mardi 30 juin 2020

"Tanguy, homme médecin"


"Le sein est une pomme dans une poire où pointe un grain de raisin.
Le sein est le maximum des fondus :
Tous les fruits en un."
Malcolm De Chazal
Tanguy Pastureau, suite !

Vire-langue de mon cru :
"Deux touristes d'été teutons, tordants et tordus, tâtaient à tâtons d'épatants tétons tentants et tendus !"


"Quand elle s'habillait, après avoir fixé l'attache de son soutien-gorge et mis ses seins en place, son mot favori était :
Et voilà, la vaisselle est rangée !"
J.P Dubois



"La Mère Nature contre l'Amer ricain", deux points de vue : "Amie Amy" et "A Miami" :
Voilà une fée d'été et son bébé qu'elle fait téter à sa façon (mais plutôt à l'insu de son plein gré). Le bébé doit se dire que c'est juste une autre manière de boire les choses. La mère (Amy Woodruff), contente de la photo prise par son compagnon, l'utilise pour son blog.
Cela dérange Instagram qui la vire de son compte.
Après le boire du bon lait de femme, les déboires avec le mauvais laid infâme !!
Ceci s'est passé en 2011, aux USA !!

Toujours aux States !
Voici un fait divers qui fait froid dans le dos : L'affaire Buchanan aux Etats-unis.
Petit retour dans mon passé, du temps où je faisais mon "Droit" à la fac de Nanterre (et oui, j'ai fait trois ans de droit et tout le reste de travers) :
Attendu qu'un attentat à la pudeur a eu lieu en son foyer, le sieur "Beurkanâne" est en droit de demander réparation du préjudice subit du fait que sa propre femme se soit promenée les seins dénudés dans le domicile conjugal devant les enfants de la soeur de l'homme pudibond ...
Tanguy le pasteur oh ! combien farceur vous raconte la suite :
" ... Alors que le principal intérêt du mariage pour un homme est de vivre en couple, c'est à dire de voir sa femme nue tous les jours ... les beaux enfants racontent la scène à leurs parents (moi, j'aurai mâté en silence).
La femme, classée comme délinquante sexuelle, a plaidée coupable d'atteinte à la pudeur devant un homme, son mari. Ce qui lui a été reproché, c'est le mouvement de ses seins !"
Nid-bar : sein qui bouge, tribunal voit rouge, lolo flagada faisant dodo, ça va. Aux USA, si tu es du genre Fabrice Luchini avec des seins, c'est impossible !





"Homme ou femme, nous voulons l'égalité des tétons !"
... Les femmes harcelées par le machisme d'hommes tristes et frustrés, on aimerait les entendre dire ... " Mes seins et moi, on t'emmerde."
C'est une figure de style parce que les seins ne parlent pas. Le matin, quand on est en couple, il faudrait saluer la personne et ses seins :
Bonjour, Bonjour, bonjour, ça prendrait un temps fou !
Les seins ne parlent pas, un décolleté ne s'adresse pas à toi en particulier, homme des cités, excité."

J'ai connu un frustré du sein maternel qui dans ses relations avec les femmes se faisait mener littéralement par le bout du néné. Dans ses premières années de vie, sa mère commerçante hyperactive, en manque d'amour et d'argent, a fait passer sa boutique avant lui.
N'ayant pas trouvé de mode de garde satisfaisant, elle l'installait dans un parc situé dans l'arrière boutique puis bloquait plus ou moins bien son biberon dans un équilibre incertain. Lui, vivait dans l'angoisse de faire tomber sa boisson lactée.
Double peine puisque déjà frustré du téton, on lui imposait un biberon voyageur qui ne tient pas en place !

Contre les biberons en plastique, vive les seins ronds si pratiques !!!
Dénichons des nichons pour voir double, buvons au "nid-bar" des alcools enivrants puis rentrons à la maison pour retrouver la femme libérée Miss Buchanan !

- Y'a pas photo, semble nous dire Dubout !
- J'allais le dire, mais ...
- Tu l'avais sur le Dubout de la langue !


"C'est curieux, se faire refaire les seins, ça coûte la peau des fesses."
Vincent Roca
"Quand je regarde la poitrine d'une femme, je vois double."
Jules Renard
Les enquêtes faites à la fin de la période de confinement (11.05.2020) montrent que les hommes et les femmes "pyjama" se laissent aller ("oh ! la barbe, c'est rasoir" ou "le soutif c'est facultatif").
Body art : peinture sur soi !



- A l'école pour que je devienne bon en math, il aurait fallu m'inventer un nouveau cours ... un cours "Math et Dessin" !
- T'aurais fini par voir double !!
- Et dire à la manière de Jules Renard :
Plus jeune lorsque j'assistais au cours de "mater des seins", je finissais par voir double !

"Marche à l'ombre"
Au nid-bar, en cas de stress, de manque de caresses, buvons deux cafés express.
Quand nous somme tristes, que tout nous oppresse, ça diminue notre détresse !




Après avoir lu cet article, allez donc écouter la chanson de Jacques Brel sur la bière, il vous dira tout sur les deux seins : un pour la bière et l'autre pour l'amour !
Il confirmera que l'humour et la poésie vont de "paire".

Refrain :
"ça sent la bière,
de Londres à Berlin,
ça sent la bière,
Dieu qu'on est bien.
ça sent la bière
de Londres à Berlin,
ça sent la bière,
donne moi la main.

... fin de couplet :
C'est plein de mémères
qui ont depuis toujours,
un sein pour la bière
un sein pour l'amour."




Il existe peu de chansons connues sur les nichons, celle de Julien Clerc "Mélissa" qui est née d'un "malin tendu".
David Mac Neil avait écrit une chanson sur le peintre belge : René Matisse, mais les ayants droit n'ont pas aimés le texte (Matez mon Matisse).
David Mac Neil jongleur de mots, a eu vite fait de reprendre sa copie et c'est ainsi que Mélissa est apparue, nue (Matez ma métisse) :
"Mélissa, métisse d'Ibiza
a des seins tout pointus ..."



La chanson qui manque, il faut la chercher du côté des chansons paillardes, des chansons à boire comme par exemple celle-ci :
"Certains nichons, faits en forme de poire,
ont un bouton de rose pour tétin ..."
"Les Nichons"
Vers la fin, le texte grivois s'en va rejoindre le propos de Brel :
"Qu'au lieu des seins qu'en délire on caresse,
Un dieu d'amour eût placé deux cruchons !
Quelle ineffable et langoureuse ivresse
si l'on tétait du vin dans les nichons !"

Crédits photos :
Certaines viennent de campagne pour lutter contre le cancer du sein, d'autres sont des photos animées (gifs) ou de simples photos trouvées ici ou là sur le net ("Publigeekaire","trumblr", "Rene centerblog").

Yamastété !!

lundi 15 juin 2020

"Posture de yoga n°9 : Savasana"




- Que faire pour sa santé, cet été ?
Faire du yoga "gaga à gogo", costaud et rapido, qui mène illico presto au frigo (conso à tire larigot). Les frustrés babas croqués par Brétecher pensent-ils pouvoir soigner ainsi tout de go leurs bobos ?
- Non pour prendre son panard, mieux vaut rester peinard en faisant semblant de dormir.

- Comment ça va en asana ?
- Suis un peu tendu en ce moment, alors les postures je les trouve dures.
- Et tu connais "Savasana", la posture du cadavre ?
- Oui, mais ce n'est pas une posture ...
- Holà l'ami yogi, mal en tendu, certes à priori ce n'est pas une "posdure", mais c'est l'une des plus délicate posture qui soit.
- Tu as surement raison, je suis mort de fatigue. Dans ces états là, j'ai tendance à m'emmêler les pinceaux !
- Alors je vais te dresser le tableau : origine, symbolisme, pratique, astuces ...
Cela en puisant dans mes connaissances et dans celles de Clémentine Erpicum.
L'illustration qui suit (quatrième de couverture de l'épatant bouquin) n'est pas celle qui porte le nom du titre mais une autre posture, celle du demi-pont !




L'âme-hors ...
"Epate-la à l'étape" !
En Inde, la mort est beaucoup plus présente que par chez nous. Là bas, la mort est une étape, le corps s'arrête de vivre mais l'énergie vitale (l'âme) reste.
En posture Savasana, le corps est immobile, parait sans vie (seule l'énergie interne demeure), on "fait le mort" mais on est plus vivant que jamais.
C'est une façon de comprendre et d'accepter la mort.
C'est un jeu sans enjeu dit l'ange du Je.

Il y a longtemps, la mort n'existait pas.
A cette époque, les hommes se reproduisaient sans limite et un jour, la terre est devenue trop petite pour accueillir les prédateurs que nous sommes.
Croulant sous le poids des humains en surnombre, la planète telle la Venise d'aujourd'hui, s'enfonce dans l'eau.
La terre demande à Brahma, le Dieu créateur, de réagir. Il cherche une solution pour sauver notre planète mais ne trouve rien de satisfaisant. Furieux, il détruit tout. Shiva, le véritable dieu destructeur (c'est sa fonction), modère la colère de Brahma. Comment faire en sorte que les humains ne meurent pas tous en même temps ? Là est la question.
A ce moment là, sort des pores de la peau de Brahma, une déesse : Mrityu ("la mort"). Brahma lui demande de tuer tous les terriens. Mais Mrityu refuse cette mission ingrate. Brahma la rassure :
Tes larmes se  transformeront en maladies, et ce sont elles que les hommes maudiront. Il te suffira d'envoyer sur terre, le désir et la colère. Ce couple toxique fera périr les humains qui se tueront eux-mêmes !
Curieux et bien intéressant ce clin d'oeil mythologique avec notre actualité virustique.

Ecoutons ce que les yogis disent :
"Sans Shakti, Shiva est Shava" !
Shiva c'est la pure conscience et Shakti, c'est l'énergie créatrice.
En isolant la conscience de l'énergie, Shiva devient Shava. Shiva sans Shakti devient cadavre : il est témoin éveillé mais immobile, alerte mais passif !

Prise de tête ou prise de terre ?
Passif ou poussif ?
Pensif ou expansif ?
"Allongé sur le dos, totalement abandonné à la terre, le yogi expérimente le lâcher-prise : il renonce pour un temps au mouvement. Les yeux fermés ... le mental s'apaise progressivement : en l'absence d'action, il n'y a pas de réaction.
La posture "Savasana" se prononce "Shavasana", de là à jouer avec les mots, il n'y a qu'un pas. Voilà donc la fameuse posture dont je fais tout un plat, celle de "Chat va sana" !!!




La posture : Haute attention et basse tension !!
Il s'agit de trouver sa position en fonction de ses possibilités dans le respect de la posture.
Voici en vrac, quelques conseils de bons placements (pas besoin d'aller en Suisse) :
Visage : détendre entre les sourcils, décontracter le front, se libérer des soucis, des tensions.
Relâcher les yeux, sentez comme il sont heureux de se reposer un peu, sentez leur poids !
Relâchez la bouche (lèvres, gencives, intérieur des joues, voûte palatine, la luette, la langue).
Epaules basses, détendues, à la même hauteur.
Paumes tournées vers le haut.
Jambes ouvertes de la largeur du bassin.
Pieds qui tombent vers l'extérieur.
Bras un peu éloignés des hanches (afin de diminuer les tensions dans les épaules).
Conserver les courbures naturelles du dos.

Laisser le calme s'installer, suivre le chemin du souffle !
S'étirer comme le fait si bien le chat au réveil !

Sentir, bien se sentir pour se sentir bien.
Sentir l'endroit ou l'on pratique, repérer notre place dans ce lieu apaisé.
Sentir les différents points d'appui de notre corps posé sur le tapis !
Se "connecter" au sol, à la terre, à tout ce qui nous entoure.
Sentir le poids de son corps et la légèreté de son souffle.
Profiter pleinement de l'instant présent et des bons moments plaisants !
Ecouter les sons qui nous entourent et apprécier le silence !
Rester dans cette ambiance de quiétude, de sérénité.
Sentir le corps décontracté de la tête aux pieds.
Profiter de ce relâchement installé partout en nous !
Ecouter encore et en corps, coûte que coûte !



Si l'on ne respecte pas l'esprit du yoga, voilà ce qui risque de nous arriver.

Crédit illustration : Claire Brétecher pour sa planche des "Frustrés" et le dessin final d'Agrippine, une photo de chat pacha qui sans prêcis-prêcha, a tout compris du yoga et le dos du livre étonnant sur les histoires de posture !

Voilà, bonnes gens, bon vent !
Caresses et bises à l"oeil !

Yamasté !!

lundi 1 juin 2020

"Contre les poèmes blèmes passons les Ponge"


Que faire ...
... Contre le virus qui ronge l'animalom et qui le plonge dans sa triste réalité.
... Contre le virus qui range l'animalom en deux catégories :

Les virustics (Sautent à l'esthétique) !
De sacrés loustics à soucis écologiques prônant une vie simple dans une sobriété souriante. Leur truc c'est de respecter la terre nourricière et donc d'arrêter de polluer.

Les "virustines" ou "virusteen" : "adulescents" qui finissent par devenir "adolassants" !
Des trissotins hautains et irrespectueux, vivant dans le compliqué et le tristounet. Leur truc c'est le fric, celui du pétrole, des bagnoles, des fariboles, des "poches marines" (sacs en plastique qui se retrouvent dans l'océan).
Ils veulent à tout prix s'en mettre plein les poches, n'hésitant pas à mettre à sac toutes les ressources de la planète.

- Dis donc l'ami, t'as pas fini de parler de virus et de détritus !
Redis moi le blaze de ton blogue :
- "Yogamusicothérapie" pour vous servir ami citoyen, j'y viens avec aujourd'hui une option musicothérapie et poésie.
- Bon bon je dis rien, sorry pour le dérangement, à la revoyure !!
- A bientôt.




J'ai lu "Un livre inutile" de Christian Bobin !
Il dresse le portrait de tous ses poètes préférés.
Génial, Bobin ramène sa bobine.
Afin de stopper le ciné halluciné de l'actualité (qui finit par nous rendre fou flou). Face à la sinistrose ambiante, vive les séances, les séquences nécessaires de cinémots poètiques.
Rappelle toi ami tête de linotte, les mots soignent les maux.
Sage singe qui songe, rendez-vous à la page Ponge, pour sauter dans le grand Bobin de jouvence :




"Sur l'enclume du sage, il martelait les mots. Les chevaux du langage, les vieux chevaux fourbus, il les ferrait de neuf."
"Il écrivait comme on heurte le cristal du verre, du bout de l'ongle.
Il versait plus ou moins de silence dans la page pour faire varier le son.
Il recommençait jusqu'à obtenir la note juste."
"Nous sommes mélangés de terre et de ciel.
Nous sommes faits d'argile et de souffle.
Nous sommes une petite flûte de terre cuite.
Un air à jouer, une note à tenir. Après quoi, silence.
Le grillon du souffle s'endort dans le noir. Et pourtant : un rien de lecture et revoilà la claire chanson de Ponge, le crissement de deux pages l'une sur l'autre."
Christian Bobin

Bon vent, bonnes réflexions !
Yamasté !!!