samedi 29 octobre 2016

"Réveil mutin"


"Nous sommes près de nous réveiller quand nous rêvons que nous rêvons."
Edgar Allan Poe
Ambiance "Poe-éthique".
Il y a peu, un matin au réveil incertain, je m'extirpe de mon lit dans une ambiance brouillonne, l'esprit clair comme un brouillard à couper au couteau, je me sens "embrhumé" !
Une fois sorti de mon coltard, je suis toujours dans le plumard (ou bien le contraire).
Sorti de la chambre, je suis au plus mal (mais plus au plumard), mes oreilles stressent, j'entends du bruit dans l'atelier de "Yogamusicothérapie" !
Je prends l'escalier et je pénètre dans l'atelier devenu "fou à lier" et là, tout de go, je me dis :
"Kès ke C k'ce bazar braillard ?"
Qui est le "sériel killer", responsable de tout ce raffut, de ce tracas casse-oreilles, de cette B.O de film d'horreur genre John Carpenter ?
Dehors, il fait un temps de cochon et j'ai le polochon blues.


"Les trente premières années se passent à ne pas pouvoir se réveiller.
Les trente années suivantes, à ne pas pouvoir s'endormir."
Proverbe chinois
Réveil râleur qui ne peut pas être à l'heure ...
Alors, il sème la terreur, cherchez l'erreur qui provoque cette horreur (même pas boréale).
Aïe ! quelle pagaille ! j'ai le réveil qui me travaille, faut absolument que je déniche cet abruti du bruit, cette racaille brutale, fatale et fan de "heavy metal" (qui aime bien aussi le pire de la musique sérielle, dodécaphonique ou contemporaine).
En me déplaçant, je découvre que les sons ivres et dissonants bougent aussi. L'atelier sonore tangue comme un bateau ivre.
Je me sens tel un tintin du tintouin, flottant sur un vieux rafiot à rafistoler. Malgré le raffut, le capitaine "Ad oc" s'ennuie comme un rat mort ou un rameur démuni devant ce phénomène inouï, cette chose "bruitale" étrange.
Cette sirène de "l'appeau-calypse", cette "Casse-toi fior" foireuse, cette "Forster-Jenkins, reine de l'ennui", passe de la chaîne hi-fi à la photocopieuse.
Cette copieuse pilleuse de mon temps, me donne l'air idiot. Dans ma tête, des pensées de meurtre courent dans tous les sens.
Alors "commissaire de courir, il faut partir à point", je me suis mis à tout inspecter et à un moment donné, j'ai trouvé. Derechef ! "Euréka, fin du tracas" !


Posé sur la chaîne, un petit réveil attire mon oreille. Je le prend en main, il me fait tout un tintouin. "Mille sabords, ectoplasme, sagouin, marsouin, bachibouzouk, kès ke C k'ce souk !", on se croirait dans l'album "Coke en stock". Le capitaine "Hard-rock" est chaud bouillant.
Je retire la pile au réveil et il ne bronche plus, ne torture plus. Avec la pile, je joue à "Louxor, j'adore" (de Philippe Katherine) : je retire la pile (7 O poil) et je remets la pile (je deviens pâle) !

"Killer est-il ?"
"Bye-baille" le réveil en déroute a perdu son temps, son tempo et son tempérament. Objets inanimés avez-vous donc une âme ?
Qu'est-ce qu'il réveille en nous ce réveil mutin mutant ?
"Le réveil commence comme un autre rêve."
Paul Valéry
"Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous."
Daniel Pennac


Après tout ce brouhaha, quelle joie de prendre mon petit-déjeuner en paix. Dans le silence, je me recentre sur mon hara sacré, puis prends du temps à savourer mon kawa sucré !!!
Restez glucide et portez vous bien !
"YAMasté" !

vendredi 21 octobre 2016

"Demain"


Etre ou ne pas être ... bien dans son assiette ?
Là est la question.
"Oui-miam J'aspire"

On est mal, on est mal foutu, "on est foutu, on mange trop ..." (chanson de Souchon) et on mange trop mal !
Tout cela est mal foutu, vive le bio, les "Amaps" (à ma portée), le bon sens (mon acupuncteur recommande de manger des plats complets comme le couscous) et le magicien dose !.
"... et qu'est ce qu'on f'ra quand on s'ra gros ?" (datée des années 70).
Et bien, on en aura gros sur le ventre ! et on courra à notre perte.
Nous serons tous des bibendum Michelin !

Au lieu de gonfler sans cesse, de se goinfrer sans frein, de se bâfrer sans fin, de bouffer comme un beauf bouffi, de s'étouffer comme un gougnafier et de s'étoffer tout fier de faire envie plutôt que pitié, de s'empiffrer comme un pignouf, de s'essouffler tel un "bouffon", il serait préférable de se rebiffer contre le système "néfaste food" et prendre le temps de réduire, choisir, simplifier, renifler, savourer, ressentir, goûter, mâcher  ...
et respirer la joie de vivre !


                                                   K.E Gerdès reprend G Arcimboldo

Pensées, donc !
"Avant, quand on se mettait à table, on se souhaitait 'bon appétit !'. Maintenant, on se dit plutôt 'bonne chance !'
Pierre Rabhi
Lorsque l'on a un but, notre monde mute.
Le passé est derrière, l'avenir est un mystère, le présent est un cadeau plaisant, celui qu'on préfère !
"Une journée, une vie.
Cette courte phrase zen en dit long : profitons du meilleur à fond !


Comme le présent prépare l'avenir, je vais vous parler de "Demain".
"Demain" (de Cyril Dion et Mélanie Laurent), est un excellent documentaire humaniste, écho logique de surprenantes et enthousiasmantes initiatives prises par des gens innovants et intéressants.
A une époque opaque où les humains se plantent ou se planquent dans leur bunker, certains planteurs au bon cœur ne se plantent pas.
Ils ne sont ni dans la plainte ni dans la planque. Non, ceux là préfèrent la plante dont ils comblent le manque dans nos villes en béton armé. Ce sont les proliférateurs désarmants "d'incroyables comestibles" !
Un jour, deux femmes de Calderdale (GB) ont eu l'idée de réunir des "mains vertes-esprit ouvert" dans une réunion "top aware". Ce groupe de jardiniers passionnés ayant pour but d'encourager les habitants à planter des graines de fruits et légumes dans certains endroits de la ville, et de s'en occuper en acceptant de le faire gratis et que les autres habitants en profitent.
Et c'est une réussite, tout l'monde s'y met, à semer. La ville retrouve des couleurs et des odeurs agréables. Les pancartes "Nourriture à partager" fleurissent un peu partout, même et surtout dans des endroits incongrus.
Par exemple, à l'entrée d'un commissariat, dans des bacs, on trouve de la "commi-sariette", du bon thym pour la bonté (bon pour le foie, organe de la colère pour la médecine chinoise), des baies pour la paix, des prunes ou des amandes pour les "pervenches" et de la salade (pratique pour les "poulets" ou "bœufs carottes" puisque c'est situé à proximité du "panier à salade") !
Ainsi aussi, assis dans le "pas nier", les casseurs de baies vitrées, voleurs de radis et d'oseille passeront plus facilement à table. Moins taiseux qu'ailleurs, ces branquignols balaises ramèneront plus volontiers leur fraise !
Peu à peu, à Calderdale, la verdure alimentaire gagne du terrain. De petites parcelles très localisées, on passe à des jardins "portagers" plus étendus, on crée des véritables routes potagères, tout cela finit par donner de surprenants paysages comestibles !!
Dans ces chemins de choix, sentiers de joie, on trouve : des arbres fruitiers, des baies pour tous (du sureau pour les oiseaux), des aromatiques, des légumes ...

Ci-dessous : un village de Toscane, tableau entièrement réalisé avec de la nourriture (tout comme le tableau "Arcimboldo" de Gerdès) !




Et ici et maintenant, on se donne un coup de main ou on attend de voir ... "Demain" juste pour s'extasier, passer une bonne soirée au ciné et procrastiner ?
A Andernos, j'apprécie les trottoirs herbus et les fossés où poussent orties et menthes sauvages, j'adore les branches de figuiers qui dépassent des propriétés quand les figues sont mûres, j'aime les mûriers qui donnent de l'ombre l'été et dont les fruits tombent en juillet.
Mais, on ne rencontre pas sur son chemin d'espace pour les épices, d'endroits végétariens, de routes potagères.
Dans la nature environnante, d'autres mûres nous attendent mais aussi de fameux champignons.
Par contre, en ville, on trouve bien un peu partout des pancartes "A louer", mais pas de pancartes "Nourriture à partager" !
Andernos écolo n'a peut-être pas les bonnes pancartes, mais elle joue quand même la carte verte, elle  dispose d'un "potager partagé".
Un autre futur pour nos enfants grâce à la nourriture. Ils vivront solides et solidaires dans un monde où l'on sème !
Alors, on se dira : adieu odieux monde immonde où le "caca-rente" sème la mort "OGM" !!

Voilà, les bonnes choses ont une faim !
A bientôt ! si vous avez la dalle, allez donc à Calderdale !
Si ça fait un peu loin, achetez l'épatant DVD "Demain" !!
"Miamasté"

Ecoutez et goûtez moi ça. C'est de la musique végétale, un régal !!!




samedi 15 octobre 2016

"Journal in time n°2"


"Une journée, une vie."
Adage zen
Sainte-aise de la semaine écoulée.
Ça me dit de :
Trouver des mots qui étonnent ou qui vont bien ensemble.
J'aime à découvrir des sons polissons, des mots durs à dire (mots tordus qui donnent du fil à retordre), des mots ambigus ambitieux (à double sens), des mots discrets, voir distraits (à lire à demi-mot ou entre les lignes), des "câlins-bourgs" attendrissants.
Sur l'écran plat de la télé, il est important de donner du sens et du relief. Jeudi dernier, Busnel ("La grande Librairie") a demandé à ses invités de dire leur mot préféré.
Michel Serres a répondu :
- Le mot "tendre" me plaît, c'est à la fois un adjectif et un verbe, chose rare dans la langue française. Il est épatant, riche en possibilités, on peut en effet "être tendre" et "tendre vers" ou bien "tendre la main" !

Ou bien "tendre l'oreille", le philosophe paisible et optimiste ("Nous vivons dans un paradis, l'Europe vit une période de paix inédite depuis des siècles") a raison. Ce mot "tendre" lui va bien en bouche, avec ce rocailleux "R" roucoulé et son accent chantant qui "carcassonne" et résonne juste, l'oreille hardie est ravie : elle redevient tendre.


Dimanche (de robe de bure) :
"L'âme a deux yeux, l''un regarde le temps et l'autre se tourne vers l'éternité."
Angélus Silésius
Voilà le genre de citation que l'on peut entendre dans l'émission radio de qualité XXL de l'exigeant Zygel qui excelle dans sa mission de vulgarisateur de la musique classique.
Ça, c'était hier, au jouir d'hui, pour vous montrer que ne suit point un olibrius vulgum pecus ne s'intéressant qu'à son philtrum, je vous offre en bonus de l'angélus Silésius :
"Le sage qui s'est porté au-dessus de lui même, repose quand il court et agit quand il contemple."
"On n'apprécie rien si on ne le contemple pas. Ce qui manque au monde, c'est la contemplation."
"La rose est sans pourquoi. Elle fleurit parce qu'elle fleurit, n'a souci d'elle-même, ne cherche pas si on la voit."


Lundi (et l'autre ne dit rien) : Zep zen !
On ne zappe pas Zep, dessinateur de B.D helvétique éclectique, extatique et électrique !
"Le silence a une faculté réparatrice."
Benjamin Constant
Paradoxalement, Zep aime le silence mais pas la méditation (qu'il trouve angoissante).
"Quand on écrit des histoires, on est toujours un peu en dehors du monde."
Dans son dernier album "Un bruit étrange et beau", il nous invite au calme et au silence (parfois, cet athée venant de terminer un album, va faire une retraite d'une semaine dans un monastère).
De quoi nous parle l'abbé D ?
C'est l'histoire d'un moine "chartreux" qui vit pendant 25 ans dans son monastère et qui en sort pour voir un notaire. Du coup, il se confronte au monde, à la ville et aux femmes.
"Les moines ne sont pas dans une posture, où l'on doit affirmer quelque chose mais plutôt du côté d'une recherche qui laisse beaucoup de liberté."




Mardi Cinéma :
Pierre Tchernia est parti montrer sa bobine au paradis des joyeux cinéphiles !
Sûrement que ce sain Pierre cathodique sera reçu bras grands ouverts par le Saint Pierre catholique !
Hier, les "étranges lucarnes" (comme on disait à l'époque) d'Arte nous ont donné à revoir "Manhattan" de Woody Allen. A la revoyure, le plaisir est toujours là : celui des yeux (la photo et le quartier New-yorkais), celui des oreilles (Leonard Bernstein) et de l'esprit moqueur :
"Je ne crois pas aux aventures extra-conjugales. Je crois que les gens devraient rester ensemble toute leur vie, comme les pigeons ou les catholiques."
C'est marxiste (tendance Groucho), cynique et grivois (on voit rose et morose dans ce film en noir et blanc) !
"Le sexe apaise les tensions. L'amour les provoque."

Mercredi esprit es-tu là ou ici ?
Mais de quel esprit parlons nous ? De l'esprit saint, sain ou sein ?
Commençons par le Saint-esprit, que dit Woody Alien ?
"Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse."
Et "Lunatic Woody" est il sain d'esprit ?
"Existe t-il une séparation entre le corps et l'esprit et si oui, lequel est-il préférable d'avoir ?
Enfin, "Boobsy Allen" a t-il l'esprit sein, au delà des apparences ?




Cela me rappelle un dessin de Zep (vu sur son blog "What a wonderful world"), on y voit une femme nue, les mains soupesant ses gros nichons. Elle dit :
- J'aime pas trop mes seins, j'en enlèverai bien un peu.
Les deux nichons réagissent :
- Quoi ? dit l'un.
- Ça va pas la tête ! dit l'autre.

Jeudi :
Le Prix Nobel de littérature est attribué au ménestrel Bob Dylan, the times they are changing !
Le croyant de talent le croira t-il ?

Vendredi : Mort de Pierre Etaix!
Un autre Pierre, un autre Monsieur du cinéma, Saint Pierre va pouvoir se fendre la poire.
Qu'il étaix drôle, aussi bon à l'image qu'au texte étaix. Ce zigue aimait les zigotos rigolos, les gagas de gags à gogo, les zooms sur les zozos zazous semant la zizanie avec frénésie, les frasques burlesques des hurluberlus du slapstick.
Bref tout ce qui étonne, qui est "Keaton" ! Avec un "Max" d'élégance, le clown Yoyo travaillait ses trouvailles au cirque "Linder" !
Voir et revoir son intégrale, c'est un régal !!!



"La perversité commence là où s'achève le plaisir."
Etaix et Carrière
"Tant qu'on a la santé" (florilège désopilant de parodies, de pastiches de pub) ... faut en profiter !
Namasté !



vendredi 7 octobre 2016

"Posture de yoga n°7 : Balasana"

"Tout enfant est en quelque façon un génie et un génie un enfant."
Schopenhauer

Jeudi dernier, je me baladais guilleret sur le chemin du bois du Coulin (Andernos), lorsque soudain, apparaît un génie yogi qui me dit :
- Tu devrais faire "l'enfant" plus souvent, pratique donc la posture de yoga "Balasana" et en tant que prof fait la faire !
- Va bene ! ça fait l'affaire. En plus, c'est l'une de celles que je préfère !
Elle me va bien, elle est "fête" pour moi. Elle est simple, facile et correspond à mon tempérament. Ce qui fait que j'me sens balaise en "Bala" (enfant) !


                                                       "Yoga anatomie" de L. Kaminoff


Étymologie au service du yogi.
Balasana, en français prend pour nom :
Posture de la dévotion, de la prière musulmane, de l'enfant, du foetus, de la feuille roulée ou pliée.
Le génie kiri me dit ceci :
-"Posture prière de ne pas déranger les durs de la feuille qui ont du mal à se plier."
Pour ceux qui ont des difficultés, s'adapter et adopter un coussin.
"L'enfant qui sait marcher est un Dieu pour l'enfant dans son berceau."
Proverbe indien
Elle se prend à partir de la position "assis sur les talons".
- Vajrasana, la posture du diamant ou de la foudre !
- Seisa.
- Tu veux dire : "C'est ça" ?
- Oui, Seisa, la fameuse posture japonaise de méditation.
"Chaque homme cache en lui un enfant qui veut jouer."
Nietzsche



"A bras cadabras"
Dans Balasana les bras sont le long du corps, mais si l'on change la position des bras, la posture change de nom. Par exemple, si l'on tend les bras vers l'avant, voici "l'enfant étiré" ou "le cygne".
Si les bras sont placés sur le dos, voilà "yoga mudra".
"Yoga Tantra" :
Si la main gauche entoure le poignet droit, alors le principe féminin enveloppe le principe masculin.
Par contre, si l'on croise les doigts, on symbolise le linga mudra (le geste du sexe masculin "linga") !
A deux c'est mieux !
Yoga à deux, yoga heureux !!
Ils s'enchantent, ils enfantent d'une nouvelle posture : "Balapasana" !




Les bienfaits de cette fée anti-stress, anti-fatigue.
On la prend, on s'installe et tout deviens plus lent, le temps s'étale.
Cet excès lent ... idéal pour les gens nerveux, vifs. Elle ancre les agités, pose les énervés, relaxe les anxieux, apaise les bipolaires.
Elle détend illico presto et prépare le sommeil.
Elle régule l'adrénaline.
Elle amène un supplément plaisant de sang dans la tête, cela tranquillise le système nerveux.
Le doux massage du front permet d'apaiser le mental.
C'est un refuge tranquille pour se retrouver avec soi-même.
Elle apporte une sensation de réconfort, de lâcher-prise.
Elle masse les organes abdominaux et les décongestionnent.
Grâce au relâchement du dos qu'elle provoque, elle permet d'évacuer les tensions du bas du dos, de la colonne vertébrale, des épaules et de la nuque. Elle soulage les douleurs dorsales !
"Toute sa vie l'on doit être un enfant."
"Tranquille comme Matisse"

                                                          "Le portrait de Pierre", Matisse

Virelangue (à répéter rapido sept fois de suite) :
"Assez de blablas, trop de bobos et de coups de bambou, portons boubou bantou et soyons bébés babas de Bala. Et sans songer à singer, soyons beaux et bons bonobos !"

Comme le sage tout jeune génie, sachons distinguer le bon égo du mauvais ("l'éléphant parfumé") :
"L'égo est un je d'enfant."
Denys Lessard
Beau pays, peau polie et philo "upa-gourou" (petit guide) :
"La femme nous rend poète, l'enfant nous rend philosophe."
Malcolm De Chazal
Le bébé a tout compris. il est naturellement yogi. En tant que nourri-son, il fait, sans le savoir, de la musicothérapie !!!




Jacques Higelin, en voilà un qui a gardé son âme d'enfant.
A 75 balais, ce grand dadais dadaïste sort un CD faisant référence (dans l'esprit, encore plus libre) à son album de 1975, l'épatant et impétueux "BBH75" (BBH : noms des trois musiciens). Sorti en 76, l'album suivant est plus sombre,tout est dit dans le titre : "Alertez les bébés !".
"Nez en moins", il s'agite trop, au point de se "casser la figure" (au sens propre comme au sens dégueulasse, défigurez-vous) et ensuite de se faire tirer le portrait abimé par la revue "Tel est Rama" pour sa page de couverture !
Né en  plus, pour ce troubadour esquinté, la posture de yoga Balasana serait à "envisager" !
Derechef, je me répète mais cette posture de relâche-action, est comme la chute lente d'un feuille d'Automne, chute douce et légère qui amène au "chut !" du mental (silence, semence de renaissance).
Dire qu'à l'époque (1975), avec mes potes d'Aulnay, nous avons été ravis de voir le trio BBH (plus Louis Bertignac) en concert parisien à la Fnac Montparnasse.
La vidéo est un "Taratata" de 1994.


Portez-vous bien et n'allez pas trop vite. Laissez le bon temps et le bon tempo rouler.
Namasté !