samedi 26 novembre 2016

"Blake out !"


Mon ciné d'Andernos.
"Le Rex" est un cinoche dont le programmateur, en dehors des inévitables films "jeu-vidéo pour ados", a de bons "Rexflexes" dans sa sélection de films.
Ainsi, ce mois-ci, Miss Funny et moi, avons vu trois films de choix :
Un film conte, un film content (malgré les contentieux familiaux) et un film "comptes anxieux" !
Trois films qui comptent avec des personnages qui ne s'en laissent pas conter.
Films d'ambiances, j'imagine Kafka, Dickens et E.A Poe qui se rencontrent.
Ils se racontent des histoires éprouvantables où se croisent des gens mal dans leur Poe, à cause de "zombies du formulaire" qui leur font vivre du Kafka au quotidien dans un système économique violent où règne le "caca-rente" (donnant raison à Dickeynes) !
Les trois films nominés ... nommés sont :
"Miss Peregrine" de Tim Burton (lire article du 4.11.16), "Moi, Daniel Blake" de Ken Loach et "Ma vie de Courgette" de Claude Barras (message à venir).



"Moi, Daniel Blake" de Ken Loach.
C'est un film fait pour le modeste Rex, pas vraiment à la mode, pas fait pour les mangeurs de cornflakes.
C'est un film humaniste, sensible. Sans être larmoyant, il est néanmoins à voir avec une boite de kleenex à portée de main. Simplement, il est préventif, il tire la sonnette de la larme !
Daniel Blake, menuisier de soixante ans, est victime d'un malaise cardiaque. Il ne peut plus travailler mais pour l'administration, il doit rechercher un emploi.
Ce menuisier diminué va subir de plein fouet la logique perverse d'un système économique libéral décomplexé.
Blake va avoir de nombreuses prises de bec avec l'administration qui débloque complètement. Ce prolétaire réfractaire va mal vivre cette crise où se succèdent méprises, mépris, misères et galères !
L'ouvrier indigné mais pas résigné râle et bataille contre ce monde libéral en faillite où tout va à vau l'eau (ah ! on est loin d'une société écolo où tout le monde va à vélo).
Le pôle emploi britannique est sans pitié, rendu fou par sa chasse aux "assistés".
Ce broyeur administratif est insidieux et sournois (les "professionnels de la santé" sont invisibles). Son personnel est sous pression et sous menace, ce qui se traduit par des attitudes mécaniques, robotiques, déshumanisées ou embarrassées (pour les plus sympathiques).
Perdu dans ce médiocre temple de la mauvaise foi, dans ce zoo dément où règne la loi de la jungle, Daniel Blake est bouleversifié, frighorrifié, déboussolisolé.
Si l'Angleterre s'américanise, l'anglais s'américamouise !
Cette société barbare ,brute de décoffrage, sans partage ne peut aboutir qu'à coincer et abrutir l'homme dans des voies sans issues, des cercles de vicieux très visqueux, des engrenages sabotage-sabordage, des dérapages outrage-rage.
La misère est rarement bonne conseillère !
Ken Loach, rouge vif, ne lâche pas l'affaire, il touche juste dans sa façon de réaliser. Avec ce film poignant, "haut-parleur", il donne voix à tous ceux que l'on n'entend pas.
"Un autre monde est possible et nécessaire."
Ken Loach
Vague à l'homme :
Ses films ne cessent pas de semer et lancer des petits cailloux qui font beaucoup de vagues !

P.S : Vous souffrez "déprim'air (vicié) de la Droite" ?
Offrez vous du Fromet (Frédéric), je vous Fromet une belle partie de rigolade !
C'est un véritable médicalmant, à prendre tous les Vendredi sur France-inter (à 17 h 55) !!!
A bientôt, bande de rigolos !
Yamasté !




vendredi 18 novembre 2016

"Journal in time n° 3"


Voilà quelques journées que j'ai vécues à ma façon.
Voici ce que j'ai pu glaner ici ou là, au jour le jour :

Dimanche 6 Novembre 2016 :
"Allah est grand, mais attache ton chameau à un piquet."
Proverbe soufi
En lisant ce proverbe, on comprend bien pourquoi les hystériques de Daesh traitent les Soufis d"hérétiques.
Que dit cette parabole ?
Que c'est bien beau d'avoir une vision spirituelle du monde mais si c'est pour rester idiot, à quoi ça sert de regarder vers les étoiles si l'on ne voit même pas que nos lacets sont des fées ?
Les sages soufis nous soufflent : "Soyons simple", cela n'implique pas d'être simple d'esprit !
La confiance en soi (Allah) nous permet de ne pas être frustré et attacher le chameau nous aide à rester concret !
C'est trop facile de faire confiance à Allah et d'être paresseux. Pas d'bol pour les "pitbulls" exterminateurs, la parabole nous rappelle que le but de tout homme bon et bien vivant, c'est d'être totalement éveillé le jour et profondément endormi la nuit.
C'est savoir comment bien respirer et faire respirer sa vie.
Lorsque l'on a saisi cela, alors agir devient un mantra sans désir de résultat et la frustration n'existe plus.
Apprendre à ne rien attendre, juste à être tendre avec soi-même et avec l'autre !

Tiens, voilà une Canette de Solé ... euh ! ... de café qui passe par ici, j'en prendrais bien un petit ... kawa calva, caneton canari, canard cannelé ...


Lundi 7 : Le jeune homme a du feu dans les yeux, le vieux a de la lumière !
Une voix spirituelle s'est éteinte, celle de Leonard Cohen.
C'était une voix de poète, d'intimiste, une voix pudique, légèrement voilée, pas vraiment "rock n' roll", mais plutôt "rauque n' râle".
Jeune, il ne devait pas être vraiment zen.
Bouddhiste, à la voix grave et caverneuse, il aurait pu chanter avec les moines tibétains. Cette voix (pas vraiment hip-hop optimiste) parlait déjà de dégâts (ceci en 1993) :
"Nous sommes au milieu d'une catastrophe. Ce qu'il faut maintenant, c'est trouver l'attitude à adopter dans cette catastrophe. Tu n'es qu'un petit morceau de bois dans un torrent, une personne arrive, tu lui dit quoi ?
Je suis de gauche ou de droite, es-tu pour ou contre l'avortement ?
On en a rien à foutre quant tout est en train d'exploser !
Et Leonard Koan de rajouter :
"Chaque fois que j'atteins le fond du désespoir, je commence à sourire."
Et Cohen zen, qu'en pensait-il ?
"Il y a une faille dans toute chose, c'est par là que peut entrer la lumière."



Mare dit 8 : dans quel état sont les "States" ?
Milliardaire mouillé dans des affaires, trempé jusqu'au cou, Donald "fort en gueule" Trump éclabouse la précieuse oie Clinton à coups de "courriels privés" et de coups bas publics ("Ami plouc, tu vas pas voter pour cette sorcière, cette tordue qui tient pas la route.").
Les pauvres qui ont voté pour lui seront ses premières victimes.
Donald Duck, le canard barbare, se prend pour Connard le barbant (ex "Conan le barbare") et nous rassure quand il assure qu'il n'y a pas de réchauffement climatique.
La planète est en danger, c'est d'la faute au complot écolo, point barre, j'retourne dans ma mare.




Mercredi 9 : Animalerie !
Donald ricane comme un mâle dominant chez les Babouins.
Trump trompe énormément, c'est un Sagouin.
Au lieu de faire de l'anthropomorphisme facile, parlons plutôt des animaux que les humains terrorisent parfois sans le savoir.
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux.... si ce n'est pas possible, oeuvrez bien, ouvrez vos esgourdes! Pour les bêtes encagées, aménagez une cache dans la cage.
L'animal effarouché ou stressé par nos agissements brutaux ou nos mots idiots pourra trouver refuge dans son endroit protégé, a l'abri des regards.
Ainsi, seul dans le noir, le Ara kiri retrouvera ses couleurs et sa bonne humeur, le "Père OK" dira à l'envie que la vie est belle et que c'est tant mieux et le Mainate religieux retrouvera la foi et la voix.
Le Hamster redeviendra jovial et reprendra son job de coureur de fond en rond !
A une certaine époque, des députés frustrés et enragés avaient traité la Ministre de la Justice Christiane Taubira de tous les noms d'oiseaux possibles.
Que tous ces oiseaux de malheur au mépris ravageur regagnent leurs pénates et se cachent dans leur niche de riche !
"Nul n'affirme son humanité au mépris des autres."
C Taubira

Jeudi 10 : L'avis des bêtes (suite) !
Côté singes, on trouve de sages singes qui font le pas de côté et qui ont une vision pacifique du monde (Bonobos à libido décontractée, Sapajous joueurs au bon choeur ...).
Doux Sapajous :
Rien ne peut saper le moral des Sapajous puisqu'ils sont solidaires. Ils se regroupent lorsqu'il y a danger. Par exemple face à un serpent menaçant, ils gesticulent, hurlent et font un tel raffut que l'intrus quitte rapidement toute cette bande "d'hubert-lulu".
Le groupe se nourrit de fruits et se partage les bons plans baies, les câlins et les poux.
Malgré leur organisation sociale très développée, leur vivacité d'esprit et leur habilité, c'est une espèce en voie d'extinction.
On les nomme aussi Capucin moine ou Sajou (avec un rien, avec tout).
Les Capucins sont les singes d'Amérique les plus intelligents. Dans certains pays, ils sont dressés pour aider les personnes handicapées !




Vendredi 11 : Pas kaput, ça capote, pas KO le capo (on) râle !
Dire que pendant la guerre de 14, un soldat anglais n'a pas osé tirer sur le caporal Hitler, parce que ce dernier était de dos.

"Ça me dit (12)" de vous proposer cette vidéo de Cohen avec de beaux morceaux de Nature (avant l'ère "Gaz de schiste Trump") dedans, la chanson se nomme "Anthem" ("On s'aime", "On sème" ou plus sérieusement "Chant","Motet").


Yamasté !

vendredi 11 novembre 2016

"Dopamine et Parkinson"


La dopamine, mine de rien s'occupe de tout dans notre "orgue-anisme". Quand elle fait défaut, notre corps fait des fautes, on n'est plus à la fête, notre instrument joue des fausses notes, on se sent mis sur la touche, mis à bécarre. On joue en sourdine, on met des bémols dans notre vie. C'est une hormone énorme qui handicape et rend hors-norme et sans forme (s) !

Trucs et astuces pour mieux vivre avec Miss Parkinson : comment stimuler la production de dopamine ?

"Tir au flan ou tyrosine ?"
Face au tyran qui me mine et me bouffe ma dopamine, je me régale de la tyrosine contenue dans les amandes, les carottes, les oeufs, les agrumes et les bananes. J'en prends de la graine (de courge et de sésame) et pour faire face à celle qui me condamne, j'en parle à mon avocat !
La tyrosine est un acide aminé qui joue un rôle essentiel dans la gestion de l'activité physique et mentale de l'organisme. La dopamine est élaborée à partir de la tyrosine. Tout stress épuise les réserves de tyrosine. Manque de tyrosine implique carence en dopamine !

"Oléagineux"
Miss Parkinson, cette gloutonne, m'obsède, m'oxyde et me bouffe la gaine protectrice des nerfs. Voilà pourquoi j''ai les nerfs à vif, à cause de cette guerrière de la gestapo, de cette "Baisse ta gaine Berthe que j'tâte" décomplexée. Aussi, pour éviter que j'y laisse ma peau et mes nerfs, que je devienne vieux (je préfère devenir mieux), je savoure des noix (riches en oméga 3, le cerneau ressemble au cerveau) et des noix du brésil (pour les vitamines E et le sélénium) !

"Olé à Ginette"
Comme disait la "Sartreuse de charme" :
"On ne naît pas infâme, on le devient."
Enfin, quelque chose comme ça, adieu Berthe et en voiture Simone !

Qu'en pense le champion vénéneux, le "trumpette de la mort", nouveau président américain ?
Et l'âne à zi-zanie (qui agit aussi sur le zizi sexuel) Frau Parkinzone ?
Contre la gestapo, les bonobos !
La dopamine  est une drogue hédoniste. Elle est en relation avec le plaisir et celui-ci est en rapport ... sexuel. Comme vous le savez bien, le sexe est dans la tête !
La dopamine est l'hormone du désir. Ainsi si on entretient le désir, on augmente la production de dopamine.


"Osés bonobos" : caresses anti-stress, tendresse contre détresse !
Les bonobos sont des singes sages qui vivent en groupe.
Parfois, il y a des conflits, alors pour éviter la baston, ils ont recours à des échanges de caresses sur le "bambou frémissant" ou sur la "bouche d"en bas". Bref pour calmer les nerfs on préfère utiliser les préliminaires !
Cela remet les idées en place. Les nigauds gorilles (du genre Donald Trump) se mettent des trempes, jouent en bourse et font les super mâles.
Les bons bonobos préfèrent jouer avec les organes au fort taux de génie (génie-taux donc). Deux formules sont "peau-cibles" : soit jouer sans jouir (sécrétion de dopamine), soit aller plus loin si besoin, de façon à endormir définitivement le conflit (sécrétion d'endorphines).
L'endorphine est l'hormone du plaisir, de la jouissance.



"Se coucher tard nuit."
Devos
Le sommeil :
Lorsque l'on dort, le cerveau utilise peu de dopamine. On conseille de dormir huit heures ou zéro (la production de dopa fait un bond, on est fatigué mais bien dopé en dopa) !

"Mufe, mufe, fume cette rigacette" ... tout Eddy !
En écoutant de la "musique de chanvre", c'est bon pour le stock de dopa !
L'herbe qui fait rire, sans coup férir, fait dormir ensuite.
Ne pas abuser, ne pas oublier que "fumer pue" (koike le hakik !) ou "tue", turlututu !!

Le matin, dans son lit qu'il est bon de sourire et de s'étirer !
Prendre son petit déjeuner en buvant du café noir (caféine) ou du thé vert (théine), dans la journée, manger du chocolat (phényléthylamine), tout cela est bon pour la dopa. Mais gare aux abus, si l'on veut voir la vie en rose, tout est dans la dose !
Ah ! j'allais oublier de vous faire marcher ! il est grand temps de s'y mettre. La marche augmente le taux de calcium (la dopa en a besoin),
Une fois revenu de votre ballade, juste prendre le soleil, tête levée, yeux fermés (l'énergie solaire passe par les paupières) pendant quinze minutes. Pour une bonne assimilation, ne pas oublier de prendre de la vitamine D3 (lire le message du 17.06.16).

Voilà, si avec tout ça, vous ne progressez pas d'un iota vers la voie du mieux être, il ne vous reste plus qu'à devenir schizo. La schizophrénie produit beaucoup de dopamine, elle est traitée par des inhibiteurs de dopamine !!
Allez, bon vent et bonne mine !

YAMasté !

P.S : Avez-vous reconnu qui se cache derrière ce surnom "Sartreuse de charme" ?
C'est ça, c'est bien Simone de Beauvoir !




vendredi 4 novembre 2016

"Peregrine-action"

"Le meilleur moyen de réaliser l'impossible est de croire que c'est possible."
Tim Burton ("Alice au pays des merveilles")
Allons au ciné pour voir un film fantasque chic, voir halluciné. Voyons ce que propose mon ciné de quartier : "Miss Peregrine et les enfants particuliers" de Tim Burton.
Cela devrait faire l'affaire, je fais une confiance aveugle à l'intime Tim, son monde haut en couleurs vives et son esthétique gothique. Je vais voir ses films les yeux fermés.
Dès que la projection commence, s'installe l'un des thèmes de Tim, ambiance "noire, un père et manque", les yeux sont faits !
Mais pour que la magie opère, il faut accepter de changer son regard. Alors c'est merveilleux, tout se transforme et devient un jeu d'enfant !
Tim Burton a bien raison de dire :
"Les adultes oublient que les enfants sont des créatures intelligentes."


Et parfois particulières, on croise dans ce film :
Une beauté aérienne blonde et plombée (retenue au sol par des godillots orthopédiques métalliques) qui ne manque pas de souffle, un intello perfectionniste au cerveau projectionniste (ça permet de voir des films à l'oeil) qui se fait son ciné intérieur (montrant ses rêves), un garçon distrait, "happyculteur" riche de sa ruche, un invisible invincible naturiste ... et d'autres vivants revigorants dans ce passionnant pensionnat coincé dans une boucle temporelle.
Cette bande de jeunes à part est menacée par des zombies haineux qui veulent gober leur yeux.
Heureusement, la gardienne du temps et du temple , Miss "Père est Green" (père souvent absent chez Burton, Eva Green joue parfaitement le rôle protecteur) veille !
Elle est aidée par un ado "normal", héros malgré lui, qui part à la rencontre de ces mondes parallèles, au temps ... suspendu !
Ces lieux étranges sont autant de géographies secrètes encartées par son grand-père, conteur d'histoires foldingues.
Bon, je n'en raconte pas plus, mieux vaut éviter le pitch speech trop bavard et dire simplement que Burton continue de cultiver l'enfance de l'art et que c'est tant mieux !




Le film rend hommage à Ray Harryhausen, excellent animateur de miniatures géantes, de créatures gênantes pour des humains héroïques souvent mythologiques ("Jason et les argonautes") et spécialiste d'effets spéciaux spacieux qui redonnait tonus et fraîcheur à des films de séries B des années cinquante ("Sinbad le marin").
Les sanglantes, et nez en moins souriantes scènes de batailles, remplies de trouvailles, étaient toujours surprenantes !!

T B (Très Bien ou Tim Burton), ce dadais dadaïste, fait de l'effet, produit des effets spéciaux (mais pas trop), conte de laids faits et réalise de la féerie ténébreuse. C'est un festival gothique et un régal cathartique, un véritable feu d'artifice visuel et sonore !!
"Aux sombres héros de l'amer", les noirs désirs (zombies sans coeur, dévoreurs gobeurs) et les en-vie colorés (les enfants particuliers) s'emmêlent les coups et les douleurs.
Mais comme chacun sait : les goûts et les couleurs, ça ne se dispute pas !
Encore moins, cela ne se discute.
Voilà, je m'arrête là.
Arrêtez vos pérégrinations et allez donc voir "Peregrine en action".




Caresses et bises à l'oeil !
"Yamasté" !!!