vendredi 26 juillet 2013

"Duke Uke et Coq en stock."


                                                                                                                                                  "Passons du coq à l'âne qui a des poux, puis de la puce au Uke."


"Un Pou, une Puce,
assis sur un canapé,
jouaient aux cartes,
la Puce perdait..."

Non, je n'ai perdu ni la raison, ni le fil de cette série de messages consacrés à ce trop discret Ukulélé.
- Eh! "Pierrot Lunaire", victime de ton imaginaire débridé, tu deviens "Pierrot le Fou, Fiérot le Pou".
- Jolie contrepètrie !
Il y a longtemps, le Pou se disait Poul (d'où le mot pouilleux).  Poul, c'était aussi l'ancien nom du Coq, le mâle de la poule et le père du poulet. Ainsi, "Fier comme un pou" égale "Fier comme un coq". En fait, on devrait plutôt dire : comme un poulet, où comme un coquelet laid, fringuant et arrogant. Élégant et galant, non! Il faut aussi savoir que Coq vient de "Gal" (du latin Gallus), et "Gallus" signifie "Gaulois". Par la grâce d'un jeu de mot latin, l'emblème français, sans affinité particulière avec le "gallinacé", est un coq ! On ne dira jamais assez  la force du calembour. Si ça se trouve, c'est grâce à cette farce que la chanteuse France Gall a eu un tel succès avec sa chanson à sous-entendu salace (classe, classieux ! rajouterait Gainbourg) :"Annie aime les sucettes ...Et pour quelques penny". On ne dira jamais assez la farce du Gainsbourg ! Un psychanaliste lacanien laconique dirait tout de go(lois) :
- Quelle drôle d'idée de choisir ce pseudo "France Gall", où plutôt "France Coq" quand on sait que le mot anglais "Cock' signifie "Penny", euh ! non, je veux dire "Pénis"(en argot).
Vous me dites que le raisonnement est capilotracté (tiré par les cheveux), et je vous rétorquerai que c'est là où nichent les poux. Et je sens que vous en êtes fort marri !

"La Puce en colère
attrapa le pou,
le jeta par terre,
lui tordit le cou ..."

Au cercle des poètes disparus, on les entend de loin dis-cutter. Les avis sont tranchés et on se coupe la parole :
- Dis donc, le Pierrot élégant, tu pourrais arrêter de faire le fier wikipédant.
- Ah ! Vous faites moins les malins. Un si bel exposé, ça vous en bouche un coin, ça vous rabat le coquet !
- Le mot est joli, mais il est faux. Il faut dire : coquelet.
- Ah! Mais non, vous n'y entendez rien. Le mot juste, c'est : coquelicot.
- N'importe quoi coquins, dites plutôt : quinquet.
- Voyons voyous, soyez corrects, dit une correctrice, je rappelle que le quinquet, c'est l'oeil. Vous sautez du "coquelécot à l'âne-alphabète". Si vous désirez paraître intelligents, dites-donc : "Rabattre le caquet".
- Oh! là, la coquette, le caquet qu'est-ce que c"est ?
-  Au quinzième siècle, le caquet désignait une discution dérangeante. Mais, en fait, le caquet c'est le gloussement de la poule quand elle va pondre. Rabattre le caquet,  c'est faire cesser le bavardage intempestif. C'est remettre quelqu'un a sa place et le faire taire. Maintenant, "Allumez vos Quinquets" (regardez attentivement), visualisez la fin du dix-huitième siècle, Mr Quinquet est le seul à vendre la lampe à huile qu'on vient de finaliser et de sécuriser (avant, c'était la lampe "Bienvenue les incendies"). Plus tard, l'oeil ("la lumière de l'âme"), devient en argot (non pas en ergot, clin d'oeil à la poule) le Quinquet. Et si vous ne voyez pas ce je veux dire, portez donc de "faux quinquets" ( les lunettes). Ailleurs, on dit cela autrement. Plus au nord (en Hollande), on parle de "Regarder comme un chat perché dans un arbre" et plus au sud (Catalogne espagnole), on dit "Manger des yeux".


                                                                   


 Quand à moi, j'imagine Luis Bunuel tel un louphoque prenant son dîner à l'oeil dans un resto chic en charmante compagnie de Marylou. Elle lui tiendrait bien allumés les Quinquets en jouant du Ukulélé en tenue de vahinéné. Les yeux de Bunuel feraient leur Yoyogaga, quand à lui(s), il finirait sa soirée rond comme une pelle non roulée à la belle et les yeux avertis tels Tex Avery, exhorbitétés. Chez lui, là, dans le confort du lit, ils joueraient ensemble et à la fois, de la "Bête à deux dos" et du Ukulélé. Le lent-demain, la tête dans le choux-de-boxe, ils se retaperaient en répétant ce virelangue :

 "Lucky L'Uke, Ukulili look, Uke Aîdi Aîda, sings : UkeDuke, song of Uke Ellington into Uke-box."

Ainsi, ils continueront à jouer avec les langues. Et c'est comme ça que les langues se délieront et que les puces à l'oreille retrouveront leur sens originel. Et c'est pour ça qu'on a pu entendre certaines langues dire que Marylou  sans luis, parfois, chatouille sa gratte.
- Oh !.... Jolie contrepètrie, dixit mon ami Jean-mimi.
Elle ne joue ni du Ukulélé, ni de la "gratte" (argot de musico : guitare), mais du sexe à pile. "Hot-tension", personnes sensibles (genre Frigide Barjot ou kinapavuleloup), fermez bien vos quinquets, vos oreilles et jouez "Annie aime ses socquettes" (version Chant Grégorien) au Ukulélé en tenue d'rêve sous une robe de "bure-ka".



                                                                    Tex Avery : "Le loup et le chaperon rouge".


"Ah ! Madame la Puce,
qu'avez-vous fait là ?
j'ai commis un crime,
un assassinat ... Pom, pom, pom, pom !"
("Un Pou, une Puce" : chanson traditionnelle incontournable en Eveil Musical ou en Conterie Musicale.)
                                                       

vendredi 19 juillet 2013

"Sweet Uke ": "Thuya, Pécher, Houx ?

Devinette :
- C'est quoi là cet arbre ?
- Un Koala, dit l'enfant.
- Arrête de faire l'idiot, dit le père.
- M'enfin papa, c'est toi qui parles de koala.
- Et pourquoi pas de "Séquoia", pendant que tu y es ?
- Laissons donc le lecteur trouver tout seul, on en a déjà trop dit.

                                             
                                                                                 



"Baobab, Acajou, Thuya Pécher Houx?
Sureau, Cyprès, Pin des Landes Palissandre.
Mélèze Tremble, Tremble Hêtre Noyer !"

Extrait du fameux "Canon des Arbres" du fabuleux Steve Waring, qui enchantait déjà les mômes du temps des "Fabulettes" de l'ineffable Anne Sylvestre (la bien nommée par rapport au thème).
Steve a été mon copain musicien pendant une semaine de stage (qu'il a animé dans les locaux de l'asso "Enfance et Musique" en octobre 1991). On a partagé le pain (à la bonne franquette dans le café du coin), le Pin des Landes de la chanson en canon (fallait pas avoir la langue de bois, avec certaines chansons on pratiquait un véritable Yoga buccal, facial, corporel : "Tourterelle" et ses roucoulements de langue ou de luette, "Rouge-queue", son sifflement bref suivi aussitôt de deux sons incisifs de langue près des incisives inférieures,  "Petite Pouliche", imitation de sons chevalins, langue qui claque *...). Ensemble et avec d'autres participants, on a connu le parquet lustré sans patins. Il fallait mettre le paquet pour ne pas aller rouler un patin au sol boisé, afin que "ça marche" :
- Ça marche comme tu veux ?, me demande l'ami ricain avec un p'tit sourire en coin.
- Tu parles, tu me fais marcher comme un éléphant et tu voudrais que je reste élégant et léger. Je te prie de ne barrir. Par contre, avec la marche du singe, je peux te dire que là "ça roule" !!!
On avait l'air bête, mais c'était le but. C'est ainsi qu'on apprend la marche de l'écon'homme (celui qui marche longtemps sans se fatiguer). Et puis, un jour, on a eu droit à la chanson : "Ukulélé".
"Sur l'île d'Hawaï, après le travail, dans sa jupe de paille, une fille jouait ... L'Ukulélé."
C'est à partir de là que j'ai acheté mon premier Ukulélé. Merci Steve !
C'était un Uku à petit coût, économe et même radin (il ne donnait pas beaucoup de sons).
Alors que choisir comme Uke, quel bois pour ne pas s'abîmer les doigts et pour laisser aller sa voix ?
Voilà un bon prétexte pour évoquer le Koa. Mais le Koa c'est quoi ?
C'est un type d'Acacia d'Hawaï et des pays hawaïsinants, bois aux reflets rouges :

                                                                   


Les bois utilisés pour fabriquer un Uke à Hawaï ont de jolis noms : le Koa, le Kou. Malheureusement surexploitées, ces essences sont devenues rares donc coûteuses. Après la période des coupes claires, est venue celle des coupes sombres. Maintenant, les luthiers utilisent plutôt l'Acacia (de nos contrées) ou alors l'Acajou, le Palissandre, le Noyer, l'Erable, l'Aulne, le Tilleul, le Merisier, le Tulipier, le Séquoia. Et dans mon "cabois" à provisions, vous rajouterez :
Le Mango, le Manguier, l'Epinette, l'Amarante, le Sapelé et puis tout un "chat pelé" (problème : plus de puce donc plus de nom hawaiien : Ukulélé, lire le message précédent) pour cette :

"Guitare bébé, Ukulélé.
Ukulélé, guitare bébé. 
Les p'tits seins à l'air.
Elle avait bien l'air,
d'allaiter comme une mère,
sa guitare bébé : l'Ukulélé."
Et pour finir cette scierie : l'Ebène, le Cèdre Rouge et le Padouk. Voici ce dernier :

                                                                             

Bon, j'vous résume tout ça en deux phrases, deux virelangues à ma façon (pour le plus toqué des deux, pas de virgule, il faut donc bien inspirer avant). Ce sont des en K, ils vous nourrissent et vous énergétisent pendant un certain temps. Ils permettent de tenir le coup jusqu'à la séance de Yoga.

"Stock Uke Koa Kou K.O donc coûts costauds, du coup Padouk Acajou Acacia O.K."


"L'antique tactique anti toc concocté par un geek "Shadok" mastoc patraque dans un paddock-hamac avec Uke en Padouk : tout plaquer."


Pour un Ukluxelélé : se dégotter un Uke en Koa bois massif. Par rapport au contre-plaqué, y'a pas photosynthèse (par rapport à la carte de crédit non plus). Le "Yukulélé" (comme on dit en Nouvelle-Calédonie) vibre plus, il a plus de tonus, de puissance, de ressources. Et bonus, le son se bonifie avec le temps. Le "Yucca" (comme on le nomme à Vanuatu) en Koa mastoc vieillit bien.

Quand on fait feu de tout bois, voilà ce qui risque d'arriver :

                                                                 
Glen Baxter





- "Voilà se que cela donne, lorsque l'on joue mal d'un bon ukulélé. C'est idiot ! Jamais, chose pareille n'aurez pu arriver au "Ukulele Orchestra of Great Britain", pense cette jolie et surprenante fleur d'Hawaï ...

... Et c'est à ce moment là qu'une horde flegmatique de cow-boys britanniques a pris place dans ce message. Ces fringants et flingants justiciers viennent venger l'honneur de ce Ukulélé brulé par le "féroce rosbeef" (à l'humour vache and so british) dessinateur fou, "scierieal-killer"(tueur en scierie, mort de rire le uke se retrouve entre quatre planches de B.D : Bande Décimée), bandit, gagster, glen Baxter !!


"Le Bon, la Brute et le Truand"


*Deux C.D de Steve Waring à écouter : "Pouce" et "Le Colporteur". Bons pour la santé (pour tout public).

"P.S (Pascale-Scriptum) : Content de retrouver Arlo Guthrie dans cette reprise de "Ukulele Lady" datant des années folles et composée par Gus Khan et Richard Whiting. Voilà, ce "Sweet Uke" aura-t'il une suite ? Vous le saurez bientôt.
 D'ici là, pratiquez ce néologisme "Bousculélé" (dépêchez-vous de jouer du Ukulélé).
Pour la devinette simplette, il fallait répondre : un vieux Koa (et non "un jeune sais koa et un presque rien", imitant ainsi le si chic et élégant philosophe Vladimir Jankélévitch !!! ).
Goodbye, Good Vibes !

vendredi 12 juillet 2013

Instrumentarum (n°1) : "Ukulélé"


Instrument de Musique, outil thérapeutique :
Musico t'es ravi, il existe deux genres de Musicothérapie, la "passive" (écoute et ressenti) et donc "l'active"(jouîr de l'amusique). Ayant été formé à la Musicothérapie par François Jacquemot et sa fine équipe, j'apprécie ces deux façons de prendre soin de soi avec des sons. Mais il faut bien l'avouer, j'ai un net penchant pour la Musicothéravie (quand tu joues avec les instruments de muse chic). Instrument thérapeutique, l'autre jour, j'évoquais le koto ; aujourd'hui, je vais vous parler d'un petit coeurdophone doté de quatre coeurs (quand on en joue à plusieurs, on parle de choeurdophone) qui ensoleille ma vie :

                                                             

Le ukulélé est un nainstrument (petit pour une guitare) joyeux et joueur. Pourtant ...

"Ceci n'est pas un jouet. Malgré son allure de joujou tombé de la hotte du père Noël. Ceci est un véritable instrument de musique ! Petit, joli autant que modeste, peu onéreux, aisément transportable ; tout à la fois facile à jouer et digne des plus grandes virtuosités malgré ses quatre cordes et ses quelques frettes ; doux et musical quand le djembé glatit, le clavier numérique caquette ... Il se laisse approcher aisément et procure très vite de grandes joies. Un peu de pratique sur trois accords suffira à rendre muet d'admiration les sceptiques goguenards qui s'apprêtaient à une franche rigolade en vous voyant extraire le petit instrument de votre sac."

                                                                       

Un grand merci à Cyril Lefebvre pour ce texte et pour tout le travail de pédagogie réalisé du temps de son vivant (il est mort le poète en 2012, trop tôt : soixante-cinq ans). Idem pour le si talentueux Bob Brozman, mort fin avril 2013, à presque soixante ans, dont j'ai pu apprécier les qualités incroyables, par deux fois grâce à ce surprenant Festival Estival de Guitare de Lanton (ville voisine d'Andernos) qui a disparu lui aussi.

                                                                         Bob Brozman : "Ukulele Spaghetti".                                               

Mais que veut dire le mot "Ukulélé" ?
Et bien, chacun y va de son explication. Si l'on se réfère au lexique Hawaïen, on obtient :
Uku (Puce) plus Lélé (sauteuse) égale : la puce sauteuse du chat (cha-cha). Ou alors :
Uku : frapper du bois, Lele : sauter ou gratter les cordes.

"Etymobile" :
  • Le mouvement rapide des doigts de la main gauche ressemble à de rapides sauts de puce.
  • Le mouvement de la main droite rappelle celui du chat quand il se gratte pour se débarrasser des puces.
D'un saut de puce, rendons-nous chez Claude Duneton, son livre épatant porte un titre qui va comme un gant à ce texte : "Avoir la puce à l'oreille". Comme vous le savez, l'expression signifie : se douter de quelque chose. Mais, jusqu'au seizième siècle, c'était une allusion grivoise. Cela signifiait : avoir des démangeaisons amoureuses. Depuis belle lurette, on compare l'oreille à un coquillage et vissé vers ça, certains mollusques ont pour nom : Oreilles de mer, Oreilles de Vénus. Depuis aussi longtemps, le coquillage désigne le sexe féminin (lieu de la démangeaison amoureuse).
Après le seizième siècle, la parano s'installe, Éros laisse la place à l'angoisse : les gens ont peur que la puce se faufile dans le conduit auditif pour y mordre (c'est une époque où les puces prolifèrent, les gens pauvres vivent pratiquement en contact avec les animaux). On est méfiant, d'où l'évolution vers son sens actuel : éveiller la méfiance.

Pour la musique, l'oreille veille. Elle nous "entend" avec impatience.
Mais les musiques ne sont pas toujours bienveillantes, voir même bien vaillantes parfois. Ainsi, en quelques sauts, passons donc de la puce à l'oreille à celle à l'orteil. C'est parce qu'ils jouent comme des pieds ou avec, qu'on peut dire de certains joueurs de "Uke" (nom populaire du ukulélé), qu'ils ont la puce à l'orteil. S'ils sont maladroits, c'est peut-être parce qu'ils sont durs d'oreille, ou (version "geek") qu'une puce électro-nique les a mordus. Apeurés, ils jouent en catimini, ils n'osent pas. Du coup, ils jouent mal. Par contre, le virtuose ose et le fait bien. Pour les peureux, je propose d'écouter de la musique hawaïenne et de répéter rapidement x fois sans s'arrêter, le virelangue suivant :
"As-tu été à Tahiti ?"
Pendant que vous êtes en train ...(au bout d'un moment, le virelangue fait son effet : la musique "bogie-woogie" répétitive du train s'installe et alors on jubile !), je vous laisse avec un autre kéké du Uké.
Il est d'un autre temps, ce troubadour zen, qui a la puce à l'oreille du quinzième siècle, le talentueux et "culotté" Thomas Fersen :

"Le Ukulélé est à la Guitare, ce que le string est au caleçon."
                                                                 

Geluck va encore  plus loin. Et c'est tant mieux !
C'est l'été, jouez donc du Ukulélé !!!
Adichats ! A Vendredi.
                                                                 

vendredi 5 juillet 2013

Documentaire "Pierre Rabhi, au nom de la terre."


                                                                                     

Vu au Cinéma "Le Rex" d'Andernos (33), cet enthousiasmant document-terre retraçant le parcours de Pierre Rabhi,  l'écolo ensoleillé, ensemenceur de conscience, le pote poète porteur d'espoir. Présentant sa vie, ce talentueux docu (réalisé par M.D Dhelsing), nous fait partir ailleurs (Ardèche, Burkina-Faso, Roumanie et Morbihan) ,à la rencontre de gens simples qui ne pensent qu'aux autres, aux astres, à l'unis vers l'uni, à l'unisson ... nous terriens ... Cela fait du bien, ceux là font du lien.
Comment repenser le monde en cultivant son jardin "ça-crée", sacrément beau et bio, grâce au terreau, à l'humus, au compost. N'oubliez pas de compost-er votre biais bio avant de prendre le "train vague" (où poussent les "simples" sauvages, les herbes médicinales). Dans les vagons, vous serez en charmenthe compagnie : Plaisir, Humanisme, Poésie, Musique ... autant de fleurs que nous fait la vie. Les sages passagers vous enchanteront une bien bonne : L'Hymne à la joie, à la vie, à la joie de vivre.
Ce film à l'entrain certain (lent train va bon train, ou comme disent les ritals : "Qui va au Piano, va Sano"), stimule et régénère. Il nous rend vivant, vibrant, vif comme l'éclair (comme Rabhi nous éclaire de sa vision du monde).
La cinéaste s'est mise au diapason du gentil djinn génial et jovial. Au début de cette expérience, elle navet pas un radis, ni même un rabhi, alors, dit le conte, elle a vendu toute sa garde-robe. Nue comme un ver, elle commence son film et aussitôt la voilà "rabhi est". Bien là sur la pellicule et fort à propos, cet agroécologiste nous fait l'éloge du ver. Dans notre monde "Versace" versatile, vertigineux , on omet d'aller vert et d'allier les vertus des vers dévergondés (poétique et lombric) :

 "Les lombrics nourrissent la terre et la travaillent à notre place. Et avec quelle efficacité ! En culture traditionnelle, pour faire le travail d'un ver, il faut deux boeufs."

Pierre Rabhi est petit par la taille, mais grand par le talent. Certains disent que plus on est petit, plus on est intelligent. Ils expliquent que plus on est petit, plus on est concentré et que plus on est concentré, plus on est intelligent. Toujours est-il que :

 "Le levain est tout petit par rapport à la pâte, pourtant c'est lui qui la transforme en pain." Pierre Rabhi
Et des oiseaux, le plus petit, le Colibri anoblit et point n'oublie :

                                                                         
                                                                         consomattitudes.cap-sciences.net

Observant la nature, on devient sage. Entre certaines plantes, on échange. Par exemple, le blé et les légumineuses forment une lumineuse association qui se materre-rialise par le troc d'azote contre du carbone. Ils s'enrichissent mutuellement.

"Les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu'ensemble, ils enfantent."

Parmi nous (Miaou !), les humains, il y a ceux qui s'embêtent et que la vie débecte, et puis ceux qui sans délais s'en délecte (Miam, Mi-âme !!! Dieu que c'est bon !).
Vive l'envie, bravo à ce docu vivant, vibrant, vivifiant, vif, vital, ravissant .... Diantre, que de vie !
Belle synergie que celle qui combine solidarité et solid'hilarité.

"Se contenter de peu et produire de la joie."

"La joie de vivre ne s'achète ni au supermarché, ni dans les magasins de luxe."

"La croissance est un problème, pas une solution."

                                                                                Bande-annonce du film.                         

Avec le vif élan de Rabhi, on est vite ravi : vivons l'élan des lents !
Prenons notre courage à deux mains et retroussons nos manches. Au lieu de procrastiner (remettre à demain) et de se débrouiller comme des manches, prônons la décroissance.

- "Garçon, S.V.P !, apportez- moi un café bio et décroissant.
- Désolé, Mr, mais il n'y a plus de café.
- C'est pas grave, donnez-moi donc une brioche bio et ... un café.
- J'vous dis qu'y'en a plus du café, vous êtes chelou ou quoi ?
- Cool Raoul ! Restons zen, pas d'quoi en faire un frometogomme, servez-moi du décroissant avec ... du Gébé bio."


                                                                     
"L'An 01" - Gébé -


Un petit coucou à cet artisan sylvestre, écolo en mouvement (co-créateur d'un éco-village, militant "Vert" ...), le charpentier Jean-Louis Lagardère qui a participé à la réalisation de la "maison où rêve les arbres". Cette demeure solaire, bio-climatique, chaleureuse et naturelle (avec de vrais morceaux de beaux bois bios dedans), dans laquelle je vis, vibre, vibrionne ( vibre-rayonne), vibraphone en charmante compagnie :  Miss ... (non pas celle-là, la furieuse, toujours à l'affût, rieuse : miss P, avec un petit m, parce que je ne l'aime guère, vu qu'elle ne me laisse pas souvent en paix), ... Funny, Alexis plus ("Tanguy et Laverdurette") et  autrui (Tapis d'yogi, lit-rêveries, littérature où l'on rit, réfléchit, esprit "Pierre Rabhi", C.D, instruments de musique d'ailleurs et d'ici, tout ce qui nos sens ravit - pas seulement celui qui vient Sitar : Ravi Shankar- et tant d'autres choses jolies ..).
Voilà voilà, c'est fini pour aujourd'hui ! A la semaine prochaine ! 

P.S : Toutes les citations sont de Pierre Rabhi (certaines sont reproduites de mémoire).  
Allez, comme dit ma collègue Pascale : "Hasta Pronto !" ("A bientôt").