucheraient. On en frappe un, tous bougent.
Dans le milieu marin, les baleines discutent à 20.000 kilomètres de distance, le pouvoir des ondes est immense.

Le larynx est enveloppé par la thyroïde, entourée des petites para-thyroïdes. Lorsque l'on chante diphonique, on pratique en fait un auto massage de la glande.
En Inde, autrefois, certains yogis se coupaient le frein de la langue afin que la langue, engagée dans le pharynx puisse ainsi aller capter la goutte magique d'un précieux liquide contenu dans le cerveau, acte qui avait pour finalité de leur apporter l'immortalité.
On le voit, les yogis ont compris depuis longtemps l'importance de cette zone sacrée. L'auto massage de cette zone par le chant est quand même plus facile, il faut bien l'avouer.

Au niveau de la première vertèbre (l'atlas) se trouve le bulbe rachidien (siège de notre perception sensorielle). Par le chant harmonique, on masse le bulbe, on pourrait aussi le faire avec les doigts mais cela risquerait de donner envie de vomir (ce qui n'est guère élégant, il faut bien le reconnaître).

Ainsi, on peut obtenir le même résultat que les yogis castrateurs, sans le moindre dommage.

Le chant diphonique change la vascularisation du cerveau. Par le chant, on augmente le drainage lymphatique, on améliore la circulation sanguine.
Dans toutes les traditions, la voix a toujours représenté l'élément FEU, la voix transforme une chose inerte en Feu, en énergie ; le son a toujours précédé la lumière.
Chanter diphonique, c'est aussi assouplir la langue, libérer le cou, ouvrir la ceinture scapulaire. Le corps devenant un instrument qui vibre partout, qui n'est plus coupé en étages (blocages émotionnels, carapaces qui empêchent de vivre pleinement).
En outre, cela libère les muscles de la physionomie du visage (au revoir les rides), supprime le trac ; il se trouve que lorsque l'on est en état de trac, patraque, patatrac ! le larynx s'élève. Or, chanter fait s'abaisser le larynx et donne ainsi un message réconfortant au cerveau :  " je suis bien, je suis fort, je suis calme".
Lorsqu'on chante correctement, on met à contribution les "grands droits" (qui vont des seins au pubis), le diaphragme, le thorax, le bassin, le cerveau ...

Ainsi, le chant agit sur le corps et le corps agit sur le chant. Le larynx est le maître du chant et le chant maîtrise la position du larynx. 

Le Chant Harmonique : un chemin par lequel  l'être humain peut être harmonisé. Il travaille son écoute, il perçoit les sons cachés ; il devient de plus en plus sensible, sensible à toutes les vibrations qui le composent, capable de mieux entendre toutes ses disharmonies intérieures, à la recherche d'une force qui pourra l'harmoniser.

"Sans l'impérialisme du concept, la musique aurai tenu lieu de philosophie : c'eût été le paradis de l'évidence inexprimable, une épidémie d'extases".   Cioran







"Sans Bach, Dieu serait un type de troisième ordre."
Cioran

"Sans Bach Yen, je serait un type de troisième ordre et de désordre", aurait pu me dire Tran Quang Hai à la recherche d'une feuille vierge.
A la suite du fameux stage filmé de Novembre 1988, j'ai pris un R.V "cours particulier" pour perfectionner l'art de faire du "charme à Monique" !!
- J'ai vu la vidéo (située plus haut), tu t'es rendu dans une agence matrimoniale (tu parles d'un "Hervé" avec une Monique) !
- Non, c'était au C.N.R.S ("Musée de l'homme"), Place du Trocadéro à Paris.
- C'est bien ce que je dis : tu a eu un rendez-vous galant ("Back Yann" et Bach Yen) au "Centre National de Recherche Sentimentale" !

En fait, j'ai vécu la même expérience sensorielle que Bach Yen. J'ai découvert ce drôle de baiser harmonique. Cet étonnant chant diphonique à deux est un surprenant baiser de Rodin sonore ou plutôt un baiser de radin pour chanteur malicieux et paresseux !
L'un chante, l'autre pas, c'est du "Tran Quang Haï-kido", celui qui ne chante pas, utilise la force de la voix de l'autre.
Pendant cette heure de cours, j'ai reçu d'autres "Haî-cadeaux" :
Ma voix vue en couleurs "arc en ciel" sur un appareil électronique, une mise en pratique des harmoniques du chant traditionnel coréen "Arirang" et avec la feuille vierge, qu'il a fini par trouver, il m'a écrit une partoche particulière de ces harmoniques mélodiques.
- César-Monique, voix-là encore un nouveau couple !

Ce matin, assis sur une pierre plate,
au chant harmonique, je m'éclate.
Passe un lézard femelle
qui se met en position statique.
Aussitôt je l'appelle :
Lézard Monique !!!

En guise de conclusion, voici un nouvel extrait du documentaire "Le chant des harmoniques".
Allez, amis "gentils Om", à la revoyure !





vendredi 21 août 2015

Mémoire de Yoga n°15


Chant harmonique : une note fondamentale comme une pierre qui tombe dans l'eau, provoquant une réaction : des cercles concentriques (harmoniques).

Le Chant Harmonique

On utilise le terme "chant harmonique" (ou chant diphonique) pour définir un chant réalisé par une seule personne produisant simultanément un bourdon continu et un autre son plus aigu, constitué par une série de partielles ou harmoniques, ressemblant au son de la flûte ou de la guimbarde.

C'est une technique vocale apparue il y a fort longtemps en Mongolie, pratiquée par les Chamans ("sorciers", "hommes médecines") qui cherchaient à guérir les maladies, à chasser les démons hors du corps des malades par la "voix" surnaturelle.
C'est un son qui correspond à  l'imitation des bruits de la nature : le vent qui siffle à travers les feuilles, l'eau du ruisseau qui coule, etc ...

Les Mongols ont une énorme puissance thoracique. Ils ont une vie rude, proche de la nature, ces êtres de petite taille font face aux vastes étendues des steppes d'Asie Centrale. Leur chant porte loin, il est très puissant (les Mongols ont le front trempé lorsqu'ils chantent diphoniquement, le chant les réchauffe du froid ambiant) ; il est à l'image de leur environnement dont l'étendue est entendue dans l'interprétation.

Au Tibet, par contre, les Tibétains vivent dans des "grottes-abîmes". Le chant harmonique interprété par ce peuple sera grave, la voix étant caverneuse, profonde. Dans tous les lieux du monde, la musique est influencée par le lieu d'habitation.

Quand les ondes sonores aident à comprendre la naissance de l'univers.

Ouououououou ....... Eueueueueueu .... Iiiiiiii ..... Ooooooo ...

Lèvres en avant, langue tortillée en arrière, assis en lotus, bouche décousue, je mugis en grimaçant des sons bizarres. Centre Mandapa, un dimanche matin du mois de Novembre 88,  nous sommes une douzaine à chanter ainsi, j'assiste à un stage d'initiation au chant diphonique; Tran Quang Haï joue (à merveille) le rôle de maître enchanteur.

Ouououou ..... Eueueueu .....   Iiiiiii ... Ooooo ... D'un seul coup d'un seul, le son magique et ancestral est sorti de ma bouche.

La révélation !! j'ai eu deux voix à la fois. Et ne me dites surtout pas que j'ai entendu des voix, ces voix là ne venaient pas d'ailleurs (quoique ...) ; c'était bien les miennes.
Deux voix, disais-je, l'une normale, plutôt grave qui psalmodiait longuement des voyelles comme dans le "AUM" hindou.
Et une deuxième : un minuscule flûtiste planqué au fond de la gorge, un petit Krishna s'évertuant à faire siffler très haut sa flûte, la sonorité pure d'un verre de cristal frotté par des doigts mouillés, ou d'un synthétiseur.

Ces sons me chatouillent agréablement la gorge. Je les tiens entre la langue et les lèvres, ils s'échappent parcimonieusement et harmonieusement (enfin, j'es"père d'oreilles") de ma bouche, et je module, avec précaution, pour ne pas les perdre d'ouïe, comme un surfeur sur la vague.






Je me souviens bien de ce jour là, comme si c'était hier. C'était le jour de mon anniversaire, j'avais trente ans tout rond.
Hugo Zemp et Tran Quang Hai, complices, avaient dû le sentir, puisqu'ils avaient décidé de filmer certains moments de ce stage d'initiation au Chant Diphonique.
Hugo Zemp, calme et bienveillant, est un excellent documentariste spécialisé en ethnomusicologie (voir, entre autre, "L'art du Yodel").
Ce jour là, dans le groupe, j'étais un peu le novice de service, "l'hubert-lulu" qui sort de l'oeuf pour découvrir quelque chose de neuf. Les autres stagiaires étaient plus expérimentés. On peut en découvrir quelques uns dans le film.
Moi, quand je ne suis pas "écouteur", je pars, en gentil Om, aux confins de l'univers. C'est peut-être la raison pour laquelle, dans le film, on ne voit que mon dos qui chante !
C'est déjà ça !
Certains critiquent le film en disant qu'on ne voit que lui.
- Qui ? Ton dos ?
- Et non, "tendre canaille" ! lui, Tran Quang Hai le "M.C", le maître en chanteur, le maestro du chant qui fait "loucher" les oreilles (qui "entendent double").
Cela dit, ils ont raison. On ne voit que lui, mais c'est pour notre plus grand plaisir !
- Ils auraient pu laisser plus de place à Yann Meynier !
- Non, pas vraiment, moi, je faisais ce que je pouvais. Je m'imprégnais, pleinement réceptif, j'étais tout ouïe, tout ébloui, tout ébahi. J'étais "to tweet", je gazouillais, je cafouillais et ainsi de suite.
En fait, la véritable rencontre avec le chant diphonique, je l'ai vécu, en rentrant chez moi, dans ma bagnole, sur le "périféerique" parisien, près de la porte de Bagnolet !

Post-scriptum ;
Le documentaire sorti en 89, s'intitule "Le chant des harmoniques".
Je remercie Jean-Pierre Lentin, journaliste épatant qui a ensoleillé ma vie pendant plusieurs décennies. Ce co-créateur de la revue alternative "Actuel" et de "Radio Nova" (Ah ! son étonnante émission "Citron pressé", que de découvertes musicales !), il en connaissait un rayon sur les ondes magnétiques et sur les bonnes vibrations des musiques du monde.
La science, il rendait ça rigolo. Il n'a pas eu de chance, il est mort trop tôt ( 58 ans).
C'est son article sur le chant diphonique paru dans Actuel (dont je me suis inspiré) qui a fait déclic. Ensuite, à l'écoute de disques, j'ai connu le choc de ce surprenant chant mongol et j'ai pris une claque avec le chant grave des moines tibétains de Gyüto, .
Depuis, je me soigne aux harmoniques !
Voilà, suite et fin la semaine prochaine.
A bientôt !


vendredi 14 août 2015

Mémoire de Yoga n°14


LES HARMONIQUES.

..... Le son est rarement simple. Il est généralement formé de vibrations complexes.
Une oreille normale ne perçoit d'ordinaire que le son fondamental, c'est à dire celui qui nous parvient comme étant le plus audible. Les autres passent inaperçus, car étant en harmonie avec le son fondamental, ils se fondent en lui.
Ces sons supplémentaires s'appellent les harmoniques.

Afin de mieux comprendre leur formation, prenons l'exemple d'une corde qui entre en vibration. Elle vibre sur la totalité de sa longueur, mais simultanément, chacune de ses parties va également entrer en vibration et la fréquence vibratoire de ce segment sera fonction de  sa longueur propre.
Ainsi, les deux moitiés de la corde vibreront à une fréquence double de celle de la corde entière, le tiers de la corde vibrera à une vitesse 3 fois plus grande, etc ...
La vibration de la totalité de la corde donnera le ton propre (ou "note") de la corde ou ton fondamental et les tons des différentes parties constitueront les harmoniques ...






Sur le plan physiologique, on observe le même phénomène. Les cordes vocales, mises en vibration par l'air venant des poumons produisent un son composé, comme les cordes d'un instrument de musique.
Toutes les cavités placées soit au dessous, soit au dessus du larynx sont des résonateurs qui renforcent et amplifient le son. Les cavités inférieures (cage thoracique et trachée) influent sur l'intensité du son émis, tandis que les résonateurs supra-glottiques (pharynx, fosses nasales, bouche) déterminent surtout le timbre de la voix.
La richesse de la voix dépend exclusivement des cordes vocales, les résonateurs ne produisant pas d'harmoniques mais servant uniquement à renforcer celles-ci et à ajouter à leur audibilité.
Plus l'oreille s'exerce à l'écoute, plus elle parvient à saisir, outre le son fondamental, les diverses harmoniques qui enrichissent celui-ci ...








A part cette vidéo, rien à rajouter !
Bon vent !


vendredi 7 août 2015

Mémoire de Yoga n°13


 Le vocable mot-câble ?
- Oui, chaque vocable est porteur d'une grande richesse de sonorités et de significations dont la totalité exprime la réalité profonde de l'être. Il exprime aussi notre vision du réel.
- Pourriez-vous nous donner un exemple, apporter de l'eau à votre moulin ?
- Bien sûr. Prenons l'eau, justement.
- Si on prend l'eau, ne risque-t-on pas de fuir ?
- Ce qui serait mauvais pour notre sujet, mais ne vous inquiétez pas.
L'eau va être traduite, dans différentes langues, selon la façon dont elle est concrètement vécue.
En France, pays tempéré, elle est présente partout. Le Français la traduira phonétiquement par la voyelle "O" (réduction auditive d' "eau"). Or, les vibrations vocaliques sont généralement ressenties sur la partie antérieure du corps, ce qui correspond bien à la perception qu'a le Français de cet élément qu'il rencontre toujours présent dans son champs visuel.
Ce n'est évidemment pas le cas de l'Anglais, insulaire, qui la ressentira à la fois devant et derrière. Ce "O" français deviendra alors "WATER" ("WA" se prononce "WO"). Le "W" ayant la faculté de faire basculer le son dans le dos. Pour l'Espagnol, elle est la condition essentielle de survie dans les régions arides. Sa perception sera avant tout auditive, il sera averti de sa présence par le bruit qu'elle fait. Sa sonorité sera donc de nature onomatopéïque. Elle se situera au niveau de la gorge, où elle sera inconsciemment associée à la soif, elle deviendra "agua", avec une gutturale sonore ...

 - Le français est-il un langage sonore ?
- Non, le français moderne a évolué dans le sens d'un enrichissement intellectuel dont la conséquence a été un appauvrissement phonique certain. Articulé avec une forte tension musculaire, les voyelles françaises ne connaissent plus le relâchement nécessaire à la diphtonguaison qui enrichissait l'ancien français de nuances phoniques, aujourd'hui disparues.
Ainsi, l'adjectif "beau" par exemple, comprenait autrefois une modulation très nuancée sur les 3 voyelles qui le composent et que l'écriture conserve inutilement puisqu'elles sont fondues en un phonème unique.
En outre, dans notre langue, les syllabes atones sont articulées de façon aussi audibles que les toniques, ce qui prive le mot de toute spécificité phonétique, au profit du "sens". Il est très important d'affiner notre ouïe et de savoir distinguer la durée des différentes voyelles d'un mot et parmi celles-ci, la tonique, car dans certains idiomes, le même mot peut avoir des sens différents, selon la place de l'accent tonique.
Ainsi, en espagnol :
Término = le terme
Termino  (accent tonique sur le i) = je termine
Termino (accent tonique sur le o) = il termina ....

- A ce qu'on dit tout bas et à demi-mot, la Kabbale est phonétique ?
- Eh oui, le verbe a ses secrets, il use parfois d'artifices et de ruses pour voiler la vérité au commun des hommes et rendre visible l'occulte à tous ceux qui refusent de prendre l'apparence pour la réalité profonde.
- L'occulte, c'est le culte de l'au ... delà.
- Au delà des appâts-rances ...
C'est ainsi qu'est née la Kabbale, langage ésotérique, destiné à perpétuer les traditions auprès des Initiés sans en divulguer les secrets au vulgaire.
La Kabbale phonétique joue sur l'analogie, les similitudes de son, l'assimilation phonétique. Un mot va être amené à désigner une toute autre réalité que celle qu'exprime sa forme graphique traditionnelle.
Ainsi, il faut lire les "Contes de ma Mère Loi" (la Loi Mère) et non "ma Mère L'Oie". Ces similitudes phonétiques vont permettre au conteur de dissimuler des vérités profondes sous les apparences d'un symbolisme banal.
La Kabbale use également de calembours et de jeux de mots dont il reste des traces jusque dans la vie moderne. Les hôtelleries étant rares au Moyen-Age, celles-ci s'annonçaient discrètement aux initiés par l'enseigne "Au Lion D'Or" que l'on rencontre encore fréquemment de nos jours, et qu'il fallait lire " "Au Lit on Dort"....




Le conte est bon ... pour la santé !
Sinon, rien à rajouter, je n'y connais rien en calembour, en jeu de mots.
A lire ces histoires à dormir debout, je vais me coucher sur mon Liondor.
Quel plaisir que celui de coincer la bulle", je ne parle pas de celle qui met en boule, la bulle financière. Mais plutôt du niveau à bulle, car c'est de là que vient l'expression. L'artisan, le bricoleur cherchent à "coincer la bulle en position horizontale, donc allongée.
Avant de vous coucher, prenez donc un "lion d'oreiller" pour caler votre dos, asseyez vous confortablement et lisez les trois livres d'Hélène Foglion, oups ! Foglio, (pour le troisième livre, voir article précédent).
Tiens, et si je faisais comme quand j'avais dix ans, disant dans ma tête des jeux de lettres (du texto avant l'heure) avant de tomber dans les bras de Morphée, tel 1 BB ... :

"LMR" (Elle est mère) :

BB é AJT, L é NRV é LHO. 7 x 6, BB A TT ....7AC BB A CC 2 TT.
Bébé est agité, elle est énervée et elle a chaud. Cette fois ci, bébé a tété ... C'est assez, bébé a cessé de téter.

Selon Foglio, les consonnes L M R, sont synonymes de chaleur et de sécurité/ Elles sont associées à la succion du sein maternel et à l'érotisme oral de la TT.

Selon Champollion (d'or), les hiéroglyphes égyptiens MA et ROU, désignaient la justesse de la voix.
Tiens, si on cherche l'anagramme de MA ROU, on trouve le mot AMOUR !
Finalement, je ne suis pas mauvais en jeu de mot. Je devrais en mettre plus souvent dans mes articles.
Pour tous ceux qui "MACHAUT" les mots, je précise que cet exercice qui consiste à utiliser des lettres et des chiffres pour en faire des phrases, se nomme "allographe".

Allez, bon vent et restez zen !
"-2N = +2P"