lundi 28 août 2017

"Entre nous, être LA !"


Assis sur les caillebotis, un mini "piano à pouce" en main, à la recherche d'une mélodie, je bute sur une note rebelle.
Dans le même temps, un oiseau têtu siffle une note en la répétant inlassablement. Sans le savoir, il me donne le "LA", c'est justement la note manquante de ma "méli-mélodie" !
Voilà, ça c'est bien la vie, plus elle est simple, plus elle est jolie !

Prenons un autre exemple joli, celui de "Mamadou Mady" (clin d'œil au chanteur anar François Béranger, avec sa chanson "Mamadou m'a dit" et "câlin d'oeil" décalé à cette maman douce qui a "prénommé" sa fille Bérangère).




"Râleries ou âneries, fais ton choix camarade !"
Moi, pour ma plus grande joie, j'ai choisi d'écrire ou de dire des "yanneries" !
Assis sur un fauteuil, un orgue à bouche en lèvres, à la recherche d'une harmonie, je suis chez mon amie belle et rebelle.
Elle m'a offert une flûte de Pan pour que je continue à rester "épatant pimpant" et un "khène" (orgue à bouche) afin que cela m'en bouche un coin.
Ah ! que voilà là deux plaisants présents !

- Je fréquente les brocantes et j'ai déniché ces deux instruments. Celui dont tu joues, vient d'Afrique, me dit l'amie Mady.
- A l'origine, cet instrument vient de Chine, mais là, c'est une version simple et typique d'Afrique sans fric, fait avec trois fois rien (trois bouts de bambou et une courge), mais malgré sa simplicité, cela "claque-sonne" aux oreilles de "Mouise Parkinson" qui du coup me lâche les baskets !!



Ma parole !
Ma mini-Kalimba (qui devient vite une "manie-Kalimba") à neuf notes, la flûte de pan andine (à quelle heure ?) et le mini-orgue à l'afri-khène sont de véritables instruments magiques, de poétiques diapasons thérapeutiques qui libèrent ... la parole !
L'offreuse racontant sa vie, de réfractaire en colère, embellit d'autant plus qu'elle "débloque", qu'elle ose, qu'elle gomme et dégomme son côté morose. névrose, tounéparose ...

Bref, un oiseau sauveur de mélodie, une yannerie provoquant des sourires ravis, de simples instruments protecteurs contre les complexes maladies et une parole libérée, ensoleillent la vie et émerveillent l'humain !



Si ça se trouve, ce sont deux oiseaux qui sifflaient à tour de drôle pour me donner le LA.

Crédits photos :
L'atypique Bérangère Fromont, photographe qui sait créer un univers. Avec son regard à part, elle arrive à mettre de la lumière dans la noirceur et du sombre dans la lumière.
Elle utilise ses deux yeux à bon escient : un oeil vif et positif qui ne manque pas de proposer de la clarté et un oeil plutôt "gothique" qui se nourrit de "sombres héros de l'amer".
Si le premier prend comme image le chat beauté (voire bonté), le second plus secret,  ressemble davantage à un "chapeauté" (sombre héro).
Son site :

http://www.berangerefromont.com


Yamasté !

vendredi 11 août 2017

"Pas de chance ou pas de côté ?"

"Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles."
Tagore

Changer son fusible des pôles !
"Ah ! Bon Dieu de bon sang d'bois, ce que je peux être con, moche et nul !". On se dit ça parfois, lorsque l'on manque de foi en soi.
Face aux vieux maux, mieux vaut ne pas hésiter à changer son fusible négatif en positif, à passer de la mauvaise humeur au bon humour (celui qui te débarrasse du "fousible" qui te fait péter les plombs et le remplace par un autre, plus juste et plus juteux). Après ce changement de "pôlhilarité", on ne peut plus se maudire et se dire que l'on manque de jus.
Un nouveau monde s'ouvre devant nous, "alternactif", celui-là.
On passe de l'auto-dévalorisation à l'auto-bienveillance. Mais pour prendre ce chemin, il faut adopter un nouvelle conduite, avoir un nouveau regard.
Le dessinateur Gébé disait que pour ça, il suffisait de "faire un pas de côté" !
Dans une autre version du dessin qui vient illustrer son propos, il fait dire à ses personnages :
"- Qu'est-ce que tu fais ? demande la femme.
- Je me fais chier, répond l'homme devant le mur.
Après avoir fait le pas latéral :
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je voyage, dit l'homme devant la fenêtre !"




L'apport de vieillir : changer la fade fin (d'envie) ... en goûteuse faim (de vie) !
Citons l'amie Cathy :
"De toute façon, à partir de soixante ans, au niveau santé tout se déglingue", dit-elle pour me rassurer. Donc, à "sois chiante temps", la sympa Cathy distinguée s'est transformée en "Catha" décatie déglinguée !
Tout ça parce qu'elle a changé le mauvais fusible, le "fou-cible" (celui qui te fait vivre n'importe couac) lui, est resté.
Il faut le savoir, ce retors, sans retard, te fais passer plus vite de vie à trépas.
Avec cet esprit zombie, l'âge de la retraite devient celui de l'arthrite, le temps du conteur devient celui du compte-heure, l'heure d'écrire ses mémoires devient : "mais mémoire, où t'ai-je donc laissée" !
Tout ça parce que Cathy n'a pas fait le "pas de côté" !!
La retraite, on peut en profiter pour se mettre un peu plus en retrait afin de mieux goûter au silence intérieur mais ce n'est pas une raison pour vivre riquiqui, en "Cathy-mini" et ne pas s'exprimer !
En fait, tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime dans le corps.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire et en être fier !
C'est la raison pour laquelle mon amie Cathy s'exprime régulièrement en compagnie d'une Miss Funny et d'un Mystère Yogi. Voilà pourquoi elle est toujours aussi jolie "dâme" et d'esprit, cette Cathy mimi !!!




"A 60 ans, soit chantant !"
Tagore, le fameux poète musicien hindou, trouvait que le visage humain, jusqu'à l'âge  de 60 ans, était trop lisse, qu'il ne racontait rien. Alors que, passé cet âge, il devenait expressif, vivant, touchant.
En Astrologie, c'est l'époque du second "retour de Saturne" qui te propose la sagesse. Tu la prends ou tu la laisses.
A partir de là, si tu es partie prenante, dans ta vie "Saturne rond", sinon, si tu laisses béton, ça tourne en rond.
En Reiki (médecine japonaise), on dit que c'est le temps du bon égo qui n'hésite pas à dire : j'existe.
Ainsi, le soixantenaire devient un virtuose du "j'ose", riche de "je m'en fiche", concerné par le "je me fiche la paix", qui avance vers l'auto-bienveillance.




"La peur de vieillir abîme plus que l'âge."
Jeanne Moreau
Yamasté !

mercredi 2 août 2017

"Vie simple : guimbarder dans les prés"


"Chaque élève joue de son instrument, ce n'est pas la peine d'aller contre. Le délicat, c'est de bien connaître nos musiciens et de trouver l'harmonie. Une bonne classe, ce n'est pas un régiment qui marche au pas, c'est un orchestre qui travaille la même symphonie.
Et si vous avez hérité du petit triangle qui ne sait faire que ting-ting, ou de la guimbarde qui ne fait que bloing-bloing, le tout est qu'ils le fassent au bon moment, le mieux possible, qu'ils deviennent un excellent triangle, une irréprochable guimbarde et qu'ils soient fiers de la qualité que leur contribution confère à l'ensemble."
Daniel Pennac

- Sinon, autant chanter du Dylan !
- Oui, mais quelle chanson choisir ?
- Sans aucun doute, je chante "Bloing in the wind".
- Bien entendu !
A part ça, la guimbarde est vraiment l'instrument simple et pratique par excellence.
- Bien vu Lulu !
- Merci Lully !
En son temps, elle était utilisée par les laquais ou les gens de "basse condition". C'est pour ça qu'on la nommait "Trompe-laquais" !
A noter qu'à l'époque, on l'appelait aussi :
Trompe, gronde ou rebube ...
- Au milieu du 20 ème siècle, certains zazous zouant du jazz avec un kazoo se retrouvaient parfois avec des babas du bebop jouant du rebube !
- Et au 19°, de véritables orchestres de guimbardes (avec une vingtaine de joueurs) se sont créées, ils étaient très populaires et jouaient en plein air !
- Cela revient, c'est tendance en ce moment la guimbarde, c'est comme ce retour à la pop des années 60, les jeunes d'aujourd'hui apprécient.
Il existe sûrement un ensemble de passionnés reprenant les tubes de cette époque.
- Et il jouerait quoi ce groupe ?
- Tu ne devines pas ?
- Peut-être "Rebube bebop a lula" ?
- C'est "thé de Ceylan", mais encore ?
- Ah ! bon sang de bois, je ne trouve pas !
- C'est pas grave, je vais te souffler la réponse (dit avec un câlin d'oeil à l'appui).
- Ah ! bon sang, mais c'est bien sûr, C'est "Blowing in the wind" ... oops ... "Bloing in the wind".




J'ai acheté, il y a quelques temps, des guimbardes en bambous venant d'Indonésie (via le site "Guimbardes.fr"), elles sont étonnantes et épatantes.
Elles sont originales et originaires de Bali, Java ou des Philippines et portent de jolis noms : Genggong, Angkuoch, Kubing et Karinding.
Je suis en train de les apprivoiser et de faire de bonnes provisions de vibrations. Ça dérange Miss Parkinson et moi, cela m'arrange !
J'ai la guimbarde qui me démange, alors je la gratte un petit peu ... en sort un son étrange qui me ravit et me change, je m'en nourris et je revis !!

Décès de Jeanne Moreau, intelligente, cette "troublionne" tourbillonnante disait d'elle :
"Je suis frivole et mystique !"
... et de la vie :
"L'âge ne vous protège pas des dangers de l'amour. Mais l'amour, dans une certaine mesure, vous protège des dangers de l'âge."
"Ce qui est important, c'est cette lumière intérieure qui est en nous."
"J'aime mes amis terrestres en tant que compagnons vers l'éternité."
Dans le film de Truffaut "Jules et Jim",  elle aurait pu citer Sacha Guitry :
"L'amour à deux, ça dure le temps de compter jusqu'à trois."

Bon vent, good wind !!!
Yamasté !