vendredi 26 septembre 2014

"Tristesse de la Balance"


"Change ce que tu peux changer,
Accepte ce que tu ne peux pas changer.
Et sache faire la différence entre les deux."
Parole de sagesse

Laisse en ciel ... ton regard et écoute c'que ta guide te dit, c'que ta bénie et docte Bénédicte te dicte.
"Octobre et ses ciels ; bleu tranchant comme le diamant où gris charbon mêlé d'arc-en-ciel dont la lumière transforme le paysage en conte de fée. Éclats de soleil qui filtrent à travers des nuages bourrés de pluie et qui relient le ciel à la terre. Beautés éphémères qui élèvent l'âme."
N'est-ce pas là "les cent ciels" semble nous dire Barbara (et non pas Bénédicte) Litzler. Mais que se passe t-il un peu plus tard dans le mois ?
"Octobre nous offre encore ces moments suspendus où le vent danse avec les feuilles mortes de l'arbre pour aller, comme ivres de liberté, surfer follement dans les airs, juste avant de retourner féconder la terre. Avec ses feuilles mortes, octobre nous invite au lâcher-prise."
- Le "Là chez Prise", c'est une discothèque branchée ?
- Non, pas vraiment, c'est un art de vie, plutôt débranché.
- Ah oui je sais. C'est au moment des vents d'anges, le cep de vigne qui réfléchit en "vain", observant son raisin mûr, s'adresse à lui  et lui dit :
"Lâche-moi, la grappe" ... quand tu t'agrippes, ça dérape !
- Un peu fou mais pas faux, mieux vaut ne pas s'agripper sinon ça grippe. Alors on s'enlaidit, puis on "s'enraidit", on devient dur de la feuille et mou de la fouille (moins de recherche sur soi). Le lâcher-prise, c'est plutôt :
La réponse de la feuille à l'invite du vent !


"Belle ligne de hanche" : la Balance vient de Vénus.
Au bal, la belle élancée s'élance en silence et danse en cadence. Ses hanches se balancent, en toute innocence, sensuelles mais sans indécence. De ce qu'on en pense, elle samba les hanches !
Sur scène, ça balance, elle s'emballe et lance avec prestance sa sentence :
- C'est sensass cette ambiance mais ... la balance là-bas, lance des sons d'une telle stridence qu'ça disperse l'audience (en partance vers l'indifférence). Quelle malchance, la belle cesse toute dépense et se dispense de danse.
- Qui l'a dit qu'la lady était triste ?
- C'est mon guide astro, Sieur Bertrand.
- Sur sa lancée au sujet de l'élancée bien balancée, élan fait hélas trop ! et l'astro dans tout ça ?
- T'en veux, en v'là, visualise donc ce portrait de la Balance :
"C'est une pharmacienne soucieuse, qui entre deux dosages infinitésimaux, éprouverait l'impérieux besoin d'aller danser le menuet. Le menuet, pas la java. La Balance a horreur de la java.
... Les choses mal assorties, les couleurs criardes, les voix trop fortes déplaisent à la Balance... Un défaut de balance lui gâche tout le plaisir de la stéréophonie. Elle est à la régie du zodiaque, entre le jour et la nuit, la chair et l'esprit."



- Ça balance pas mal à Paris ...
- Ça Balance aussi :
"La Balance a le balancement dans le sang. Aussi, danse t-elle comme personne. La Balance a besoin qu'on l'aime ... Par bonheur, elle ne manque pas de charme. Ce charme lui vient moins de sa faculté de mesurer que de sa faculté de balancer."
- C'est vrai que la Balance France Gall ne mesure pas beaucoup, par contre elle balance bien.
Faible en mesure et mesurée, la Balance est toute en nuances.
- Elle est diplomate et elle a le sens de la justice (Gandhi, juriste, pacifiste est Balance).
- La Balance n'est-elle pas le signe de l'équilibre ?
- Bien entendu, ce qui sous-entend des tensions dès que l'instabilité s'installe. Tous les équilibres sont fragiles et la Balance y est sensible.
"En fait, l'équilibre est dans le balancement. La Balance le comprend sur le tard. Elle cesse de vouloir concilier le jour et la nuit. Alors au beau milieu du zodiaque, dans la mouvance de la chair et de l'esprit, du jour et de la nuit, la Balance s'en balance."
- Alors, c'est parce qu'elle a le "Q.I" entre deux chaises que la Balance est triste ?
- La Balance (signe d'air) est comme le vent. Son corps et son coeur balancent, triste aujourd'hui et peut-être gaie demain !!!
- Et pour le yoga du mois ?
- J'en ai plein le dos, on verra ça la prochaine fois. On en apprendra de bien bonnes (vertus) sur la posture du Cobra.
- Oh! ben c'est bon pour le dos, ça tombe bien !
- C'est la chute ?
- Oui, adichats !!!





vendredi 19 septembre 2014

"Au bout du rouleau"*


"On devrait par exemple comprendre que les choses sont sans espoir
et cependant être décidé à les changer."
J.S Fitzgerald

Les jeunes retraités, suite.
Après avoir décrit le genre "Au bout du boulot :  l'ennui", voici le type "Au bout du rouleau : la déprime".
Le temps du travail et des primes salariales se termine et laisse place à la période déprime qui nous travaille, nous altère et nous mine. Imaginons un retraité déprimé fortuné qui vient vivre à Arcachon, pensant se requinquer au bon air iodé. C'est un ancien patron, donc comme disait l'économiste américain Keynes, un artiste frustré qui, n'ayant pas vécu son envie, a passé son temps à enquiquiner les autres. Dans sa nouvelle demeure "les pieds dans l'eau", il vit mal cette nouvelle pér-iode de vie. En effet, en nage, se sentant vague et au bout du rouleau, il finit par se noyer dans ses contradictions d'homme d'action et de poète refoulé. Lui qui se rêvait musicien, trouvera que la note est salée et constatera que sa vie iodée laisse à désirer. Il est temps, pour lui, de lâcher-prise.
S'il se laisse aller à vivre sa nature profonde en toute quiétude, il peut découvrir un monde nouveau. Un monde où l'on s'offre de bons moments, où l'on surfe souplement avec un supplément d'âme, confiant dans ce calmant et charmant "tant" de vie.



Avec le partage, l'échange, le mélange, la vie est liesse, c'est cool ! Blaguons bloguons tous, pendant que le temps s'écoule. Donnons de nos nouvelles, contons nos histoires.
Animons nous les uns les autres, avec humour et peut-être qu'ainsi, un jour, nous pourrons vivre sans complexe le conseil divin :
"Aimez-vous les uns les autres".
Nos amis rigolos, les singes bonobos l'ont bien compris. Ils n'hésitent pas à nous le dire à leur façon :
"Aimez-vous les uns sur les autres."
Que surgisse un conflit et aussitôt "hopopop, diguidiguidigui", au popotin le câlin divin, le plaisir efface les tensions. Et puis après, les bonobos décomplexés ne vont pas à "confesse", ça, c'est déjà fait !
"La progression de l'être vers le meilleur, c'est chaque jour aller à la rencontre d'une personne que l'on a en soi et que l'on ne peut trouver que dans les autres, notamment à travers leur cultures, leurs histoires ... "
Sotigui Kouyaté (griot)


"Il est des gens qui n'embrassent que des ombres, ceux là n'ont que l'ombre du bonheur."
Shakespeare
Bon, par rapport à la déprime, il n'y a pas cinquante solutions : soit on s'en protège, soit on "fait avec". C'est comme quand on pénètre dans l'océan, une grosse vague arrive : soit on fait le "karatéka d'eau" en défensive, soit on devient la vague et on va là où elle nous mène.

L'approche protectrice :
Repérer ce qui nous nuit (par exemple, pour Devos : "se coucher tard nuit.") en faire une liste, à utiliser dès les premiers symptômes afin d'éviter de faire des bêtises qui nous nuisent.

A contrario, récapituler tout ce qui nous plaît, nous profite, nous soigne, nous détend ou nous redonne la pêche.  C'est la fameuse liste "délices" sur laquelle vous planchez depuis une semaine.




Je vous donne juste un de mes "anti-dépresseurs" : visionner un dvd de cinéma burlesque. Choisir, par exemple, un "Laurel et Hardy" qui nous fait hurler de rire. S'en payer une bonne tranche, puis s'amuser à "L'oreille est hardie" : imiter, jouer une scène irrésistible du film.
Après ça, si la déprime ou la mélancolie sont toujours là, c'est qu'il faut s'orienter vers la deuxième approche.

Le surf zen :
Un jour, un stagiaire avec qui je suivais une formation en musicothérapie, me dit :
- Et bien moi, pour me détendre, je me passe un cd de hard rock !
J'étais plutôt décontenancé, j'allais lui parler de vibrations positives, d'indes ... (ooops ! le beau lapsus), d'ondes sonores, puis je me suis surpris de lui dire :
- Et quand tu es déprimé, tu te passes du heavy metal survitaminé, du punk destroy à la "Sex Pistols", du rock gothique bien glauque, de la musique dodécaphonique chaotique ou de la b.o éprouvante de film d'épouvante ?
- Comment tu as deviné ? me dit-il.



Du coup, depuis, j'ai changé mon fusible d'épaule et lorsque la déprime se pointe, je vais dans son sens, cela va créer une ambiance qui peut se révéler thérapeutique (juste faire gaffe au dosage), Au lieu de regarder ma collection de Charlot, Buster Keaton, Max Linder, Marx Brothers, Laurel et Hardy, je me régale et chiale aux mélos de Douglas Sirk.
Il m'arrive aussi d'écouter du Chostakovitch ou du Sibelius (que j'aime pour les climats mélancoliques créés par leur musiques) ou le si beau Requiem de Mozart.
La mélancolie, est un remède à la tristesse, la déprime. J'aime bien l'idée de se soigner à la mélancolie. Cela dit, faut pas abuser, sinon on a mal au ventre, ça devient de la mélancolique.

Si vous broyez toujours du noir, lisez donc les si géniaux aphorismes de sieur Emil Cioran. Tenez, goûtez-moi ça :
"Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter."
"La tristesse : un appétit qu'aucun malheur ne rassasie."
"En vieillissant, on apprend à troquer ses terreurs contre ses ricanements."
Amis à la retraite défaite (dite de Russie) ou à la retraite de fête, réussie, passez une semaine de vie où se mêle ancolie jolie et pensée colorée ! "Fleurtez", surfez, furetez avec joie.
A la prochaine fois !
Je vous laisse avec Geluck et vous dit (avec l'accent ricain d'Oliver Hardy) : "Good Luck" !



*Voilà, vous y êtes ... presque !


vendredi 12 septembre 2014

"L'ennui porte conseil"


"Celui qui connait l'art de vivre avec soi-même ignore l'ennui."
Erasme

Lorsque l'heure de la retraite sonne, une poignée d'égarés nouvellement mis en retrait, claironnent :
"Je ne sais pas quoi faire ?"
A l'âge de l'arthrite, certains retraités font du yoga et se sentent plus jeunes. Ceux-là, un "jeune sais quoi et un presque rien" les amusent, les occupent. Ils lisent Vladimir Jankélévitch.et apprécient son précieux précis de philosophie.



Et puis y'a les autres, ceux qu'un presque rien préoccupe, qui ne s'intéressent à rien, même pas à ce sophiste élégant qui, dans sa  prose sans épines, ne leur aurait sûrement rien dit de "l'actu pipole" (alimentée par les ragots de l'hebdo "Pourri-Match" avec des écrits d'aigris "crocs-nicoeur" canins aux dents longues et acérées genre "Rote-Weiler"). Bien sûr, tous les gens qui s'ennuient dans la vie ne sont pas de cet acabit, encore heureux.
Mais que dire aux blasés qui ronchonnent :
"Qu'est-ce que je peux faire ?"

- A notre époque, il y a mille choses passionnantes à faire. Elles sont là, à portée de mains, elles nous tendent les bras.
- Mais tout cela coûte.
- Tout cela vous coûte ... des efforts, et en plus, vous pose question. Quand on n'est pas au "rendez-vous avec soi-même", alors notre vie nous pose un lapin (de "gare-haine" pour certains). Et puis, comme le chante Jean-Louis Aubert :
"Argent, trop cher,
ta vie n'a pas de prix."
Pour nos activités, comme pour nos objets, mieux vaut ne conserver que ce qui nous est cher (ce qui a de la valeur à nos yeux, mais pas à n'importe quel prix, donc dénué de toute connotation négative*).
Un autre chanteur, Arno, nous rappelle dans sa chanson éponyme que :
"La vie est belle, chic et pas chère."
C'est une question de regard. La vie est partout et elle nous sourit. La nature est généreuse, elle resplendit un peu partout, ici, là et ici aussi.
Pour les "ébahis-ravis", avec l'oeil en appétit et le regard qui pétille, il faut juste "à voir en vie" et ainsi :
Petit à petit, petit appétit grandit.

Avoir l'envie, avoir l'envie en rose, voilà ce que je propose à tous ceux qui trimbalent dans leur besace tous ces maux qui rendent morose (que leur magicien d'ose fera passer à l'as) : l'arthrose (et toutes ces maladies qui finissent en "ose" : sinistrose, psychose, névrose, cirrhose ... ), la mélancolie larmoyante ... ;
- Et tout ça pourquoi ?, dit l'esprit chagrin.
- Pour être "envie", en vitalité (non pas en vie alitée), en vigie bien en vue (voir plus loin que le bout de son égo), en vigile "debout-payé" (expression ivoirienne : qui reste debout à attendre la paye) bien intentionné qui passe son temps au Virgin, à se dire du Virgile par cœur, à la virgule près.



- Tu parles Charles attend, et rien de concret ne se passe.
- Voici donc venu le temps de la liste heureuse et chaleureuse, ni peureuse ni pleureuse, pour donner des idées de quoi faire (non pas de coiffeur pour couper les cheveux en quatre) aux gens sans projet donc "sans cible" :

  • Tenir un journal intime conviction, y projeter tout le cinéma pathétique qu'on se fait et le transformer par l'écrit "positif" en cinémot poétique conte de faits. Et avec ça, on décolle ! Le blogueur blagueur que je suis, acquiesce.
  • Construire un avion, ou si c'est trop difficile, élaborer un projet. Après l'avion en papier (voir plus haut) de prendre son envol vers des cieux plus décents, monter un pro-jet pour évoluer, aller plus haut et s'envoyer en l'air en chantant comme Jacques Dutronc : "Toute ma vie, j'ai rêver d'être une hôtesse de l'air ...  " (voir vidéo).
  • Après avoir couché sur le papier et avoir décoché un contrat "la vie action", vous irez ailé vous préparer à accoucher d'une nouvelle vie plus légère, dans laquelle vous aller vous sentir pousser des ailes. Afin de trouver votre nouvelle voix, je vous conseille de pratiquer le chant prénatal ! C'est excellent pour les parents et l'enfant.
  • Se regarder le blanc des yeux dans un miroir, se tenir par la barbie -jet'z'y un oeil, ou par la barbichette et le premier qui rira aura une zapette pour changer de programme de vie (ou une tapette pour se taper une bonne crise de rire). A noter que si vous demandez au miroir "suis-je la plus belle ou le plus beau ?", vous n'aurez ni tapette ni zapette mais juste une vulgaire slapette ("se la pète"). Et en plus, le miroir vous répondra que "vous êtes bien la poubelle ou le poux gros".
  • Adopter la tactique "ta katie t'as quitté" et ensoleiller sa vie en chantant du Boby Lapointe, du Boris Vian, Thomas Fersen, les Dutronc (père et fils), les Frères Jacques ... Jacques Higelin, Charles Trenet, Thomas Boogaerts, Dick Annegarn, Juliette ...  La liste est trop longue, faites votre propre liste d'artistes réjouissants à ouïr et à chanter.
  • Créer un blog de blagues :
"Un type s'ennuie à la plage. Une otarie sort de l'eau et vient à sa rencontre. Le type s'en va, mais il est suivi par l'otarie. Il passe devant un policier et lui demande conseil. Le flic répond :
- Il faut emmener l'animal au zoo.
Le lendemain, le flic croise l'homme suivi par l'otarie. Le type lui dit :
- Hier, j'ai emmené l'otarie au zoo et aujourd'hui au cinéma, elle a bien aimé aussi !"
L'otarie rit.
- Et pourquoi rit-elle ?, dit le poulet.
- Parce qu'on vient de voir un film des "Monthy Python" !




  • Faites vos listes "délices" : de choses à manger qui rendent guilleret, de cd, dvd, bd, livres, expos, restos potos (entre potes), photos (de balade à Andernos) ...

*Câlin d'oeil à l'amie Odile, prenons l'exemple d'un joli vase qui t'as été offert par une Katie décatie qui t'as fait une crasse. Et bien le vase a beau être joli, il se casse, on ne veut plus le voir.

Un merci à la jolie Pascale, tu viens quand tu veux dans le blog, je ne te dirai pas :
"Casse-toi !!!"
Moi, par contre, je vous quitte et me casse, je vous retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles aventures (en fait la suite de cet article).
A bientôt ! 


vendredi 5 septembre 2014

"Vierge est terrien"


"On commence à vieillir quand on finit d'apprendre."
Proverbe Japonais

En ces temps de Septembre, je range, j'ordonne, je donne, je donne du sens, je me débarrasse, me libère de se qui me harasse, je retire la crasse et je classe. C'est la rentrée chez moi, tout est étudié pour se retrouver. Cela tombe bien, c'est ce que préconise le yoga des saisons :
"Vivre l'instant et se retrouver."
Barbara Litzler
Dans ma vie, parfois, je profite de l'énergie et de l'ambiance du moment (la durée d'un signe astrologique). Lorsque je laisse ma vie me faire "signe", je cherche juste à être bien présent et à en vivre les meilleurs aspects (par exemple, j'évite de vivre le côté hypocondriaque de la Vierge).
C'est le mois (jusqu'au 22), de l'emploi du temps "Vierge", de la rentrée en soi, moment classe qui décrasse!

L'art de vivre en yoga, au fil des mois, par Barbara L.
"Nous voici à la rentrée. L'été dans sa magnificence depuis quelques temps tourne comme un fruit trop mûr, il s'étiole, se gâte avec des couleurs qui ternissent, et nous rappelle les choses sérieuses. Il est temps de se rassembler, de revenir à nos moutons. La nature expire, après la plénitude estivale. Elle va expirer ainsi jusqu'à l'hiver, où elle se reposera avant une nouvelle inspiration."

Effectivement, c'est la fin de la saison, "l'été summer", la Vierge ne fera pas ce genre de calembour franglais (l'été se meurt). Elle laissera cela aux gens Gémeaux (ou à ceux dont la planète de l'intellect, Mercure, est en Gémeaux, comme le chanteur Julien Doré).
Face au déclin du soleil et des jours, la Vierge est inquiète. Comme elle a peur de manquer, elle fait des réserves. Ce dernier mot lui est d'ailleur réservé. Pour elle, qui veut absolument se préserver, c'est le mot-clé. Les Vierges, n'aimant ni demander ni donner spontanément restent souvent sur cette discrète position favorite.
Ils se protègent de tout et de tous, de la toux et l'atout cœur (l'expression affective et la confiance lui sont difficiles, par contre, la parano et l'hypocondrie lui viennent naturellement). Habitués à vivre dans la simplicité, ils ne comprennent pas pourquoi les autres ont autant de besoins.



"Martyre de la Vierge" : chapitre n°6 du guide Bertrand ("Tristesse de la balance et autres signes").
"La Vierge est follement sage. Si elle se permet de temps en temps quelques folies, c'est très sagement. On ne saurait trop encourager la vierge à faire des folies. 
La vierge est intelligente et organisée. Elle n'a pas son pareil pour repérer une faute d'orthographe, une erreur dans l'addition et un noeud de cravate pas droit.
La Vierge cherche la petite bête. Quand elle n'est pas maniaque, c'est qu'elle est entomologiste.
La Vierge souffre du fait qu'il n'y ait pas de mot pour dire "perfectionnisme" sans nuance péjorative.
 
La Vierge épargne : elle a peur de manquer.
La Vierge s'épargne : elle a peur de souffrir.
Elle n'est pas loin de voir de la grandeur dans la petitesse.
Elle a une petite santé, elle est sans cesse sur le point de mourir, elle n'arrête pas de se plaindre, sauf à la fin, quand tous ses parents et amis sont décédés."




Yogastrologique : L'assise.
Comme la Vierge n'est pas toujours dans son assiette (souvent patraque), il lui faut chercher à être dans son assise. L'assise , c'est avant tout une manière de se poser, non pas des questions (la planète Mercure invite ce signe à cogiter), mais dans ses appuis et en soi. C'est une façon de "revenir à la maison" (à l'âme et son, dira le musicothérapoète). Au ras des pâquerettes, le mental pipelette au repos, se sentir assis (ou rassis, dans ce cas, refaire du yoga au retour des vacances et suivre une cure de raisin bio), et à l'écoute du rouge-gorge qui enchante de bien belles.
Nous, ça nous fait une belle jambe (et même deux). Elles sont repliées (assis sur les talons, on devient brillant comme cette posture : le diamant), croisées (là, on est en tailleur ... de pierre précieuse), avec un pied sur la cuisse opposée (le demi-lotus) ou nouées en lotus et bouche cousue.
Le dos est droit et relâché, ni trop étiré, ni trop tassé. Et pourquoi cela ? Demandez à Barbara :
"Car la posture a un retentissement direct sur l'état intérieur : trop de tension stimule la pensée et coupe du corps. Trop de relâchement nous prive de la sensation de la verticale et nous conduit à la somnolence."



"Vidéo et d'ébats" :
Le dernier message était trop long pour placer cette vidéo de Pierre Vassiliu, un peu affaibli par la maladie, mais toujours vaillant, bavard et rigolard, la voici ! Salut l'artiste !
Claude Nougaro, le seul Vierge des trois, pas "étroit d'esprit pour un saôul" (de mots), enivré de poésie, pratiquant le néologisme (le mot-valise) comme qui rigole, c'était plutôt le genre Vierge folle :
"Il peut arriver à la Vierge d'avoir horreur d'être Vierge. Dans ce cas, elle se transforme en Scorpion. Le Scorpion a un côté Vierge folle."
Quand à l'incontournable John McLaughlin (avec son groupe Shakti que j'ai vu à Paris en 76, puis trente ans plus tard à Bordeaux), c'est un jazzman éclectique que j'affectionne tout particulièrement.

Voilà, bonne lecture, bonne écoute et bonne semaine !