vendredi 25 avril 2014

"Délice des listes"

"Aube
Souffle des baleines,
Mer glacée."
Gyokai

Entre deux périodes de vote pour une liste électorale (Mairie puis Europe unie), pour vous même, choisissez donc la liste du mieux vivre. Rendons leurs lettres de noblesse aux listes.
Écrire est fondamental pour éclaircir ses idées (ou pour en donner), mettre à plat ses émotions (sinon, ce sont vos émotions qui vont vous mettre à plat), trier ses priorités.

Déjà qu'il faut se coltiner la liste des courses, pourquoi se faire des listes ?
Pour alléger l'esprit et ainsi aller léger, ailé et gai avec l'élégance du papillon voletant en délicate harmonie dans la symphonie de la vie. Les activités à réaliser semblent moins pesantes. Ce qui apaise ce qui nous pèse vaut son plaisant pesant d'or !
Donc rédiger pour mieux diriger et digérer sa vie.
D'ailleurs, Dominique Loreau nous le confirme et le formule à sa façon dans son livre délicieux :



"Les listes permettent d'aborder les faits avec une clarté totale et de ne pas oublier ses rêves en se laissant envahir par le fourmillement du quotidien ... Listes d'objets, de choses à faire, mais aussi listes de souvenirs, de rêves, de goûts ; florilèges, miscellanées, almanachs, compilations, encyclopédies : tout est possible pour donner vie à ses pensées et enrichir sa vie intérieure."

Allez ! En piste l'artiste liste, en poste pote pompiste pas triste, fait nous le plein des sens.
Allez ! En lice clown cosmique, fait nous écouter la céleste et souriante musique du cirque de la "liste aux étoiles" !
Ouvrir nos écoutilles, nos oreilles et les orteils en éventail, toucher du doigt ce qui ne va pas.
Ouvrir les yeux sur sa vie et se sentir bien !
Ouvrir les portes de la perception, les fenêtres sur l'imaginaire pour faire des courants d'air qui aèrent la tête et des courants d'art qui respirent la joie de vivre libre. Mais l'époque n'est pas à ça ! Raison de plus (par la grâce des listes), pour s'inviter, s'inventer, s'éventer l'esprit et se simplifier la vie, s'amplifier sa petite voix intérieure, s'empiffrer d'énergie ...

Il existe toute sorte de liste, les "essentiels" (qui aident à élever l'esprit pour sortir de la léthargie spirituelle dans laquelle la suractivité nous plonge), les "corbeilles" (tout ce qui nous encombre, nous pèse, comme un fardeau gênant pour bien faire dodo, et efficace pour avoir mal au dos), les "baumes à l'âme" (florilèges d"actes qui allègent, décontractent le coeur et le remplissent de joie légère : les petits plaisirs quotidiens). Cultivons et marquons nos envies d'échappées belles, nos besoins de solitude, ce "rocher de cristal" dont parle Baudelaire, nous est nécessaire. Ce sont autant de rendez-vous avec nous-même. Attention toutefois à ne pas se rater :
"Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Être de quelque chose, ça pose un homme, comme être de Garenne ça pose un lapin."
Alphonse Allais
Tiens l'Issa ! Illustre poète japonais illustré par Erwan Le Gal.




Le "Haïku" (mini poème japonais) est porteur de liste, de lys et de délices.
Il est si précis, si concis qu'il va au coeur des choses. Petite liste, collages, associations d'idées et de mots donnent un monde. C'est l'art du peu ! Avec peu on fait "beau-haï-coup", c'est la force du Haïku et l'art du peuète ! On en lit un et c'est jour de fête !
"Seul, je polis mes poèmes
dans le jour qui s'attarde."
Kyoshi Takahama





L'autre jour, mon fils vient me demander conseil pour réaliser une compile de musique rock des années 65-75, il me donne un départ de liste (who ? voir vidéo). De mon coté, j'ai mis des limites (le rock progressif, les groupes commençant par B : Beatles et Beach Boys).
Je vous dit "Bye-Bye" sur ces quelques "coups de coeur".

Liste "Compile" :

  • The Who : "Baba o'riley"
  • The Rolling Stones : "Paint it black"
  • Deep Purple : "Smoke on the water"
  • Led Zepelin : "Kashmir"
  • Carlos Santana : "Samba pa ti"
  • Jimi Hendrix : "Purple haze"
  • J.J Cale : "Cocaine"
  • Neil Young : "Harvest"
  • The Doors : "Riders of the storm"
  • The Eagles : "Hotel California"
  • The Moody Blues : "Night in white satin"
  • Ten cc : "I'm not in love"
  • Eric Clapton : "Layla".





vendredi 18 avril 2014

"La marche afghane contre Miss Parkinson"

"Même quand l'oiseau marche,
on sent qu'il a des ailes."
a.m Lemerre

A une épique époque opaque de ma vie, fort éloignée du genre atypique optimistique que j'affectionne par "foi en moi", j'ai eu le moral dans les chaussettes (Miss Parkinson à la fête). Le drôle d'oiseau que je suis s'est dit: "la maladie me fait marcher, elle se paie ma tronche, alors je vais marcher autrement (c'est à dire moins sous son emprise), plus souvent et plus conscient" !
Tel un chevalier aux fines gambettes (en référence à l'échassier du bassin), je me suis lancé à la recherche d'un "yoga de la marche" qui nourrirait en énergie mes jambes hésitantes (surtout la gauche, avec ses réactions d'aristo britannique, paresseuse, diminuée, ne sachant pas sur quel pied danser le menuet, je la surnommais "lazy-tente").
Je me suis souvenu qu'à la fin des années 80, Hélène Foglio, dont Miss Funny et moi-même suivions les stages de "Yoga du Son", nous avait vanté les mérites d'une marche afghane extraordinaire qui régénère.Comme elle évoquait une marche  rapide, soutenue et longue, et que j'étais alors plutôt un flâneur rêveur, j'avais mis cette proposition de côté dans un dossier "à voir  plus tard". En 2010, je découvre que la "Ckoa7tueuse?" squatteuse qui vit en moi, porte un patronyme officiel : "mal maudit de par qui ne sonne". Le nom que je lui donne c'est Miss Parkinson (merci Cavanna). J'ai rajouté un prénom, Lucy. Pourquoi Lucy, me direz vous ?
Pour répondre à la question suivante :
Faut-il laisser Lucy faire ?
Non, parce que sinon on vit l'enfer ! Remarquez que comme elle me vampirise et quelle veut se marrer (en me rendant ridicule) et se marier avec moi, j'aurais pu choisir : "Noce feras-tu ?", la "vamp pire".Je suis mari et marri pour le meilleur et pour le pire, avec une femme belle et rebelle et avec une infâme moche et remoche. L'une m'est proche, l'autre m'amoche.
Voyez-vous, j'ai deux compagnes dans ma vie, une désirable et une indésirable !!!


Ooops ! J'avais demandé au responsable déco du blog de me placer une photo de la Miss Funny se promenant dans les rues d'Andernos, il me dit : "ça marche !" et il me met "Little Annie Fanny" (de Kurtzman et Elder) qui fait du jogging. Si Little Annie Fanny a plus d'avantages pulmonaires, Miss Funny a plus de charme et d'intelligence. Et puis attention d'Angers jogging et forte poitrine peuvent causer moults tracas dont la fameuse "angevine de poitrine" (comme le chantait Boby Lapointe "davantage d'avantages avantage davantage").

Avec la marche purifiante, on va loin sans fatigue. C'est ma façon de dire à Miss Parkinson :
"Va au loin tu me fatigue."



Mais revenons à nos nomades inoxydables, ces yogimusicothérapeutes qui donnent du rythme à leurs pas calés sur leur souffle et de la musique pour faire danser toutes les cellules de leur corps. Par rapport au yoga, ils ont certainement une même approche (à part la vitesse). J'imagine qu'ils sont à l'écoute de leur corps, de leurs appuis, de leur environnement.
Je sors de chez moi pour aller chercher une baguette au centre ville. Je marche "comptant", concentré sur mon souffle. Je m'aperçois très rapidement que cela me vide l'esprit.
Le pas léger me libère de tout ce qui me pèse (en pensée je passe de : "Ce bâtard de retard qui veut me faire marcher à la baguette et au pas, mérite un pain dans la tranche, euh ! tronche" à "Hum ! cette baguette, ça fera une bonne tartine"), dans ma tête, tout s'apaise. J'oublie que la distance est longue et que le temps est court (la boulangerie va bientôt fermer).
Qu'importe, j'observe ma respiration (est-elle fluide, régulière ou saccadée et irrégulière ?). Je vais bon train et les questions défilent : je respire par le nez ou par la bouche ? Mon allure est elle régulière ? Est-ce que je sens le déroulement de mes pas, le jeu de mes articulations ? Suis-je présent à tout cela et à mon environnement ?
Tout ceci ressemble aux conseils que je donne dans les séances de yoga.
Au final, non seulement mon allure a été régulière mais en plus soutenue, du coups j'arrive à un train d'enfer sans crier gare. J'entre avec entrain dans la boulangerie, j'y croise l'amie Micheline qui se ravit de ma bonne mine. Pour ma part je lui signale son éclat à nul autre pareil et m'étonne de la trouver là, elle qui habite si loin du centre-ville. Elle me confie son secret de santé longue durée : elle pratique le marche touarègue. Elle me la décrit et je constate qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau à l'afghane. On se sépare et chacun va son chemin. Le mien me ramène à la maison avec aisance, j'ai l'impression de marcher sur un tapis roulant ... à bonne allure !
Arrivé chez moi, je mets dans le lecteur un CD de Tinariwen, ces nomades sahariens du haut-mali. Plus tard, j'écouterai Kitaro, la vie sera belle et ce sera tant mieux !




Fautes de frappe !
Cette semaine, je ne me suis pas fait corriger ("Aïe !! Pas sur la tête, siyouplait ! y'a déjà quelqu'un sur le coup). Donc si vouzen trouvé c'é pas d'ma fote, c'é à cose de la correctrice ké partie ché sa soeur, mèm ke sur l'autoroute, elle s'en est bien sortie ( 7.1 miracle, les cloches sonnent, vive les correctrices qui corrigent elles-mêmes leurs erreurs de parcours !!!).




You-tube esr de bonne humeur aujourd'hui (parfois les vidéos sont mal codées, du coups pas de transfert possible), j'en profite pour rassembler les deux cultures (comme le chantait "Jauni en vacances" avec un accent nippon ni mauvais : "Oh ! ma jolie Sahara"), et lui dire : "Ali Gato" !
De me lire je vous remercie vous aussi, lecteurs fidèles.
A bientôt, Ciao.



vendredi 11 avril 2014

"Yoga : ça marche !"

"Dans la vie, il n'y a pas de solution,
il n'y a que des forces en marche :
il faut les créer et les solutions suivent."
Antoine de Saint-Exupéry

Ça marche, la marche afghane.
Sa marche, la marche à Yann ! C'est le pied !
Je ne mâche pas mes mots et je ne rumine pas de pensées négatives. Au contraire, je digère mes maux, me libère de mes toxines et l'estomac dans les talons, je marche avec douceur. Je respire le bonheur, je me nourris de l'énergie de la terre et du prana de l'air. Miss Parkinson, atterrée, altérée, estomaquée sonne le tocsin "t"es trop sain, j'peux rien faire" et lâche l'affaire.
Tout cela grâce aux nomades afghans, on dit d'eux qu'ils ont des semelles de vent et qu'accélérant le pas, ça les rend poètes. On dit aussi et surtout qu'ils sont capables de parcourir à pied soixante kilomètres par jour sans fatigue et comme qui rigole. J'allais écrire : les doigts dans le nez, mais cela ne serait pas vraiment l'expression qui convient. Puisqu'en nez fait, l'astuce afghane, c'est de marcher en respirant profondément et rythmiquement, sans parler et sans penser (ça respire la vie dense : moins tu réfléchis, moins tu penses et moins tu te dépenses). Lorsque l'on cogite, ressasse, rumine, fulmine, on dépense une énergie considérable. En marchant de cette façon, on pratique la méditation en mouvement. C'est la formule idéale pour tous les agités du bocal, les bancals, les claudiquants, les titubants, les déséquilibrés, les empotés aux deux pieds gauches qui n'ont le pied ni marin ni malin, les parkinsonnés qui ne savent pas sur quel pied danser. Et puis, bien sûr tous les autres !

C'est en observant les caravaniers afghans, dont l'endurance restait un mystère, qu'un jour Edouard G Stiegler remarque que ces nomades respiraient et calaient leurs pas sur leur souffle de manière singulière. Il décrit et analyse cette façon de marcher dans ce livre :



Comment ça marche ?
Afin de ne plus s'agiter autant, bref de s'assagir, il s'agit de pratiquer cette marche rythmée par le souffle où le nombre d'inspirations, de pauses et d'expirations est accordé au nombre de pas exécutés.
Par exemple : on fera à la suite en marchant :
  • 3 pas en inspirant.
  • 1 pas en faisant une pause.
  • 3 pas en expirant.
  • 1 pas en rétention de souffle.
C'est de la musique, à chacun son tempo,, c'est la rythmique idéale pour terrain plat.


Si ça monte, inspirer 3 pas, expirer 3 pas. Si c'est encore plus raide ou si vous commencer à peiner : 2 à l'inspiration, idem pour l'expiration.
On maitrise le souffle (pranayama), on contrôle le pas synchronisé avec la respiration profonde, on empèche le bavardage mental, voici donc un genre de yoga, c'est le yoga de la Marche !
Pour que ça marche, il faut vraiment être présent.
"Rien ne sert de courir après ton avenir.
Pas à pas dans l'instant présent,
tu pourras cheminer beaucoup et longtemps."
Jason Lapointe
A noter que toutes les respirations sont nasales et profondes. Si le nez est ouvert, la bouche est fermée, durant tout le processus compter mentalement.
D'après Daniel Zanin tout cela n'est pas anodin, au contraire c'est merveilleux !
En nez fée, voici les avantages anti-âge de cette pratique anti-tic authentique :
  • Oxygénation intense, grâce au temps de pause poumons pleins (cela profite aux globules rouges et à toutes les cellules du corps).
  • Stimulation de la circulation artérielle et veineuse (au diable la varice, on se dépense sans s'la ra-conter, on a de la veine !).
  • Stimulation de la circulation sanguine dans les artères coronaires (en couronne autour du coeur, l'organe serein se sent le roi de la quiétude, loin d'une crise due à une artère bouchée).
  • Stimulation du métabolisme de base (les graisses fondent et font de nous des êtres moins "encombrés", plus légers, on prend moins de viande et on devient légertarien).
  • Apaisement cardiaque, repos du coeur, grâce au temps de pause poumons vides.
Bref, ravi on revit, on se revitalise, on réalise, on se relie, on se relit le corps (y'avait des fautes de vie d'patachon), on se régénère, on se réactualise. Cette méditation en marche nous fait ce présent : être là, ici et maintenant.
Être présent, c'est être plaisant !
Après avoir fait le plein de vie et d'énergie dans cette fête des pas, vous allez pouvoir danser maintenant sur de la musique traditionnelle afghane (et expérimenter de nouveaux pas, rythmes).



La suite, la semaine prochaine, d'ici là, bonnes promenades cadencées et si vous ne pensez qu'à danser et faire les "maliens", je vous laisse avec mon groupe de "blues touareg" préféré : Tinariwen.
Belle semaine, bon vent (et bonnes semelles de vent) !!!






vendredi 4 avril 2014

"L'heureux nouveau"


"Nul ne peut être sauvé ou guéri que par ses propres efforts.
Le seul remède c'est la foi.
Quiconque utilise d'une manière créatrice l'esprit qui est en lui est un artiste.
Faire de sa vie une oeuvre d'art, voilà le but."
Henri Miller

Miller met en plein dans le mille ! Soyons créactifs !
Ah ! J'en vois un qui s'agite, c'est un bon vivant, gourmand de plats nets, l'étonnant Jacques Bertrand nous fait signe ... astrologique. Du coup, voici le bélier qui nous rend visite la tête haute mais :
"Le bélier baisse la tête. Le bélier baisse souvent la tête. On ne sait jamais exactement s'il est en train de penser où s'il a déjà commencé à charger. Il prend de bons départs mais c'est un finisseur médiocre qu'on voit rarement dans la dernière ligne droite : il aime tellement les départs qu'il est probablement reparti dans une autre direction."
Ah ! Ben, ça commence bien ! Diantre ! On ne sait pas comment cela va finir, d'autant que c'est un battant qui vit sous l'influence de la planète rouge, celle qui fait qu'on bouge et nous fait dire "en avant Mars" :
"Les béliers ont de réelles dispositions pour le sport et les armes. Quand ces dispositions ne sont pas contrariées, le bélier, de martien devient martial."



 Donc, le natif du bélier est bien armé pour vivre dans le monde moderne avec sa loi de la jungle qui nous déglingue la planète. Sauf s'il est contrarié, chose qu'il ne supporte pas et qui se traduit par un nouveau départ sur un coup de tête. Etant têtu, il n'est pas prêt d'en finir avec ces contrariétés qui le rendent malheureux. Contrariant, s'il est poète et qu'il se nomme Stéphane Mallarmé, il dira :
"La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres."
On comprend facilement que cet homme là était vraiment "mal armé" pour la vie. M'enfin, ce que j'en dis ... Si ça se trouve, il n'était même pas bélier.
"Mais non, c'était un poissons, le 18 mars ce n'est pas le 20", me dit mon ami Medhi.
"Fuir là-bas ! Fuir !
Je sens que des oiseaux sont ivres,
d'être parmi l'écume inconnue et les cieux !"
"Brise marine" de Mal  armé dont j'suis fan, rajoute l'ami érudit qui apprécie les poètes maudits.
Bon, j'ai compris, à moi de citer. Là, j'en suis certain, c'est un poète bélier. Voici de "La beauté", un vers de Baudelaire :
"Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris".
On voit bien la diff'errance entre un poète poissons et un autre bélier.


Il n'y a plus de saisons, "lahiho lahiho" (yodel de Jacques Dutronc), sauf pour le yoga qui en toute saison prospère et comme l'écrit si bien Barbara Litzer :
"Le printemps est au rendez-vous, avec sa luxuriance qui est comme une ode à la Création. En ce mois d'avril, nous fêtons le printemps avec la salutation au soleil, une guirlande de postures toniques qui s'enchaînent en souplesse au rythme du souffle. Prosternation à la fois grave et joyeuse, la salutation au soleil nous relie à notre dimension sacrée en nous faisant prendre conscience de notre double appartenance au ciel et à la terre. Elle nous place ainsi dans notre dimension verticale, intemporelle, celle de l'être, qui, si nous y prêtons attention, constamment éclaire notre faire, dans notre dimension horizontale, temporelle."

- Yo, j'kiffe grave le groove du yoga 3D ! J'trouve qu'y'a d'l'ID mais laisse-pression "éclaire notre faire" c'est trop fort ... pour moi. Vous êtes sûrement charmante madame "Lit des heures", perso j'aurai écris : allume nos actions. Mais bon, on va pas en faire toute une montagne !, me touite Mehdi Tadonf, du 9.3(D).

"La séance de yoga commence en douceur et en intensité avec la posture du mois, la montagne."



"Il suffit de peu de choses parfois pour glisser imperceptiblement d'une position à une posture. C'est le cas de nos positions les plus habituelles : assis, couché, ou debout, comme pour la montagne (tadâsana). Une intention, réponse à un appel du corps ou de l'être, suivie d'un alignement, d'un ajustement, d'un ancrage, d'une orientation, d'une ouverture : vous y êtes. Laissez-vous faire."
"La montagne nous communique sa force, son rayonnement, sa générosité. Immuable témoin du monde, cette posture nous prépare à agir à partir de notre lieu de stabilité."

Pour les Marie mariées fort marries (voir désespérées) qui ne doivent pas tout le temps se marrer : le yoga du "cot cot" quotidien (spécial maman-poules).
Vous avez des montagnes de vaisselle à laver, la posture de la montagne va vous aider à apprivoiser le lavage de vaisselle.
Écartez d'abord les pieds à la largeur des hanches. Le poids du corps est également réparti sur les orteils et les talons. Repoussez lentement le sol avec vos pieds, vous vous sentez grandir. Votre corps se redresse de bas en haut comme une fleur qui s'élance vers le ciel. La lenteur vous donne le temps de sentir comment chaque partie du corps se place dans l'axe vertical. Pour faire la vaisselle penchez vous en avant en vous pliant à partir des hanches, puis plongez les mains dans l'eau en restant conscient de votre posture et de votre souffle. La posture vous enseigne comment cultiver la patience et la présence face à cette corvée (transformée en corps vrai) : le lavage de vaisselle.



Elections muni-si-pâles pour l'ancien (41 années d'exercice) maire, les temps changent (comme dirait Bob), on n'entendra plus ses "slogans de velours" : "Ma vie c'est ma ville" ou le fameux "Je suis content que vous soyez content" qui venait conclure le "Vous êtes content ?".
Dans ma commune, si le maire sortant n'est pas content, l'heureux nouveau rose azalée ! (le renouveau Rosazza l'est !).




Nous avons l'honneur de vous présenter un des élus de nos yeux et de notre cœur, l'azalée rose située à quelques pas de la maison où rêvent les arbres (notre demeure). Une pensée santé pour Liliane qui nous l'a offerte, il y a bientôt vingt ans.
"Sakura " en japonais signifie : cerisiers en fleurs, mais vous qui savez, comment dit-on azalée en fleurs ?
"Sayonara" !
さようなら。