lundi 8 mai 2017

"Bourre-pif dans le P.A.F"

Débat télé (élection présidentielle) : Macron-Le Pen.
Dès le début du débat, au vu du débit verbal, j'ai tout de suite pigé que ma soirée cathodique ne serait pas très catholique. Il y avait quelque chose de pas normal dans ma télé. Apparemment quelqu'un l'avait déréglée, les deux protagonistes parlaient ensemble et en mode accéléré.
Une blonde faussement rebelle, jetait ses détritus sur son interlocuteur qu'elle prenait pour une poubelle.
Ce dernier les renvoyait illico-presto.
Autre traficotage télé, la fanatique parlait sur et à la place de son voisin d'en face. Cette énervée chronique avait l'air possédée par un espèce de démon rassis et raciste bouffeur jamais rassasié de démocrate en cravate !
Cette shootée à la haine, gothique et grotesque, ne pouvant pas piffer la démocratie osait se présenter à une élection présidentielle démocratique. Mais c'est idiot, c'est comme si tu jouais au foot et que tu ne respectes pas les règles parce qu'elles ne t'arrangent pas et que tu les trouvent "trop nulles".



Alors tu sors des limites du terrain, tu casses le tibia d'un joueur ou tu joues comme un pied en stoppant la course du ballon avec tes mains sans être gardien de but. D'ailleurs, de but pour le pays, l'égarée effarée n'en a pas, à part celui de "buter" celui qui la contredit ou la contrarie.
Ou alors, l'autoritaire mortifière s'identifiant à la pucelle d'Orléans, n'a comme but obsessionnel que de bouter ces si étranges étrangers qui viennent effrayer les "patriotes intelligents" et bouffer leur pain.
Cette démago furieuse fait fureur chez le populo, avec ses slogans simplistes et ses propos populistes venant tout droit de son père (que l'on aperçoit au fond de son gosier lorsque cette "grande gueule" féroce l'ouvre trop).




Elle n'hésite pas à utiliser les mots qui tuent, puent, raillent, rayent, assaillent, mitraillent, cognent, grognent, dézinguent, déglinguent, crient, critiquent, turbulent, qui hurlent à la mort, éructent "dehors" ...
Du coup, on a été privé de débat et à la place, la vache, on a eu le droit à un pugilat, une "joute j'enrage et j'en rajoute" avec des attaques qui te roulent dans la boue mais qui ne tiennent pas debout, un lancer de boules puantes (du "ça schlingue et ça te flingue") ...
La reine du marketing "F-haine", sur le ring pensait devenir king, mais ne fût qu'indigne guignol et selon Macron : "grande prêtresse de la peur venue avec son galimatias et sa poudre de perlimpinpin".
Et pendant ce temps là, le prof d'économie qui s'est bien dépensé à répondre "coups surcoûts" aux foutaises et fariboles de  la dame grossière pas précise et pas drôle, n'a pas oublié de parler de son programme de "capitalisme social" (vu qu'il était venu un peu pour ça).

Dimanche 7 mai : "A voté".
J'ai toujours voté, souvent "par défaut" afin d'éviter que cela profite à des nihilistes autoritaires qui n'en ont que faire de la démocratie, qui acceptent l'argent de l'Europe en disant qu'elle est toute pourrie.
Et puis je pense à la chance que nous avons de pouvoir voter, profitons en !
Les temps sont durs mais nous ne vivons pas dans une dictature !!

Namasté !

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