jeudi 16 avril 2020

"Virus circus"


Paradoxe : c'est le Printemps et on hiberne !
Le virus prend son temps et on nous berne !

Deuxième semaine "Reste chez toi, écris et lis tes ratures" !
A la radio, certains journalistes ont une baisse de moral, on peut entendre :
"Les périodes se suicident ... oops ... se succèdent !"

Confinement :
On ne sort plus que pour faire ses courses !




Notre monde est-il à bout de souffle ?
Est-ce la fin du monde ou bien la fin d'un monde ?
Toujours est-il que l'on a encore faim ... de vie !
Caisse caddie la caissière de supermarché croquée par la dessinatrice de Charlie-hebdo Coco :




Livre raison à domicile !
Dans les médias sympas, on entend parler de culture, de livres qui délivrent, le livre comme médecin de l'âme qui a le pouvoir de transformer l'ivre de maux (en livre de mots).
La nature se venge à coup de virus et nous dit : "Restez chez vous, ne sortez plus" !
Résultat : l'air est plus pur, on assiste au retour des oiseaux, le monde est plus beau et le silence est éloquent !
Il va en falloir des virus pour dépolluer la planète !
Sans sortir pour s'en sortir : "Solid'hilarité" !

Il y a les confinés qui ont de l'esprit et les cons finis qui ont l'esprit confiné.
Dans certaines résidences, des fachos paranos exigent que des résidents soignants partent vivre ailleurs et par ici, des gens honnêtes applaudissent ces mêmes aidants (à 20 heures pétantes et percutantes) !
Il n'y aura pas de pénurie de nourriture ... euh de pourriture, des frustrés vont alimenter les tensions en envoyant de fausses infos !
De l'époque opaque et morose sortira t-il des métamorphoses ?




"Aigri-culture à grimace" ou "aguerri-culture grand bien nous fasse" !!
Goûtons à cet art du présent plaisant, goûtons cette faculté de se sentir vivant, bref savourons-nous.
Savoir voir, profiter de notre quotidien qui souvent est bien, beau et bon.
Notre malheur c'est que nous vivons trop pour l'apparence, pour l'extérieur, les sources de souffrance sont supposées être à l'extérieur de nous-même et les sources de joie aussi
On fait ainsi aussi pour les choses matérielles : exemple l'achat compulsif, frustré dans la vie, on achète pour se consoler.
On ferait mieux de consolider notre monde intérieur, de développer nos ressources personnelles. Grâce au virus, nous pouvons peut-être réharmoniser nos vies, profitons-en, ça ne durera pas.
Christophe André parle de l'accoutumance aux choses positives au point qu'on les oublie souvent complètement :
"Prendre une douche chaude, quel bonheur ... Mais il faut que la chaudière tombe en panne pour s'en rendre-compte !
La crise en cours aura certainement cette vertu."
Lire délivre :
"J'ai dans ma bibliothèque plus de livres que je ne pourrais en lire avant ma mort.
J'aime leur proximité, j'aime les savoir là, comme si je bénéficiais de tous leur univers par osmose.
J'aime les extraire de leur étagère et les parcourir comme si j'avais une brève conversation avec l'auteur croisé par hasard dans la rue.

Il parait que, dans ces temps de confinement, certains couples vivant ensemble 24 heures sur 24, ne peuvent plus se voir en peinture, c'est la déconfiture, les violences conjugales augmentent !
J'aime parcourir les livres de Gourio comme si j'avais une brève de comptoir à échanger avec l'auteur croisé par hasard dans un bistrot ouvert le temps de dire celle-ci :
"Ma femme peut pas me quitter, suis jamais là !"



crédit dessin : les "Charlie" Coco, Schwartz et Riss plus le shadok Rouxel.





Portez-vous bien, prenez soin de vous !
Yamasté !

mercredi 1 avril 2020

"Le virulent virus !"

Dans mon atelier "Yogamusicothérapie", afin de ne pas tomber dans la sinistrose, en cette épique époque opaque qui me dérange, je range et je nettoie. J'étais en train de dépoussiérer un bol tibétain lorsque sur le rebord de la fenêtre une tourterelle est venue se poser !
Elle se met à chanter, roucoule sans que cela ne se voit (le bec est fermé), elle fait ses "tourrrrterrrrrellises" comme nous, humains chanteurs faisons des vocalises.

Et pendant ce temps là, sur la planète pas nette, c'est la pandémie.
Un virus contagieux ne rigole pas avec les humains. On se croirais dans un livre de J G Ballard (auteur de roman de science-fiction).
Depuis le début de l'année, un certain "coronavirus" prolifère et profite de nos humeurs voyageuses, pour se balader un peu partout en laissant sa signature parfois meurtrière.
Quand ce virus s'est pointé du côté de la Chine, l'européen s'est contenté de sourire mais lorsque ce même envahisseur a pris place dans Rome, Paris, Madrid, Berlin, il s'est mis à rire jaune.
Il vient de la chauve-souris, via le pangolin et il se serait d'abord installé à wuhan (Chine).
Il se transmet par les gouttelettes de salive expulsées quand un malade tousse. Il est bizarre, ses effets vont de fatigue à pneumonie mortelle.
Ses symptômes vont de toux et c'est tout à toux importante, fièvre, et asphyxie oppressante.
Circule t'il dans l'air, craint-il les temps chauds et humides ?
On ne sait pas vraiment !




Tous ensemble, chacun chez soi : Peut-être que le virus ...
... progresse dans le stress et la tristesse ...
... n'apprécie guère les poumons qui respirent la joie de vivre grâce à la pratique du yoga ou des six sons chinois de santé !
... n'aime pas le goût et l'odeur de certaines plantes et de leurs précieuses huiles essentielles ("TeaTree", "Ravintsara" ou "Eucalyptus radié") qui renforcent nos défenses immunitaires.
Dans nos assiettes, la cannelle belle et rebelle est antioxydante, antibactérienne, anti-inflammatoire.
Les poumons pollués, cela convient fort bien à cet envahisseur.
"Clous de cercueil" (cigarettes) et volutes partent en fumées !
Dans les services d'urgences, on manque de "lit respirateur", de masques, de Charlotte.
Le virus apprécie les pathologies pulmonaires, le diabète, l'obésité, l'hypertension, la vieillesse, les maladies graves ...


Pour aider les aidants, les gouvernements organisent le confinement des résidents.
Comme disait Belmondo dans "Pierrot le fou" de Godard :
"Le courage, c'est de rester chez soi."
Pour faire quoi ?
Du yoga afin que notre corps chante :
"Hosanna aux asanas contre le corona !!"
De la poésie puisque d'après Bobin :
"La poésie, un rien qui peut tout."


Pendant qu'on perd nos repères dans ces temps de confinement, Uderzo, le père graphique d'Astérix meurt d'une crise cardiaque (tout comme le père raconteur Goscinny en 1977) à l'âge de 92 ans (sans lien avec le virus) !
Quoi que ...
Cet extrait de l'album paru en 2017 "Astérix et la Transitalique" (de Ferri et Conrad) est surprenant, ce champion italien qui porte le nom de coronavirus et qui se cache derrière un masque "émoticône" souriant, voilà de quoi débattre en famille !
Les écoles sont fermées.
Pour les cours à la maison, à partir de ce dessin d'Astérix, on peut travailler avec les enfants en cultivant l'art du dessin, l'histoire-géo, le français, le latin, la philo, le sport et bien d'autres choses encore !



"Sax aphone"
Manu Dibango vient de mourir, à 86 ans victime du virus. Je vois son sourire puis j'entend son rire : régalade et rigolade !
J'écoute son saxo et je voyage !
Ecoutez "Senga abele", "Soma loba", "Soul makossa", "Kango", "Minçalor", "Ce soir au village" ...
C'était un très bon musicien, humain, jovial, "origénial", succulent, truculent, curieux, chaleureux, rigolard ...

N'oublions pas de prendre nos potions magiques, de porter nos masques "émoticônes" souriants ou hilares comme Manu !

On peut aussi réfléchir tel un "Gibi" ou un "Gébé" (dessinateur pendant 40 ans à "Charlie-hebdo") et dire :



Et comme ça on profite du confinement pour ne plus vivre comme des "Shadoks" !


Au prochain numéro, la suite.
Yamasté !