"Le yoga est l'arrêt, la cessation de l'activité incessante du mental."
Patanjali
Le plaisant présent :
- La vie jaillit de l'avis de Patanjali, sans le yoga, ma vie ne serait "pas tant jolie".
- Épatant, sauf l'emploi du mot tant (mieux vaut dire : "pas si jolie") qui n'est pas plaisant et le temps qui n'est présent qu'en première partie de phrase.Tant pis, Mr le yogi, je suis au regret de vous dire que vous n'êtes présent qu'à mi-temps, que vous faites les choses de l'avis à moitié, alors que vous vous présentez comme un être entier. Vous êtes un polisson !
- Vous me plaisantez comme un farceur ...
Mais n'y a pas que le côté farce en moi, y'a aussi mon aspect pâle qui tombe pile-poil quand il sert à effacer les excès du farceur fonceur. Par ailleurs, mon côté comique corrige ma tendance mélancolique.
Bref, lorsque ce duo mélancomique, "policé" et "polisson", est réuni, je suis ravi et mon écriture devient fluide, tout "cool" de source. Alors, je me réjouis et je rejoins mes "oulipotes" qui m'épatent (les déments jongleurs de mots ou de notes des papous papys, papillonnants dans la célèbre émission de radio radieuse "Les papous dans la tête", Jean-Claude Vannier, David Mc Neil, Dick Annegarn, Jacques A Bertrand, Hervé Le Tellier, Gérard Mordillat ... ) !
Bref, lorsque ce duo mélancomique, "policé" et "polisson", est réuni, je suis ravi et mon écriture devient fluide, tout "cool" de source. Alors, je me réjouis et je rejoins mes "oulipotes" qui m'épatent (les déments jongleurs de mots ou de notes des papous papys, papillonnants dans la célèbre émission de radio radieuse "Les papous dans la tête", Jean-Claude Vannier, David Mc Neil, Dick Annegarn, Jacques A Bertrand, Hervé Le Tellier, Gérard Mordillat ... ) !
Mais ne nous voilons pas la fesse. Il s'agit de faire face à la tristesse, de prendre place et d'en faire pour affirmer sa présence sur terre et l'affiner avec délicatesse. Que l'on soit "terre à terre atterré" ou "lunaire l'air perché", de toute façon ...
"De deux choses lune, l'autre, c'est le soleil." (Prévert) :Qu'en dit le candide ?
"Lorsque le sage montre la lune,
l'imbécile montre le doigt !"
Et l'excentrique Erik ?
- Vous évoquiez plus haut l'Oulipo, là, vous faites plutôt dans "l'Oulipopotin" !!!
- Vous trouvez cela un peu cul-cul, Mr le puritain ?
- Vous avez raison, je suis un peu trop plan-plan.
Cool dans mes veines
faut-il qu'il m'en souvienne,
ce sang-froid rouge karma,
qui me donne tant de joie !
"Appeau linéaire"
La joie, le plaisir se conjuguent au présent. La présence conduit au calme de l'esprit, au silence intérieur. Elle joue un rôle de trublion face aux fâcheux tourbillons du mental dont elle annonce la fin. Il n'y a que le silence de la présence qui vaille contre ce véritable moulinet de pensées et d'images qui nous assaille.
Face à ce maelström psychique qui ne nous fait pas de cadeau, seul la présence peut calmer le "je". C'est un cadeau que l'on s'offre pour éviter de souffrir de ce mouvement incessant indécent.
Lorsque l'on se sent présent, on se sent ... plus riche.
Mais comme bien souvent, nous sommes absents, alors on se sent plutôt pris en sandwich entre une espèce d'épaisse couche de regret, de nonostalgie à ronger, peu ragoûtante et une couche de craintes pour le futur ou de plaintes qui murmurent. Ces couches qui nous rendent cruche, ces paroles fariboles qu'on se dit dans un débit inépuisable nous malmènent et nous amènent tout droit dans le mur.
Le silence, c'est l'arrêt de ce vacarme épuisant !
N'hésitez pas à lire et relire Hermann Hesse (surtout "Siddartha" ou "Le loup des steppes" dont on a extrait cette citation) :
Etymologie :
Le mot présent vient du latin "Praesens" qui signifie "maître de soi", "puissant". Donc, l'homme présent est celui qui peut maîtriser sa vie et l'absent, celui qui ne peut que la martyriser.
Le geste juste est fluide, liquide :
Celui qui maîtrise son art (son lard, son arc, son archet, selon qu'il soit charcutier, archer yogi ou violoniste), point ne se méprise. Il a le geste sûr, précis, efficace, souple. Cela coule de source, sans effort, sans lutte épuisante contre soi et contre les autres.
Finie la morâle, mouise qui nous épuise, terminée la crise intérieure qui nous mine et nous mène à la crise de pleurs.
On mise sur l'harmonie et la sérénité de notre vie mentale, qui de bruyante est devenue brillante. On a prise sur le fatal vagagabondage mental sans âge, on se joue "le temps des cerises" sur un mini violon avec des gants de boxe comme Coluche et ça c'est vraiment la cerise sur le cadeau !!!
Voilà pourquoi mes élèves m'entendent répéter inlassablement :
Synchronisez le geste avec le souffle ...
Revenez dans un mouvement lent, huilé, fluide et régulier ...
Quittez la posture, mais pas la séance ...
Asseyez vous en tailleur et en douceur ...
Restez à l'écoute, éveillés (en relaxation) ...
Le yoga vu comme une danse lente avec des poses dont on dispose et des "pauses toujours tu m'intéresse" pour éviter le bavardage mental, cela vaut la peine de se sentir ... cool dans nos veines.
Et comme dit "Tich the teacher" :
Bon vent, bonzes potes*, évitez les vagues à lame et les brouillards à couper au couteau, allez hardis adichats !!!
*bonzes potes : bon "spot", un spot c'est un bon coin pour surfer.
- Vous évoquiez plus haut l'Oulipo, là, vous faites plutôt dans "l'Oulipopotin" !!!
- Vous trouvez cela un peu cul-cul, Mr le puritain ?
- Vous avez raison, je suis un peu trop plan-plan.
Cool dans mes veines
faut-il qu'il m'en souvienne,
ce sang-froid rouge karma,
qui me donne tant de joie !
"Appeau linéaire"
La joie, le plaisir se conjuguent au présent. La présence conduit au calme de l'esprit, au silence intérieur. Elle joue un rôle de trublion face aux fâcheux tourbillons du mental dont elle annonce la fin. Il n'y a que le silence de la présence qui vaille contre ce véritable moulinet de pensées et d'images qui nous assaille.
Face à ce maelström psychique qui ne nous fait pas de cadeau, seul la présence peut calmer le "je". C'est un cadeau que l'on s'offre pour éviter de souffrir de ce mouvement incessant indécent.
Lorsque l'on se sent présent, on se sent ... plus riche.
Mais comme bien souvent, nous sommes absents, alors on se sent plutôt pris en sandwich entre une espèce d'épaisse couche de regret, de nonostalgie à ronger, peu ragoûtante et une couche de craintes pour le futur ou de plaintes qui murmurent. Ces couches qui nous rendent cruche, ces paroles fariboles qu'on se dit dans un débit inépuisable nous malmènent et nous amènent tout droit dans le mur.
Le silence, c'est l'arrêt de ce vacarme épuisant !
N'hésitez pas à lire et relire Hermann Hesse (surtout "Siddartha" ou "Le loup des steppes" dont on a extrait cette citation) :
Etymologie :
Le mot présent vient du latin "Praesens" qui signifie "maître de soi", "puissant". Donc, l'homme présent est celui qui peut maîtriser sa vie et l'absent, celui qui ne peut que la martyriser.
Le geste juste est fluide, liquide :
Celui qui maîtrise son art (son lard, son arc, son archet, selon qu'il soit charcutier, archer yogi ou violoniste), point ne se méprise. Il a le geste sûr, précis, efficace, souple. Cela coule de source, sans effort, sans lutte épuisante contre soi et contre les autres.
Finie la morâle, mouise qui nous épuise, terminée la crise intérieure qui nous mine et nous mène à la crise de pleurs.
On mise sur l'harmonie et la sérénité de notre vie mentale, qui de bruyante est devenue brillante. On a prise sur le fatal vagagabondage mental sans âge, on se joue "le temps des cerises" sur un mini violon avec des gants de boxe comme Coluche et ça c'est vraiment la cerise sur le cadeau !!!
Voilà pourquoi mes élèves m'entendent répéter inlassablement :
Synchronisez le geste avec le souffle ...
Revenez dans un mouvement lent, huilé, fluide et régulier ...
Quittez la posture, mais pas la séance ...
Asseyez vous en tailleur et en douceur ...
Restez à l'écoute, éveillés (en relaxation) ...
Le yoga vu comme une danse lente avec des poses dont on dispose et des "pauses toujours tu m'intéresse" pour éviter le bavardage mental, cela vaut la peine de se sentir ... cool dans nos veines.
Et comme dit "Tich the teacher" :
"La conscience est comme le soleil.Et le si lyrique H.D Thoreau que dicte t'il ?
Quand elle brille sur les choses,
elles sont transformées."
Tich Nath Hanh
"Tu dois vivre dans le présent, te lancer au devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant."Allez, comme disent les gens surfeurs d'ici :
Bon vent, bonzes potes*, évitez les vagues à lame et les brouillards à couper au couteau, allez hardis adichats !!!
*bonzes potes : bon "spot", un spot c'est un bon coin pour surfer.
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