dimanche 31 décembre 2017

"Mémoire de Yoga n°29"


Suite de mon "Mémoire de Yoga" (1988)

Musique de l'Inde
L'histoire de la musique classique de l'Inde prend sa source dans la récitation des védas (4.000 ans avant J.C.). Ces hymnes, ou récitatifs, qui sont parties intégrantes du rituel védique, sont chantés dans un premier temps sur une seule note, puis sur deux, trois, quatre notes pour, en fin de compte, couvrir une gamme de cinq à sept notes.
De tout temps, l'Inde a mis l'accent sur la possibilité de l'élévation de l'âme par la pratique de la musique, reconnaissant par là que celle-ci est un don divin.

Structure :
Le premier élément qui caractérise la musique indienne est la tonique fixe, c'est à dire la note de base, constante, vers laquelle toute mélodie revient, comme pour se reposer en elle.
Elle est la notion de principe unique, ou le AUM indien, première vibration génératrice de vie.
La tonique constamment entendue, a pour rôle d'établir un niveau sonore constant qui permet de percevoir avec précision les intervalles.
Pour écouter la musique indienne, notre oreille doit s'habituer d'abord à écouter la tonique, à l'assimiler comme un climat sonore qui va servir de référence constante.

Il nous faut ensuite, par rapport à cette base, percevoir chaque élément mélodique indépendamment dans son rapport avec la tonique et non pas en suivant la succession mélodique.
La structure de la musique indienne est similaire à celle du langage. En fait, le langage parlé et le langage musical sont les deux aspects d'un même phénomène de communication.
La musique indienne étant demeurée beaucoup plus proche dans sa structure des formes du langage parlé, il ne faut pas nous étonner si son caractère nous apparaît comme monodique.
Si complexes que soient les structures de la phrase qui sert à transmettre une idée ou un sentiment, les éléments en restent successifs. Le dialogue ne consiste pas à parler en même temps.
La tonique est le lien entre le silence et le son. Le langage musical indien parle avant tout au cœur et à l'âme et est directement lié au silence intérieur avec lequel chaque homme doit se trouver en harmonie.

Le deuxième élément d'importance qui rattache la musique indienne à la méditation est le prélude ou "Alap", par lequel commence chaque morceau musical ("Raga").
Dans ce prélude, chaque note de la gamme est présentée l'une après l'autre dans son rapport avec la notre mère. Chacune est ornée d'une sorte de broderie sonore jusqu'à ce qu'elle meure d'elle même. Chaque son est modulé en fonction de sa propre mort, et dans cette assimilation du silence, le langage musical se situe en dehors de toute notion du temps.
C'est dans cette partie du Raga que l'on comprend le mieux la différence entre une certaine musique occidentale qui s'appuie sur une forte intensité sonore d'une part, et d'autre part sur la combinaison de plusieurs éléments structurels, tels que le contrepoint (deux phrases musicales ayant chacune un rythme différent et complémentaire), l'harmonie (l'art d'enchaîner les accords), la mélodie , le rythme, et la musique indienne qui, rendant au silence une place prépondérante, met l'accent sur la valeur du son pour lui-même.




Voici un chapitre bien "tonique" sur le raga énergétique !
En Inde, on parle comme on fait de la musique et on fait de la musique en parlant.
On s'harmonise avec les vertus sonores des mots. Prenons le mot Jay (prononcé "djaille"), il signifie "victoire" (sur ce qui nous gène dans notre vie).
Cette syllabe est un véritable concentré d'énergie. En terre indienne où que j'ailles, je l'entends car il est partout : dans les mantras on aime le répéter (comme dans "Jay jay jay Hanuman" : victorieux dieu singe donneur de force physique), les vendeurs de tchaï (boisson aux épices, qui tonifie) sont nombreux dans les villes ...
A l'écoute, les paroles échangées et les ragas joués ressemblent parfois à des comptines (un exotique "Jay du bon tabla") ..." !
A noter que pour nous les mots finissant en "aïe !" sont souvent violents et douloureux. Ainsi, côté énergie, ça tombe mal, ici c'est plutôt ... duraille, ça déraille, ça défaille, entre racaille qui braille et flicaille épouvantail, ça bataille !
En France la communication n'est pâté rible, on prend l'autre pour cible. C'est un pays de conflits de connards et de confits de canards dans lequel on aime jouer au jeu de l'oie du plus fort !
Mais on y trouve aussi des gens plus reluisants lisant dans le silence, loin des conflits et préférant travailler leur matière grise plutôt que leur matière grasse !

"Le silence est d'or, la parole est d'argent"
Le silence est dehors, la parole est dedans.
Dans nos têtes, ça discute, ça cogite, on ménage pas nos méninges alors forcément, le silence est en dehors de nous.

Quel manque de savoir-faire, on fait tout à l'envers alors forcément , c'est l'enfer et l'enfermement !
M'enfin, heureusement, il nous reste les ragas.
La nuit, si vous peinez à vous endormir, jouez ou écoutez un raga nocturne qui vous calmera l'esprit et répondra à cette désarmante question :
Sommeil, pourquoi viens tu sitar ?

Allez bye baille ! je vous laisse avec Geluck et son chat (ces deux rigolos belges font danser les mots). Le chat est sur son 31, prêt à finir l'année ...




Bla-bla à gogo quand gorge a bobo :
"Ton thé t'a t'il ôté ta toux ?
Oui, mon thé m'a ôté ma toux !"

- Tu veux dire "ma toux" comme chat ... dans la gorge ?
- Thé trop bête avec ton "miteux matou maté", sans réfléchir et sans fléchir, contentes toi de répéter, en tutu kaki, ce goûteux virelangue à haute voix et à tempo vif !
Namasté !!!

lundi 25 décembre 2017

"La vie duraille : se mettre au courant"


Se laisser porter par le courant !
Après l'ondée lacrymale "hey Jo, bye bye !", revoilà l'onde branchée, autrement nommée "Champs magnétiques pulsés" (suite de l'article "L'onde de choc").
- C'est ce courant pulsé qui peut t'aider à mieux vivre avec la Miss R Parkinson'hyène ...
- Et pour les douleurs qui peuvent parfois, nous en faire voir de toutes les couleurs ...
- Il paraît que c'est sa vertu la plus pertinente.
La polyarthrite ainsi traitée transforme la vie du type "poli à la retraite", résultat : il peut enfin cultiver son jardin.
La fibromyalgique change de logique : elle profite et "vibre au MI magique" (Le MI est une note, une note est une vibration, une fréquence, bref une onde).
Dans la boite à ondes pulsées, on trouve moults programmes fréquentiels, pour soulager ceci ou cela :
Fréquences de un à dix : analgésique et relaxant.
De dix à quinze : anti-inflammatoire et parkinson ...
La magnéto thérapie peut contribuer à une diminution sensible des symptômes liés au Parkinson en traitant la dépression comme la rigidité musculaire, l'akinésie (lenteur et initialisation des mouvements) et le freezing (blocage). Son effet apaisant permet de lutter contre tous ces handicaps et d'atténuer les tremblements.



"Nuque brique"
- Et il te fait quoi ce courant pulsé ?
- Il me débarrasse de ce qui m'encombre.
Cela me rassure, je me sens plus léger et plus mobile.
Je peux enfin voir la toile d'araignée qui pend au plafond à son point culminant (six mètres) de notre maison bio-climatique où rêvent les arbres agréables tels que le Douglas ou le Cèdre du Liban.
Depuis un bon moment déjà, j'avais la nuque raide, bétonnée.
Après la première utilisation de la boite à ondes pulsées, j'ai ressenti un mieux-être, ma nuque de plomb retrouvait son élasticité, elle n'était plus sous l'emprise du joug pesant imposé par l'infernale Lucie (fer) Parkinson.
- Ah, la nuque ! il paraît qu'elle se moque de nous, nous fout l'bazar et se régale de tout ce mic-mac !
- "Toutafé", ami lettré, au niveau nationalité, la nuque nous fait la nique. Le mot nuque vient de l'arabe savant "nuqa" qui ...
...  "désignait la moelle épinière ... La nuque est donc sortie du dos pour s'installer derrière le cou.

- Et à Montélimar, on vous fait marcher avec les nougats et on prend son pied ...
- Et si on prend ses jambes à son cou, alors on se régale à toute allure (à l'halva vite).
- Cessons ces sottises et revenons à Frédéric Pages ("Au vrai chic anatomique") :
"La nuque est une partie souffrante ou douloureuse. C'est là que le géant Atlas supporte le globe terrestre: en guise de remerciement une des vertèbres cervicales s'appelle l'Atlas. Il se trouve que l'Atlas est le nom d'une chaîne de montagnes (en Afrique du Nord), tout comme la nuque est un chaînon de vertèbres."

- J'entrave que dalle, pour moi, tout ça, c'est que du chinois !
- Alors partons en "échine" et voyageons avec les mots.
Avant, la nuque française s'appelait chignon. Le mot vient de chaînon et d'échine. Pour échine, on voit bien le rapport avec le dos. Pour chaînon, non !
Pour Littré, il s'agit d'un chaînon montagneux. Et il est vrai que les vertèbres cervicales, très pointues, culminent au massif de l'Atlas !
Te voilà au courant, ami curieux. Je te souhaite bon vent !
Namasté !!

samedi 16 décembre 2017

"Jojo et Jeand'O"

"Actu-dualité" : Jean d'Ormesson et Johnny Halyday.
Ces deux personnalités meurent à deux jours d'intervalle, l'une d'un infarctus à un âge avancé (92 ans), et l'autre, d'un cancer du poumon à 74 ans (si l'on "allume le feu" trop souvent pour une cigarette, on n'fait pas long feu sur cette planète).
Cet homme libre, "né dans la rue" est devenu prisonnier de la nicotine contenue dans les "clous de cercueil" (c'est le bon mot de l'acteur Humphrey Bogart pour dire cigarette).

"Flash-black is black" : voyons voyou !
Johnnydole au cinoche joue l'affreux jojo, le braqueur branquignole, le pioupiou yéyé, la comédie fastoche et chante le blues comme qui rigole ou tel un boxeur excédé hurlant en "à râler" (Davidson) :
"Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?".
Un jour où sur scène Johnny veut en faire un max (un jour de routine), à l'épique époque des concerts "Mad Max", alors qu'il se cache dans un poing géant censé devoir s'ouvrir pour surprendre le public, la main mécanique ne s'ouvre pas.
Cela dure vingt minutes, Jojo étouffe et souffre !
A un moment, un spectateur lui dit :
"Eh ! Johnny, tu dors à poing fermé !"




"Ah ! l'idée" ... étonnante de Jean d'Ormesson !
Jean D'Oralité, caméléon romanesque, termine son dernier livre la veille de sa mort. Le titre du prochain bouquin à paraître : "Et moi, je vis toujours."
Johnny, camé-léon romantique, dit à sa façon : "J'endors mes sons" (et cette foi, je me mets vraiment à la méditation) !
Ah ! ces "gémots", ils restent polissons jusqu'à leur dernier souffle.



Autre poing commun, ils sont tous les deux "boxeur bosseur".
Chacun apprécie la bonne sueur : Jean-Do en a sué pour écrire ses livres, remettant sans cesse le métier sur l'ouvrage, réécrivant avec rage cet outrage : le mot qui n'est pas juste !
C'est son combat quotidien, je l'imagine bien : chaque jour son surnom l'apostrophe et il met un point ... d'honneur à répondre à cette question existentielle  : comment vais-je écrire Jeand'O aujourd'hui ?
Chez Pivot ("Apostrophe"), il y a longtemps, il a répondu au fameux questionnaire de Proust :
- Quel est votre mot préféré ?
- Le mot Juste.
- Le mot que vous détestez le plus ?
- Le mot d'Ordre !



Quand à "Jean-phi", pas besoin de conférence en amphi, il suffisait de le voir en concert mouiller la chemise et exprimer ce qu'est le blues ! SOL MI SIREMISOL ...

"Polis tics et tactiques"
Jean-do l'intello rigolo était l'espiègle épatant du petit écran !
Dans les débats, il était plutôt mulot mahousse que rat mollo, courtois jamais pris de court, du genre : "je souris dès qu'il s'agit de poli-mickey" !
Politiquement, il étaient peu adroits mais bien à droite. Jeand'O, directeur du Figaro était maladroit dans son camps, la droite ripoublicaine, prenant parfois des positions peu catholiques.
Jojo bourgeois, faisait toujours le bon soi ... euh ! choix soutenant les ringards aigris, rois de l'arnaque Giscard, Sarkozy et Chirac !
Il râlait contre les impôts au lieu d'être fier d'en payer. Pour un gars "né dans la rue", frauder et s'exiler,comme un affreux mafieux, c'était plutôt malvenu.

Tiens, Zep via Titeuf, rend hommage à "Jauni, l'idole des jeunes à plume jaune" !


Jojo était une bête de scène, un "félin pour l'autre" (le public), un enfant de la balle, le rebelle s'est fait la belle.
Il  va nous manquer ce "vieux motard que j'aimais ... bien".
C'était "une force qui va" comme disait Victor Hugo !
Allez go go Jojo go,
Go go Jeand'O go ! (à dire vite en mâchant du swing-gum).
Voilà, c'en est fini pour l'indestructible colosse rock et pour l'immortel académicien, dernier point commun : point final !

Allez à l'eau et léger à L.A en harley et sages zazous zozos zélés lisez zen !
(A dire vite et à répéter).
Namasté !!!

jeudi 30 novembre 2017

"L'onde de choc"


"Je me tiens au courant " !
Je cherche toujours des alternatives pour ma santé fragile.
Cet élan a porté mes investigations jusqu'aux CMP.
- CMP signifie "Champs magnétiques pulsés".
- En fait, en bon chercheur que tu es, tu cherches ... mais tu cherches aussi à rester jeune ...
- Non, pas vraiment, je travaille sur moi avec un "je ne" sais quoi de désinvolte.
A la fin de la quarantaine, j'ai senti venir la fin d'un cycle (après vingt ans d'éveil musical, de conteries, je commençais à tourner un peu en rond) et le début de la mise en quarantaine.
Il était temps, j'étais décalé, un "jeune" avec une maladie de vieux, un crapaud qui n'est pas dans "les temps" et qui ne se mouille pas.
- C'est pour ça que u veux rester dans le vent ...
- Je parlerai plutôt d'envie de continuer à rester "tête en l'air, pieds sur la terre" (alors qu'en réalité, je suis souvent "tête baissée, regardant mes pieds").
Être dans le vent agité, ce n'est pas ma tasse de thé, la "paralysie agitante" (ce que Miss R Parkinson veut m'imposer) guère ne me tente !
- Ton truc, à toi, c'est d'être branché ...
- Au courant "alternactif" : calé décalé calé décalé ...
- Tiens, cela me fait penser que l'un des frères Young (pas Angus, le "Young en short"), co-fondateur du groupe AC/DC vient 2 DCD.
- Trop d'excès, trop de décès !



Trop d'essais ou pas assez d'essais ?
Je  sais, j'expérimente tout ce que je sens bon pour moi afin de ne pas végéter dans la Miss R Parkinson. Alors je teste, j'atteste, je conteste, je constate, j'hésite, j'évite, j'invite, j'invente  ...
- Et ces champs magnétiques dans lesquels on vit, qui font kiffer nos organismes (dans l'atmosphère, ils sont de plus en plus faibles), qui les a pulsé la première fois ?
- C'est un savant russe, Lakhovsky qui en a découvert le principe et qui s'est bricolé un boite à pulser les champs magnétiques.
- Il y a longtemps ?
- Tu parles Charles, cela remonte à 1931 !
Les années suivantes, des médecins russes constataient l'amélioration ou la guérison de maladies de toutes sorte (1932 : prostate, 1934 calculs rénaux, 1935 : certains cancers ...).
- Guérir, c'est rétablir l'équilibre oscillatoire des cellules lorsqu'il est rompu.

"De même qu'en lançant à la main le balancier d'une pendule arrêtée, on remet la pendule en marche, de même en utilisant les ondes produites par les champs magnétiques pulsés, on  donne aux cellules l'impulsion nécessaire pour rétablir leur équilibre oscillatoire ... ".
Lakhovsky

Parfois, lorsque mes forces s'amenuisent, que je suis dans la mouise sous l'emprise de la Miss R, je me demande si je me pend tout de suite ou si je me pendule, si je me balance ou si je m'en bat la anse et préfère profiter encore un peu de ce Bassin d'Arcachon "l'anse d'or où s'endort l'océan" !

Quand je vais mieux, lorsque tout redevient précieux (période "ballade dans l'once d'or où l'on s'adore"), je cherche et trouve des techniques pour vivre mieux, comme celles-ci :
Yoga, mantra, mudras, kinésiologie, musicothérapie, chi-gong, marche afghane, méditation, acupression, relaxation, respiration, visualisation ...
Je viens de recevoir une de ces boiboites "CMP", comme je suis mal barré, j'ai la nuque en béton, c'est pas bon, suis pas à l'aise avec mes trapèzes, ah ! mon dieu comme c'est en béton, comme c'est embêtant ! ...
J'ai donc tout naturellement testé l'appareil sur ma nuque pendant 35 minutes ...
- Et alors ?,
- La suite à la prochaine chronique ..;
D'ici là, bon vent !!!
Adichats !




samedi 25 novembre 2017

"Post-it positif"


"Affirmactif" : suite des affirmations positives.
Voici de nouvelles phrases motivantes :

"Je prend soin de mon corps pour faire le plein de vitalité."
Si je me sens vide, livide et si je me plains que ma vie manque de sens et d'chance alors ... je fais le plein des sens, avec du carburant "yoga musicothérapie mon gars, tu t'amuses et t'es ravi".
Je taquine la muse et m'amuse à faire tout le toutim anti-frime, le ramdam anti-drame et le tintouin tsoin-soin  qu'il faut pour être juste, simple, clair, calme, à l'aise et balaise !!!




Que la fête des sens commence, que ma vie pétille, vibre, rigole et jubile !!!
Pour éviter la panne ou la peine des sens, c'est juste une question de bon sens, il suffit de se remettre sur la voie de la joie, et alors, comme disait Depardieu (dans "Les valseuses" de Bertrand Blier)  :
"On vivra à la fraîche ... tranquille ... décontracté du gland".
Détendu de l'abricot fendu, on ira heureux, on rira et on aura la fesse joyeuse !
Il s'en tire bien celui qui sait bien se sentir ... à l'aise, par contre, celui qui "ne peut pas se sentir", prend le risque de "se sentir mal" !
L'esthète au beau regard sachant s'en mettre plein les mirettes ou s'extasier devant un tableau de Monet, une architecture de Gaudi, un dessin de Moebius, un coucher de soleil d'Andernos, un corps vénusien, est un homme bienheureux qui cultive le goût et l'envie de vivre.
On peut aussi se nettoyer les oreilles et la tête avec des musiques méditatives, minimalistes, répétitives ou simplement "kiffont kiffer" !
Sans oublier la nourriture, qui permet au gourmet déprimé, de reprendre goût à la vie et encore un peu de cet excellent risotto qui rend plus costaud !

L'humain ne changera le monde que par la culture souriante et l'agriculture "résonante" (en harmonie avec la nature), certainement pas par "l'aigri-culture" (qui assombrit nos vies) !



"Je libère mon esprit."
J'en profite pour me  décoincer, me débarrasser de la pesanteur sociale : carcan des cancans, boucan concon du dégoûtant "quand dira-t'on" et du rikiki "kicécelui-là ?"
Face au trissotin "souffrir pour ne pas s'ouvrir", proposons-nous plutôt de sourire au "s'ouvrir pour ne pas souffrir".

Voici encore quelques phrases généreuses (et pas gênées d'être heureuses) :

"La vie est un jeu amusant et je désire y participer."

"L'univers pourvoit toujours à mes besoins."

"Je sais me détendre et laisser aller."

"J'aime faire ce qui me permet de me sentir bien."

"Je sais accepter toute la joie et la prospérité que la vie m"offre."

"J'accepte mes sentiments, comme faisant partie de moi-même."

Voilà, que vous soyez Mickey Mahousse ou Niqué Mouise, fichez-vous la paix et souriez-vous !
Namasté !

Dessin des chats et des Shadoks : Geluck et Rouxel !



samedi 11 novembre 2017

"Présentez larmes"




L'homme peu présent n'est guère plaisant !
"Guerre il y a" dans notre tête, l'homme, guerrier  luttant contre lui-même, se noie dans ses contradictions. Empoté et emporté dans sa guérilla intérieure, il ne se donne guère de moyens pour devenir un jour un être aguerri gai, rieur guérisseur !
Au lieu de se poser pour s'apaiser, il préfère prendre des poses et s'opposer. L'homme pressé stressé consomme trop, se drogue à l'opium du populo, au "tripalium" (boulot) et à l'argent qui rend dingo.
Tout cela lui donne du tracas, amène de la confusion. Parfois, il s'en mord les doigts. Ce mordant à remords sait bien qu'un jour, il faudra payer l'addiction à l'addition (toujours plus).
Résultat des courses : il perd ses repères puis désespère !!!
Les pensées négatives lui prennent la tête, tapent l'incruste. L'homme vachard et le revanchard fulminent et ruminent. Tout le monde se fait chier et partout, c'est la merde en fait !
Au niveau perso, les sujets de mécontentement ne manquent pas, chacun est son propre bourreau et possède (ou est possédé par) ses vilains démons intérieurs.




Et si ce onze Novembre ci, on décidait de se foutre la paix. On arrête de ressasser ses soucis, de martyriser son corps, on réfléchit et ... c'est pas triste !
Notre corps devient un ami, qu'il soit djeun ou ieuv, il nous séduit !
Les rides sont des lignes de vie, des preuves d'expériences qui dessinent pour le présent des signes "d'espaix-rence", véritables lignes de chance.
Exorcisons nos diables bruyants qui font un raffut d'enfer.
Calmons le "je", méditons, si le silence ne vient pas alors ne projetons que des pensées positives. Cultivons l'optimisme de combat, thérapeutique (optisoin), pratiquons "l'échappée belge".
"Le français est un belge en colère et le belge est un français apaisé."
Michel Serre



Alleye, une fois, il est déjà houit heures, il est temps de se mettre à l'heure, de faire le point, bref "de se mettre à neuf !".
Voici quelques affirmations positives :
"Le courage s'accroît dans l'action, la peur dans l'immobilisme."
"Ce que je veux faire, c'est en le faisant que je le découvrirai."
"Ce que je fais, est le reflet de ce que je suis."
"Je joins l'acte à la parole."
"Il n'y a rien à craindre."
"Je libère mon esprit."

A la revoyure, amis de la parlure et de l'écriture !
Yamasté !

Crédit "déco" :
Photo de Yann Arttus-Bertrand, dessins de Geluck !

mardi 31 octobre 2017

"Pour aller mieux, pour râler moins !"





"Pour aller mieux"

Mieux vaut avoir un bon esprit qu'un bonnet d'âne.
Mieux vaut avoir un beau nez rouge (pour faire le clown) qu'un bonnet noir (reflet de nos idées noires).

Méditer : simplicité, clé pour ouvrir notre boite à pharmacie bio interne !
Ecrire : à la recherche de la justesse, du rythme et de la musique des mots.
Choisir : on a toujours le choix, celui de la joie jolie ou celui du moi roi pourri.
Pratiquons l'auto- dérision et l'auto-décision (le fameux "DIY", "Do it yourself" hippie), soyons impies (avoir foi en soi ne plait guère à l'église) et impitoyables avec les pensées destructrices.

Avec le changement d'heure, on voit la nuit tomber plus tôt, je pense à cette saine scène :
Il fait nuit, l'homme a deux tas devant lui, un tas d'ordure et un tas d'or pur.
Avec sa lampe, il est clair avec lui-même et il choisit de se nourrir du tas qui rend brillant et clairvoyant où alors il éclaire le tas vulgaire, se pourrit la vie et doucement éteint sa petite bougie intérieure !

"Où est donc passée cette clé de malheur ? se maudit Nasreddin. Il fait nuit, fatigué, il a laissé tomber sa clé de maison sur son paillasson, mais il est parti plus loin dans la rue !
Un voisin curieux qui suit l'affaire, lui demande ce qu'il fait là, si loin de sa maison et Nasreddin lui répond :
- Plutôt que de m'épuiser à chercher dans l'obscurité, je préfère aller là où il y a de la lumière !!"




Alors (ah ! l'or) pour être un calé de clé qui permet au corps de se soigner lui-m'aime, voici quelques pensées paisibles pour nous protéger des raclées que l'on se donne. Ces pensées soignées sont signées Jacques Salomé.
"J'ai fait un immense pas le jour où j'ai compris que j'étais seul à entretenir mes souffrances."
Porte ouverte rapporte ... apporte du bon, porte fermée s'emporte, sort de ses gonds !
"Certains attendent que le bonheur vienne frapper à leur porte !
Moi, je laisse la porte ouverte !"
Quelle épique époque opaque qui manque d'éthique esthétique et d'acoustique sympathique :
"Prenez le temps de rire, c'est la musique de l'âme."



Allez, fichez vous la paix pour aller mieux et pour râler moins, écoutez la mémé de Salomé :
"On n'est pas responsable de la tête que l'on a, mais on est responsable de la gueule que l'on fait !" 

Bon vent !
Yamasté !!

Photo du haut : Yann Arthus-Bertrand

dimanche 22 octobre 2017

"Dadais candide dandy dead"


Nous rirons tous au Paradis (pardi, sauf si l'on a pas ri ici auparavant) !

Salut far-sir !
- Il fallait se le farcir, aurait pu dire avec un sourire en coin, un de ses potes potelés, Philippe Noiret.
- Se le farcir aux petits oignons (l'oignon fait la farce), on va pouvoir se préparer des gueuletons d'enfer au Paradis, aurait rajouté Jean Rochefort.
L'homme élégant, à la moustache panache et au langage fleuri est parti !
Ce cavalier émérite, dandy gaga de dada, au flegme et à l'allure britannique, avait une belle voix chaleureuse et un humour décalé. Avec prestance, il cultivait l'éloquence et l'élégance.
Dans ses entrevues, la réplique était fine et la gestuelle parfois étonnante. Dans ses moments d'impro, l'ami Jean voyageait bien souvent en "pays d'absurdie" rendant le spectateur abruti abasourdi, et pendant ce temps là, le sympa riait aux éclats !
Pas contrariant, il s'enhardissait à jouer avec les contraires, il pratiquait les langages popus et châtiés, anciens et nouveaux. Il raffolait du surprenant, il disait à ce sujet :
"J'ai le respect de l'incongru."
Je l'imagine aisément murmurant des incongruités à l'oreille de son cheval.
L'énergumène jovial, à la moustache fatale et aux tatanes pas banales disait aussi :
"J'aime l'habit confortable, mais j'ai la trouille de la charentaise."



Danseur de salon de coiffure, il inventait au pied levé, une chorégraphie spontanée et typée arabisante qui donnait envie de profiter de la vie qui passe toujours si vite !
Allez "Que la fête commence", Tavernier Rochefort, parlez nous donc de sexe :
"Plus l'homme est sensible, moins le sexe est un muscle."

A cheval sur ses principes humanistes, il savait sauter au-dessus des "sots" qui font obstacle au progrès social :
"Si vous trouvez que les gens qui ont le RSA sont des assistés, démissionnez et vivez avec 470 euros par mois et vous aurez autant de chance qu'eux."

Le "petit" lui donnait de l'appétit : "Semoule is beautiful" !!
"J'aime ce qui est petit :  les petites boutiques, les endroits feutrés où tout le monde se connaît ... Moi, c'est la médiocrité qui m'excite et stimule mon imagination."

Le jour de sa mort, ces deux là ont dit de lui :
"Il n'est pas crédible dans le rôle de mort."
J.L Dabadie
"Il mettait le monde à distance. S'il montait à cheval, c'était pour prendre de la hauteur."
Patrice Leconte

Allez, salut l'artiste !
Le "tandem et" on ira tous au paradis, même l'éléphant peut se tromper ou être "ridicule" ...
Bye bye, l'aristo cabot, le fanfaron farfelu, le diseur de "saillies drôlatiques", le clown à l'âme triste et ses facéties, le déprimé et sa dérision cache-soucis ...

Yamasté !!

mercredi 11 octobre 2017

"Ciné malice"

Suite de la liste des films drôlatiques, épatants, hilarants, bons pour muscler ses zygomatiques.
Après les comédies américaines, voici les fatales ritales.
Risi :"Les nouveaux monstres".
Scola : "Affreux, sales et méchants".
Comencini : "L'argent de la vieille".
Monicelli ; "Le pigeon".

Et ici keskigna ?
Pour mon élève de yoga au fragile tibia, voilà un choix de films au titre parfois un peu ... maladroit :
Etaix : "Tant qu'on a la santé !".
Tati : "Mon oncle".
Linder : "Sept ans de malheur".
Prévert : "Voyage surprise".
Lautner : "Les tontons flingueurs".

Restons dans le ton avec ...
Les Monty Python : "Sacré Graal".


Voilà quelques perles du ciné d'humour trouvables en DVD (sauf "Voyage surprise" des frères Prévert).
Si l'on a besoin de "ciné-médoc" plus osé et mieux dosé en yoga du rire (contenant de saines scènes zen qui font en sorte que l'on soit plié en quatre ou tordu de rire), voici :

Les chouettes sketchs si exquis du "Monty python's flying circus" à la BBC !

Norman McLaren, l'animateur metteur en scène, amateur mâteur de chaise rebelle (tu peux toujours t'asseoir) ou de micro rigolo (tu peux toujours hausser le ton) !

Les "Deschiens" ou les "Deschamps" : ah ! ce qu'il est hilarant et touchant le chant déjanté des gens des champs.

James Thierrée, petit-fils de Chaplin, genre de yogi fakir kifferire, avec ses univers parallèles et son monde "fantasma-allégorique". Vive la "Symphonie du hanneton" ! Siphonée symphonie sans faux-nez !!


Howard Buten, le "musicothérapoète" et son alter-écho Buffo, cet olibrius altruiste travaille avec des autistes et ça se sent dans son travail d'artiste !

Sans oublier toutes ces pellicules "uburlesques", ces courts métrages sans âge de : Charlot, Buster Keaton, Harold Lloyd, Laurel et Hardy ...

Allez, assez ri, bon vent et salut à tous les "Hubert-Lulu" !
Yamasté !!

samedi 30 septembre 2017

"Animalin"

"Une morale nue apporte de l'ennui; le conte fait passer le précepte avec lui."
Jean de La Fontaine

Qui suis-je, où vais-je et dans quelle étagère ?
Je suis singe sage songeur, "son-joueur", je tire le son de tout ce qui vient à mes oreilles, puis je le partage (hatha-yoga et musicothérapie). Je suis donneur de sons, sonneur de dons !
Miss "Parkinson faux", vexée, jalouse, me "parkinsonne les cloches" et me refile le blues.
Elle cherche à me contrarier. La junkie gothique se démultiplie en moi, je la retrouve un peu partout, ici et là. Elle prospère et prolifère.
Volontaire, autoritaire oppressante, elle me condamne à me taire et à ne rien faire.
Fatigué, j'ai parfois du mal à faire ... taire l'ogresse qui me souffle à l'oreille (à coups d'acouphènes), comment je dois m'effacer, m'essouffler, disparaître ...
... Alors moi, dans ces moments là, je fais mon "animalin", je fais "l'âne Yann" pour avoir du son afin de perturber ma dévoreuse de dopamine. Et c'est ainsi que ...




... Désorienté, je fais mon pas de côté !
Côté tempérament, j'ai l'esprit indien (tendance "chez Yann") et je suis d'humeur hindou (ambiance "Vishnou la paix").
Côté appétit, c'est celui du "moine au" temple zen. Dans la cuisine, quand mon ventre me dit :
- "Bedaine de baleine, cétacé, ça suffit maintenant, il faut savoir dire stop !", je passe au salon pour écouter du miel divin pour les oreilles : la relaxante musique de "zikr" (rituel sacré turc) !
Cela "soufi" pour éloigner Miss Parki.
Restons dans l'ambiance orient-thé ! Continuons nos extrapolations. Inventons et invitons !
Au moment "à Pierrot", "assise heure", choisissons plutôt une ambiance "Chaix et rasades" et contons content en compagnie de textes crus et de crûs bordelais bus avec des dames "douces d'humeur et gentilles de corsage" (comme disait si bien un conte coquin de La Fontaine) et des rigolards bien vivants, tel le gaillard Erik Orsenna.
Pour finit en beauté cette soirée, on peut écouter le fameux "loukoum à la pistache" conté par Catherine Zarcate*.
Si l'on est pas fin diseur, on peut lire à voix haute et pour les autres, des extraits de ces deux livres :
"Les mille et une nuit" !
"Les Contes de La Fontaine" !
Cela devrait clouer le bec à la Miss Parkinson.




Liste suite de la dernière chronique sur le ciné comique.
En déprime ou avec Parkin qui vous chagrine, je vous conseille ces chef-d'œuvres désopilants :
Commençons avec les films américains (les autres, ce sera pour la prochaine fois) :
Lubitsch  : "Rendez-vous".
Capra : "La vie est belle" !
Wilder : "Certains l'aiment chaud".
Hawks : "L'impossible Monsieur Bébé".
Allen : "Manhattan".
Edwards : "The Party".
Chaplin : "Le dictateur".
Keaton : "Le mécano de la General".
Lloyd : "Safety last".
Marx brothers : "Une nuit à l'Opéra".
Laurel et Hardy : "Les As d'Oxford".
Lewis : "Mister Jerry and Doctor Love".




* : Pour ceux qui ne sont pas friands de loukoums, pour tous les gars au chocolat et toutes les filles à la vanille, voici une histoire de figues ...




Soyez "animalin" comme un singe songeur !
- Ami, je constate que tu n'as point osé employer le mot-valise "animalien" !
- Rapport au contexte africain du conte, et pourquoi pas le mot "yannimalien" pendant que tu y es !
Allez, l'ami se tait juste après le :
Yamasté !!

mardi 19 septembre 2017

"Hopopop pas de Hip-hop"


"Démon et merveille"
Nous sommes tous des animaux humains, on a tous en nous quelque chose qui nous cause du soucis ou qui nous ravit.
Quel conseil donner aux gens cloués au lit (telle madame Conta du dernier billet, qui ne pouvait pas poser le pied au sol) afin de les aider à passer du tempérament "maux Sade" (qui consiste à ruminer des pensées négatives douloureuses) au tempérament joyeux (du genre "malgré tout, je laisse le bon temps rouler") ?
L'agité immobilisé, s'il veut danser le hip hop, adieu Berthe ! l'affaire est pliée.
Vu sa situation, hopopop ! il serait judicieux pour lui de se visualiser en danseur hip-hop.

Ce temps de réparation de tibia cassé, c'est le moment idéal pour pratiquer :

"La visualisation créatrice réparatrice" :
Pour un os cassé, imaginer que notre corps produit davantage de calcium et qu'il se consolide plus rapidement que prévu. Sur notre écran frontal, nous projeter notre film vital réparateur.
Sentir l'os qui se reconstruit, le voir cOStaud, bien en forme et ferme.
Cela occupe et en plus, ça nous fait une belle jambe et un os arrangé.

"La visualisation divertissante" :
On se voit en balade dans les bois et ça marche !
Un sentier où l'on se sent bien et voilà la santé qui revient !!



"La méditation de pleine conscience" :
Ne pas cogiter sur l'os hélas cassé mais plutôt inviter le silence et le calme en soi.
Prendre son temps, être auto-bienveillant !
Dans sa tête, se donner un coup de main afin d'éviter de se casser les pieds !

"La respiration alter-nez" dite "Nadi Sodhana" :
Se nettoyer les canaux d'énergie et se sentir mieux ! Un homme à bout de souffle, avec des soucis sourit quand ses "nadis" sont ravis. C'est déjà ça !

"Nada yoga" (yoga du son) :
Son-soin sans tintouin fait du bien, tsoin-tsoin !!

"L'accu-pressure" :
Faire le point pour recharger ses accus !
Celui qui se masse certains points d'acupuncture, évite de se retrouver à la ramasse et paye moins chère la fracture.

"Le yoga de l'esprit" : 
L'arrêt du cinoche émotionnel si moche, si mioche, si infantile, si débile, libère ... du temps pour se "nourrir de rire".
Ne pas hésiter à voir ou revoir des films admirables et incontournables :
Les meilleures comédies de Lubitsch, Wilder, Edwards, Hawks, Allen, Lewis, Marx brothers, Chaplin, Keaton, Lloyd, Laurel et Hardy, Risi, Scola, Comencini, Monicelli, Etaix, Tati, Mocky, Guitry, Linder, Prévert ... et des Monty Python !




Lire des auteurs qui nous donnent de la hauteur, qui nous délivrent (de nos démons déments).
On peut se nourrir l'esprit avec Ralph Waldo Emerson, goûtez moi ça :
"Le savoir-vivre, c'est la façon heureuse de faire les choses."
"La seule façon d'avoir un ami c'est d'en être un."
"Rire souvent et beaucoup, gagner le respect des gens intelligents et l'affection des enfants, savoir qu'un être a respiré plus aisément parce que vous avez vécu. C'est cela avoir réussi sa vie."
"Vivre satisfait avec peu de moyens, rechercher l'élégance plutôt que le luxe,et le raffinement plutôt que la mode,, être digne et non pas respectable, être fortuné et non pas riche, écouter les oiseaux et les étoiles, les enfants et les sages avec sincérité, en résumé laisser le spirituel caché en nous transparaître dans nos actes quotidiens."




P.S : J'ai vu sur Arte, un docu bien intéressant sur "l'hypnose thérapeutique". Une expérience est venue illustrer mes propos : on a disposé devant un cobaye coiffé d'un chapeau à électrodes, une feuille de papier remplie de carrés noirs et blancs.
Pendant une séance d'hypnose, on lui indique que les carrés sont colorés. Le cobaye confirme en précisant que tel carré est vert, tel autre jaune. Des images de son activité cérébrale nous donne à voir de jolies tâches dans les deux aires de la vision colorée. "Il faut le croire pour le voir", nous dit ainsi notre cerveau.
Alors avec l'auto-hypnose, on peut voir la vie en rose !
Ainsi ami aigri, voilà de quoi coloriser ta vie !!
Avec l'auto-suggestion, tout devient bon !!!

Bon vent, bon pas, "madame Conta l'envers des jours meilleurs" (madame Conte allant vers des jours ... où tout remarchera) !

Yamasté !

mercredi 6 septembre 2017

"Au bordel amer"

"La vie est un flipper, j'évite les bumpers.
Du tilt j'ai peur, comme les grands joueurs.
MC Solaar ("Protège-tibia")

Au bord de la mer !
L'autre jour, une élève de yoga nous appelle pour nous dire qu'elle va faire une pause yoga et compagnie (déplacements) à cause des dégâts du tibia et de tout ce qui s'ensuit (bloquée au lit).
Cet été, Jacqueline Conta, se promène au bord des vagues sur la plage océane dite du grand-crohot, lorsque soudain une planchiste sans scrupule et sans frein la percute et lui brise la guibolle.
Après son coup d'éclat, elle s'en va sans moufter et sans se préoccuper du sort de sa victime.
- Sympa et pas sain, dis-je, la triste planchiste, cette baba speed briseuse de corps, a choisi d'un comme un accord avec elle-même de ne pas faire de vague et de prendre la poudre d'escampette enfin, d'Espelette ...
- Comme on pourrait dire dans les Pyrénées ... rajoute l'espiègle élève.
Cela me fait penser à une anecdote du temps où j'étais prof. Je demande à un élève de me citer les deux os de la jambe et il me répond "le tibia et les Pyrénées" !
- Pas mal, pour la blague, mais le fémur n'est-il pas le troisième os de la jambe ?
- Et bien non puisque :
"La jambe populaire ne coïncide pas avec la jambe médicale. Elle prend au pied et grimpe jusqu'à la hanche, alors que la jambe garantie P.N.A* s'arrête au genou ...
Le commun des mortels appelle donc jambe ce que la médecine appelle membre inférieur.
Cette annexion populaire du genou et de la cuisse à la jambe est d'autant plus hardie que nos flûtes devraient, en bonne étymologie, se confondre avec nos tibias, qui étaient des flûtes chez les romains."




- Flûte, le populo nous joue du pipeau, qu'on le jette à l'eau dans un banc de requins planchistes !
On vient à l'océan pour se dégourdir les gambettes, et des gamins crétins, requins sagouins bouffeurs d'os nous les brisent !
Faut-il venir à la plage avec des protèges-tibias, genouillères, coudières, godasses et casque de l'armée puis prendre un rapide bain de pied en surveillant bien les planches scieuses et vicieuses ?
- Autant venir en armure ou en scaphandre !




- Why not (de musique, diriez-vous) ! maintenant que je suis devenue voyageuse immobile, routarde littéraire, je lis au lit, je voyage dans mon corps sous ma couette et c'est chouette !
Je fais mon yoga dans ma tête (je visualise bien chaque posture), alors, sans effort, mon esprit s'éclaircit et mon corps meurtri, enraidi, enlaidi devient plus fluide, souple et joli !
C'est une pause salutaire dans mon monde intérieur agité qui m'enquiquine dès lors que je gamberge trop sur l'avenir de ma gambette.
- On a beau dire, le yoga hindou est moins duraille que certains médecins :
"J'ai expliqué à mon médecin que je m'étais cassé la jambes à deux endroits différents. Il m'a interdit d'y retourner."
Henri Young

Tiens, vous qui savez presque tout, pourriez vous me dire s'il y a un rapport entre jambe et gambe ?
- Oui et c'est un rapport séquelle et musical, on a affaire à un naze-baroque "viol de gambe", comme aurait pu dire le Marin Marais !
Une partie de jambe a l'air ...
- Minable, cessez donc vos galipettes littéraires.
- Soit, toujours est-il que :
"La jambe est une de nos plus belle conquête. Nous l'avons empruntée au cheval dont le "paturon" se disait "gamba" en bas latin !"
- Et que la gambette :
"C'est la jambe en folie, qui danse ou fait l'amour en défiant les lois de la pesanteur et des bonnes mœurs.
Gambettes et guibolles servent évidemment à gambader, à gambiller, à gigoter et même à regimber ("faire des ruades")."
... Une partie de jambe a l'air défaite ... Saviez-vous que gambader consistait jadis à "sauter de joie" (pour certains gars, avec des filles de joie à la jambe légère) et que fringuer signifiait aussi "faire des parties de jambes en l'air" !
Vous voilà instruite chère élève yogini.
- Je dirais même plus, me voilà instruite de Schubert.
- (Silence), c'est un début, "peut mieux faire". Par exemple :
Mon prof est un romantique musicien, bon et généreux, l'autre jour, je l'ai entendu siffler "l'altruiste" de Schubert !!!
Mais c'est aussi un triste cuistre !
"Une danseuse qui lève la jambe sera toujours préférable à un caissier qui lève le pied."
Pierre Dac

* P.N.A : dico des docteurs.

Crédits dessins : l'épatant Glen Baxter !
Le livre indispensable pour se cultiver en rigolant, c'est le fameux "Au vrai chic anatomique" de Frédéric Pagès

Yamasté !

lundi 28 août 2017

"Entre nous, être LA !"


Assis sur les caillebotis, un mini "piano à pouce" en main, à la recherche d'une mélodie, je bute sur une note rebelle.
Dans le même temps, un oiseau têtu siffle une note en la répétant inlassablement. Sans le savoir, il me donne le "LA", c'est justement la note manquante de ma "méli-mélodie" !
Voilà, ça c'est bien la vie, plus elle est simple, plus elle est jolie !

Prenons un autre exemple joli, celui de "Mamadou Mady" (clin d'œil au chanteur anar François Béranger, avec sa chanson "Mamadou m'a dit" et "câlin d'oeil" décalé à cette maman douce qui a "prénommé" sa fille Bérangère).




"Râleries ou âneries, fais ton choix camarade !"
Moi, pour ma plus grande joie, j'ai choisi d'écrire ou de dire des "yanneries" !
Assis sur un fauteuil, un orgue à bouche en lèvres, à la recherche d'une harmonie, je suis chez mon amie belle et rebelle.
Elle m'a offert une flûte de Pan pour que je continue à rester "épatant pimpant" et un "khène" (orgue à bouche) afin que cela m'en bouche un coin.
Ah ! que voilà là deux plaisants présents !

- Je fréquente les brocantes et j'ai déniché ces deux instruments. Celui dont tu joues, vient d'Afrique, me dit l'amie Mady.
- A l'origine, cet instrument vient de Chine, mais là, c'est une version simple et typique d'Afrique sans fric, fait avec trois fois rien (trois bouts de bambou et une courge), mais malgré sa simplicité, cela "claque-sonne" aux oreilles de "Mouise Parkinson" qui du coup me lâche les baskets !!



Ma parole !
Ma mini-Kalimba (qui devient vite une "manie-Kalimba") à neuf notes, la flûte de pan andine (à quelle heure ?) et le mini-orgue à l'afri-khène sont de véritables instruments magiques, de poétiques diapasons thérapeutiques qui libèrent ... la parole !
L'offreuse racontant sa vie, de réfractaire en colère, embellit d'autant plus qu'elle "débloque", qu'elle ose, qu'elle gomme et dégomme son côté morose. névrose, tounéparose ...

Bref, un oiseau sauveur de mélodie, une yannerie provoquant des sourires ravis, de simples instruments protecteurs contre les complexes maladies et une parole libérée, ensoleillent la vie et émerveillent l'humain !



Si ça se trouve, ce sont deux oiseaux qui sifflaient à tour de drôle pour me donner le LA.

Crédits photos :
L'atypique Bérangère Fromont, photographe qui sait créer un univers. Avec son regard à part, elle arrive à mettre de la lumière dans la noirceur et du sombre dans la lumière.
Elle utilise ses deux yeux à bon escient : un oeil vif et positif qui ne manque pas de proposer de la clarté et un oeil plutôt "gothique" qui se nourrit de "sombres héros de l'amer".
Si le premier prend comme image le chat beauté (voire bonté), le second plus secret,  ressemble davantage à un "chapeauté" (sombre héro).
Son site :

http://www.berangerefromont.com


Yamasté !

vendredi 11 août 2017

"Pas de chance ou pas de côté ?"

"Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles."
Tagore

Changer son fusible des pôles !
"Ah ! Bon Dieu de bon sang d'bois, ce que je peux être con, moche et nul !". On se dit ça parfois, lorsque l'on manque de foi en soi.
Face aux vieux maux, mieux vaut ne pas hésiter à changer son fusible négatif en positif, à passer de la mauvaise humeur au bon humour (celui qui te débarrasse du "fousible" qui te fait péter les plombs et le remplace par un autre, plus juste et plus juteux). Après ce changement de "pôlhilarité", on ne peut plus se maudire et se dire que l'on manque de jus.
Un nouveau monde s'ouvre devant nous, "alternactif", celui-là.
On passe de l'auto-dévalorisation à l'auto-bienveillance. Mais pour prendre ce chemin, il faut adopter un nouvelle conduite, avoir un nouveau regard.
Le dessinateur Gébé disait que pour ça, il suffisait de "faire un pas de côté" !
Dans une autre version du dessin qui vient illustrer son propos, il fait dire à ses personnages :
"- Qu'est-ce que tu fais ? demande la femme.
- Je me fais chier, répond l'homme devant le mur.
Après avoir fait le pas latéral :
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je voyage, dit l'homme devant la fenêtre !"




L'apport de vieillir : changer la fade fin (d'envie) ... en goûteuse faim (de vie) !
Citons l'amie Cathy :
"De toute façon, à partir de soixante ans, au niveau santé tout se déglingue", dit-elle pour me rassurer. Donc, à "sois chiante temps", la sympa Cathy distinguée s'est transformée en "Catha" décatie déglinguée !
Tout ça parce qu'elle a changé le mauvais fusible, le "fou-cible" (celui qui te fait vivre n'importe couac) lui, est resté.
Il faut le savoir, ce retors, sans retard, te fais passer plus vite de vie à trépas.
Avec cet esprit zombie, l'âge de la retraite devient celui de l'arthrite, le temps du conteur devient celui du compte-heure, l'heure d'écrire ses mémoires devient : "mais mémoire, où t'ai-je donc laissée" !
Tout ça parce que Cathy n'a pas fait le "pas de côté" !!
La retraite, on peut en profiter pour se mettre un peu plus en retrait afin de mieux goûter au silence intérieur mais ce n'est pas une raison pour vivre riquiqui, en "Cathy-mini" et ne pas s'exprimer !
En fait, tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime dans le corps.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire et en être fier !
C'est la raison pour laquelle mon amie Cathy s'exprime régulièrement en compagnie d'une Miss Funny et d'un Mystère Yogi. Voilà pourquoi elle est toujours aussi jolie "dâme" et d'esprit, cette Cathy mimi !!!




"A 60 ans, soit chantant !"
Tagore, le fameux poète musicien hindou, trouvait que le visage humain, jusqu'à l'âge  de 60 ans, était trop lisse, qu'il ne racontait rien. Alors que, passé cet âge, il devenait expressif, vivant, touchant.
En Astrologie, c'est l'époque du second "retour de Saturne" qui te propose la sagesse. Tu la prends ou tu la laisses.
A partir de là, si tu es partie prenante, dans ta vie "Saturne rond", sinon, si tu laisses béton, ça tourne en rond.
En Reiki (médecine japonaise), on dit que c'est le temps du bon égo qui n'hésite pas à dire : j'existe.
Ainsi, le soixantenaire devient un virtuose du "j'ose", riche de "je m'en fiche", concerné par le "je me fiche la paix", qui avance vers l'auto-bienveillance.




"La peur de vieillir abîme plus que l'âge."
Jeanne Moreau
Yamasté !

mercredi 2 août 2017

"Vie simple : guimbarder dans les prés"


"Chaque élève joue de son instrument, ce n'est pas la peine d'aller contre. Le délicat, c'est de bien connaître nos musiciens et de trouver l'harmonie. Une bonne classe, ce n'est pas un régiment qui marche au pas, c'est un orchestre qui travaille la même symphonie.
Et si vous avez hérité du petit triangle qui ne sait faire que ting-ting, ou de la guimbarde qui ne fait que bloing-bloing, le tout est qu'ils le fassent au bon moment, le mieux possible, qu'ils deviennent un excellent triangle, une irréprochable guimbarde et qu'ils soient fiers de la qualité que leur contribution confère à l'ensemble."
Daniel Pennac

- Sinon, autant chanter du Dylan !
- Oui, mais quelle chanson choisir ?
- Sans aucun doute, je chante "Bloing in the wind".
- Bien entendu !
A part ça, la guimbarde est vraiment l'instrument simple et pratique par excellence.
- Bien vu Lulu !
- Merci Lully !
En son temps, elle était utilisée par les laquais ou les gens de "basse condition". C'est pour ça qu'on la nommait "Trompe-laquais" !
A noter qu'à l'époque, on l'appelait aussi :
Trompe, gronde ou rebube ...
- Au milieu du 20 ème siècle, certains zazous zouant du jazz avec un kazoo se retrouvaient parfois avec des babas du bebop jouant du rebube !
- Et au 19°, de véritables orchestres de guimbardes (avec une vingtaine de joueurs) se sont créées, ils étaient très populaires et jouaient en plein air !
- Cela revient, c'est tendance en ce moment la guimbarde, c'est comme ce retour à la pop des années 60, les jeunes d'aujourd'hui apprécient.
Il existe sûrement un ensemble de passionnés reprenant les tubes de cette époque.
- Et il jouerait quoi ce groupe ?
- Tu ne devines pas ?
- Peut-être "Rebube bebop a lula" ?
- C'est "thé de Ceylan", mais encore ?
- Ah ! bon sang de bois, je ne trouve pas !
- C'est pas grave, je vais te souffler la réponse (dit avec un câlin d'oeil à l'appui).
- Ah ! bon sang, mais c'est bien sûr, C'est "Blowing in the wind" ... oops ... "Bloing in the wind".




J'ai acheté, il y a quelques temps, des guimbardes en bambous venant d'Indonésie (via le site "Guimbardes.fr"), elles sont étonnantes et épatantes.
Elles sont originales et originaires de Bali, Java ou des Philippines et portent de jolis noms : Genggong, Angkuoch, Kubing et Karinding.
Je suis en train de les apprivoiser et de faire de bonnes provisions de vibrations. Ça dérange Miss Parkinson et moi, cela m'arrange !
J'ai la guimbarde qui me démange, alors je la gratte un petit peu ... en sort un son étrange qui me ravit et me change, je m'en nourris et je revis !!

Décès de Jeanne Moreau, intelligente, cette "troublionne" tourbillonnante disait d'elle :
"Je suis frivole et mystique !"
... et de la vie :
"L'âge ne vous protège pas des dangers de l'amour. Mais l'amour, dans une certaine mesure, vous protège des dangers de l'âge."
"Ce qui est important, c'est cette lumière intérieure qui est en nous."
"J'aime mes amis terrestres en tant que compagnons vers l'éternité."
Dans le film de Truffaut "Jules et Jim",  elle aurait pu citer Sacha Guitry :
"L'amour à deux, ça dure le temps de compter jusqu'à trois."

Bon vent, good wind !!!
Yamasté !

mercredi 26 juillet 2017

"Présenterie"

"Mieux vaut être tête de souris que queue de lion."
Proverbe québecois

Lorsque les souris méditent, les sourires rappliquent !
Et pourtant, on peut faire méditer des souris de labo. C'est ce que des chercheurs ont découvert en stimulant leur cortex cingulaire antérieur (zone cérébrale impliquée dans le contrôle émotionnel) du cerveau d'une souris, à un rythme de huit pulsations par seconde.
C'est la fréquence de référence des personnes en méditation. Après avoir été ainsi stimulées, ces souris zen adoptent un comportement plus calme et moins anxieux.
Conclusion des chercheurs américains :
"Les souris semblent réagir à la méditation de la même façon que les êtres humains."
Youpee ... ! le cerveau souris a le coeur ravi, bravo pour les "Mickey Mahousse" !




"Amuse-bouche" et "lèche-vitrine" ou "chanson douce" et "lèche-frite" : on a le choix !
On vit un peu comme on a envie, on rit si le coeur nous en dit et on pleure si notre esprit est d'accord.
On peut même faire comme si. Par exemple, le fait de s'imaginer mangeant un gâteau génère un effet de récompense comparable à celui  ressenti lors de la consommation elle-même.
Pourquoi ?
Parce que ce sont les mêmes neurones qui sont impliqués dans l'imagination et l'exécution d'un acte.
Une découverte récente démontre que le système régulateur du plaisir et celui du déplaisir sont un seul et même système.
Si on prend un médicament anti-stress (genre médi ... tation), on prend aussi la possibilité d'avoir du plaisir !
Quand on inhibe sa sensibilité au stress par la prise de neuroleptiques, on se coupe de la possibilité d'avoir du plaisir !



Lorsqu'on ne croit pas aux pouvoirs du cerveau, que l'on est neurosceptique, que l'on a plus foi en soi, on finit par devenir un "adoblessant" qui tue le temps et lui-même à coût d'excitants qui sont autant de défis mortels et de dénis du réel.
Au lieu de vivre d'exquis temps, calmos, à l'aise dans ses cinq sens, il perd ses repères et sur son visage si lisse glissent et disparaissent les traces joyeuses des cinq sens en effervescence.
Il pensait vivre plus et plus vite "excès" le contraire.
Ainsi, le lecteur mp3 à fond, il se bousille les oreilles à coup de décibels. Le nez esquinté par trop de fumée jamaïcaine et de "coco" (coke colombienne), il ne peut plus se sentir ... bien dans sa peau, reste sur la touche ... "Face-book" avec ses mains agitées ne tenant pas de bouquin, mais un "agendarme" surbouqué.
Ses yeux ne voulant plus voir "couac" se soit de vivant, de vibrant, il broie du noir.
"L'adolassant" n'a plus d'espoir, ne croit plus à rien et n'a plus de goût de rien, ne voit pas plus loin que le bout de son blaze naze !!!
Bref, il ressemble à un mort-vivant (tiens Romero vient de mourir, annonce t'on dans le poste !).
Sa vie morne de trissotin est pour lui, d'un mortel ennui. "Arte" diffuse "La nuit des mort-vivants" de Romero, l'adoblessant "adulescent" (sans âge) va pouvoir singer les zombies et mourir de rire !




Balaises bises aux bonzes zen, aux affreux zozos et autres zazous zombies de Zanzibar !!!
Allez, bon vent ! soyons plaisant présent et choisissons d'être heureux !!
Yamasté !

mercredi 19 juillet 2017

"Strict stress ou gai pinson"



Le cerveau et l'âme musique s'entendent à merveille pour nous accorder !
Chez les humains, certains sont râleurs et attirent le malheur, alors que d'autres sont régulateurs d'humeur et "cueillent" le bonheur !
Pour se régaler et se réguler, la musique est l'outil adéquat. En écouter est une excellente manière de se mettre dans l'humeur voulue : une musique enjouée nous rendra joyeux et une chanson triste nous aidera à libérer notre tristesse.

Mélancolique chic contre triste stress !
Qu'en dit ce cher Scherder (lire article précédent) :
"Des études ont prouvé que nous aimions de temps en temps nous frotter à la tristesse que nous évoque une certaine chanson. Non pas que nous aimions être tristes, mais nous la percevons de plusieurs manière comme une "récompense" : nous nous projetons dans ce que le compositeur ressentait au moment de la composer. Et nous réalisons ensuite combien il est agréable de ressentir des émotions d'une telle intensité".

Un air triste ne nous rend pas seulement plus empathiques. Il nous permet aussi de ressentir des émotions plaisantes, comme la tendresse et l'émerveillement.




Cerveau reptilien, cerveau musicien pour la vie et pour la survie :
"Les formes musicales les plus basiques sont tout naturellement les grognements d'un ours : en les entendant, nous savons que nous devons immédiatement fuir pour survivre.
Il est donc logique que le traitement des sons soit fait dans le cerveau reptilien, ou tronc cérébral, la partie la plus ancienne de notre encéphale.
La musique nous aide également à survivre parce qu'elle stimule le regroupement, et que l'on est plus fort à plusieurs."

Une des oeuvres que j'affectionne tout particulièrement, c'est la "Pavane pour une infante défunte" de Ravel. C'est une musique qui donne envie de mourir !
Sinon, j'adore le fameux "Bovélo" de Ravel, une musique qui donne envie ... de faire l'amour (voir le film de Blake Edwards "Ten") ... et de l'humour aussi ("Bovélo", parce que ce sont deux phrases musicales qui tournent en boucle, donc qui font de beaux cycles) !!!

Allez, caresses et bises à l'oeil !
Yamasté !!

lundi 10 juillet 2017

"Singing in the brain"


"Yoga du cerveau" , "musicothéravie "!

La musique soigne d'autant plus qu'on l'aime et qu'on en joue.
Ce n'est pas le neuropsy Erik Scherder, qui dira le contraire !
"Singing in the brain" : des claquettes dans la tronche de la Miss Misère !
Dans son livre au titre éloquent, il explique pourquoi et comment la musique nourrit tout le cerveau :
"La musique n'est pas traitée à un seul endroit de notre encéphale."
Alors que pour les autres arts, c'est bien souvent le cas, face à la musique, tout le cerveau participe. C'est pour ça que la musique est unique. C'est une des rares activités à solliciter autant de zones différentes.
"Écouter de la musique, en active plusieurs, mais en jouer soi-même le fait encore plus parce que les parties visuelle et motrice du cerveau, sont également sollicitées.
Jouer est donc encore plus enrichissant pour l'encéphale qu'écouter."




Zone célèbre râle !
- Ami "sexy disque", bonjour !
- C'est celui qui le dit qui y est, silex sic ... si laxiste ... dyslexique !
Lorsque l'on joue de la musique, on stimule des zones cérébrales qui sont éloignées les unes des autres, l'influx nerveux parcourt ces grandes distances à la vitesse d'un TGV "Paris-Bordeaux" (au moins).
- Ah ! faut s'y faire, c'est la vie d'aujourd'hui, tout va croissant. Si tu prend un TGV du matin, le temps de boire ton café et manger ton croissant et tu es déjà arrivé !
- Arrête donc de faire le malin et laisse-toi stimuler par la musique car plus il est stimulé, plus ton cerveau reste dynamique.
- Si j'ai bien compris :
Écouter et jouer d'un instrument maintient non seulement le système nerveux actif mais en plus le renforce.
Est-ce intéressant pour les personnes "jazzées" ou "parkinsonnées" ?
- Voyons ce qu'en dit Erik Scherder :
"La pratique musicale stimule leur cortex préfrontal. Cette partie est justement l'une des plus touchée par le vieillissement. La musique le maintient en forme, elle favorise la mémoire et la capacité à résoudre les problèmes. Elle nous rend plus aimable, plus stable et plus positif !"




- Et au niveau de la zone abîmée par Miss Parkinson, est ce que chanter du Dutronc est bon ?
- Autrement dit : kèskispastil au niveau du "tronc cérébral" (une zone située à la base du cerveau qui joue un rôle important dans de nombreuses fonctions vitales : respiration, circulation sanguine ...) ?
"Dès que le tronc cérébral perçoit des sons que nous trouvons agréables, il envoie de la dopamine vers le système de récompense, qui le met en quelque sorte sur 'play', et nous savourons alors la mélodie que nous entendons.
Nous savions que ce système réagissait  au sexe et à la drogue, mais apparemment cela marche aussi avec le rock 'n roll."




La suite de ce "Yoga cerveau" au prochain numéro.
D'ici là, méditons donc sur la façon de frissonner, de façonner, de faire sonner le mot "parkinson" pour le transformer en "parc à sons" !

Yamasté !

dimanche 2 juillet 2017

"Coucou, coin-coin, Q.I-Q.I"

Avec le mimologisme, on donne la parole aux oiseaux. Ils ont enfin leur mot à dire. J'aime à connaître l'avis des volatils.

Il pleut, il pleut "Bergère honnête" !
Allons enfants de la batterie !!
Le pic-vert mâle tape contre le tronc d'arbre pour se nourrir ou alors il tambourine en rythme, afin d'aiguiser son bec pour une danseuse ailée intéressée par un prise de bécots et plus si affinités !
Lorsqu'il ne fait pas le batteur bateleur, il chante comme un cheval. Cela ressemble un peu à un hennissement dans le registre aigu. Voilà pourquoi, face à ce rire chevalin saccadé, les bretons ont donné au pic-vert le nom de "jument des bois" !
Ailleurs, on lui fait dire : "i piu, i piu, i piu" (il pleut ...).



Bergeronnette : enquête sur l'inquiète coquette qui hoquète de la queue.
Cette mignonnette, vive, active, en ballade sur la plage, me donne envie de siffloter "l'amusette" de Bach. Elle hoche la queue souvent et ces mouvements incessants font penser à ceux d'un battoir de lavandière.
Elle aime l'eau alors on dit d'elle que c'est :
"celle qui fait gicler l'eau, celle qui éclabousse".

Elle prend sa douche dans une flaque. Flic flac floc, tellement bien dans la flotte qu'elle sifflote parfois "l'air des lavandières" (dans "Carmen" de Bizet) !
M'enfin, souvent, elle le chante dans sa tête. Alors que mézigue le Meynierstrel, les pieds dans l'eau du lavoir d'Eau-d'ange, j'ai osé souffler dans ma flûte en bambou (faite par mes mains), cet air "en trainant" un peu dans le tempo.
Ça ressemblait à du "Carmen caramel" ou du "Carmen au carmel" !!!
Cela devant un public de gens surpris mais plutôt contents. Quelques autochtones ont même tapé des mains lorsque j'ai joué,vif comme un bergeronnet pressé, la "Bugade" ("Lessive", air du folk gascon).
Je me souviens (fin du siècle dernier) que des moustiques toqués m'asticotaient et qu'à la fin du "peste-claque", j'étais complètement ... lessivé !!!
"Piqué au vif", sans pouvoir me défendre, je me suis dit "in petto" :
"Je me suis fait avoir au lavoir !"

Dans la cambrousse, on retrouve l'espiègle "bergère honnête" mangeuse d'insecte, près du troupeau (buffet à volonté, repas de roi) dont elle paraît être la gardienne, la bergère !




Et pendant ce temps là, dans mon terrain boisé, le merle ramène sa fraise (et mange mes fraises), fait de superbes phrases. Il siffle les belles !
Le pinson apprécie notre mobile perchoir et quand il ouvre son bec, produit une mélodie qui monte et descend d'une échelle.
Les geais jouent à "kash-kash", les pies aussi mais sans la touche "les geais errent" de ces ailés-gants congénères. Même en jouant cash, elles sont moins classe !
A la ville et au chant, la grive musicienne se pose ... des questions métaphysiques :
"Qui suis-je ?, Où vais-je ?" qu'elle répète d'une manière chic.
Lorsqu'elle ne s'imite pas, elle se limite à commenter le match. C'est souvent payant et plaisant !
Quand au Tino Rossignol, on ne le comprend pas toujours, des fois, même, on ne sait pas vraiment où il veut en venir :
"Tiouou x4, Spe tioii tokoua, Tio,x4, Kououtio x4, Tskouo x4, Tsi x7, Kouorror, tiou tskouoapipits kouisi ... Dlo x8, Kouio trrrrrrritzi" !!!
C'est l'ornithologiste Bechstein qui a traduit le Rossignol avec une suite d'onomatopées épatantes.

La grive :
- Qui suis-je, qui suis-je ?
Le  rossignol :
- Tétoi, tétoi, Tsé tsé koua téso comuun mouououche "Tsé-tsé" !

Et pendant ce temps là, dans les forêts d'Australie, le Cacatoès noir fait des prouesses avec sa batterie, pour épater les gonzesses Cacatoès. Ses arguments percutants sont autant de promesses de bons moments à venir, passés à caqueter coquin en remuant en cadence le croupion élégant !
Si en plus de jouer de la batterie, le mâle malin siffle le "J'aime les filles" de Dutronc, les groupies au plumage noir vont défiler en ombre chez le lumineux batteur.

"Batterituel" :
Ce grand perroquet peureux fabrique ses baguettes à partir de branches. Il les agrippe avec ses pattes griffues et tape en cadence sur un tronc. La frappe est régulière et tenue (mais pas ténue ou alors c'est un code amoureux, genre "T'es nue ?"). Chaque cacatoès a son style :
Le rocker crâneur est vif. S'il est fan des "Stones", il tape sur des rochers (et parfois sur des rockers qui sont pas d'sa bande de bardes en blueson noir).
Le rocoeur crooner, lent et rockmantique, de la vitesse, il s'en tape.
Le "fentaisiste", amateur de tambour à fente, cultive l'art des sons surprenants !




"Splashhh, tom tom sssiiii", sur cette bath batterie et ces tambours à fente, je vous laisse ... trouver votre bon tempo et votre juste vibration !
N.B : l'info sur le Cacatoès vient de la revue "Science advances" !

Yamasté !