vendredi 4 avril 2014

"L'heureux nouveau"


"Nul ne peut être sauvé ou guéri que par ses propres efforts.
Le seul remède c'est la foi.
Quiconque utilise d'une manière créatrice l'esprit qui est en lui est un artiste.
Faire de sa vie une oeuvre d'art, voilà le but."
Henri Miller

Miller met en plein dans le mille ! Soyons créactifs !
Ah ! J'en vois un qui s'agite, c'est un bon vivant, gourmand de plats nets, l'étonnant Jacques Bertrand nous fait signe ... astrologique. Du coup, voici le bélier qui nous rend visite la tête haute mais :
"Le bélier baisse la tête. Le bélier baisse souvent la tête. On ne sait jamais exactement s'il est en train de penser où s'il a déjà commencé à charger. Il prend de bons départs mais c'est un finisseur médiocre qu'on voit rarement dans la dernière ligne droite : il aime tellement les départs qu'il est probablement reparti dans une autre direction."
Ah ! Ben, ça commence bien ! Diantre ! On ne sait pas comment cela va finir, d'autant que c'est un battant qui vit sous l'influence de la planète rouge, celle qui fait qu'on bouge et nous fait dire "en avant Mars" :
"Les béliers ont de réelles dispositions pour le sport et les armes. Quand ces dispositions ne sont pas contrariées, le bélier, de martien devient martial."



 Donc, le natif du bélier est bien armé pour vivre dans le monde moderne avec sa loi de la jungle qui nous déglingue la planète. Sauf s'il est contrarié, chose qu'il ne supporte pas et qui se traduit par un nouveau départ sur un coup de tête. Etant têtu, il n'est pas prêt d'en finir avec ces contrariétés qui le rendent malheureux. Contrariant, s'il est poète et qu'il se nomme Stéphane Mallarmé, il dira :
"La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres."
On comprend facilement que cet homme là était vraiment "mal armé" pour la vie. M'enfin, ce que j'en dis ... Si ça se trouve, il n'était même pas bélier.
"Mais non, c'était un poissons, le 18 mars ce n'est pas le 20", me dit mon ami Medhi.
"Fuir là-bas ! Fuir !
Je sens que des oiseaux sont ivres,
d'être parmi l'écume inconnue et les cieux !"
"Brise marine" de Mal  armé dont j'suis fan, rajoute l'ami érudit qui apprécie les poètes maudits.
Bon, j'ai compris, à moi de citer. Là, j'en suis certain, c'est un poète bélier. Voici de "La beauté", un vers de Baudelaire :
"Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris".
On voit bien la diff'errance entre un poète poissons et un autre bélier.


Il n'y a plus de saisons, "lahiho lahiho" (yodel de Jacques Dutronc), sauf pour le yoga qui en toute saison prospère et comme l'écrit si bien Barbara Litzer :
"Le printemps est au rendez-vous, avec sa luxuriance qui est comme une ode à la Création. En ce mois d'avril, nous fêtons le printemps avec la salutation au soleil, une guirlande de postures toniques qui s'enchaînent en souplesse au rythme du souffle. Prosternation à la fois grave et joyeuse, la salutation au soleil nous relie à notre dimension sacrée en nous faisant prendre conscience de notre double appartenance au ciel et à la terre. Elle nous place ainsi dans notre dimension verticale, intemporelle, celle de l'être, qui, si nous y prêtons attention, constamment éclaire notre faire, dans notre dimension horizontale, temporelle."

- Yo, j'kiffe grave le groove du yoga 3D ! J'trouve qu'y'a d'l'ID mais laisse-pression "éclaire notre faire" c'est trop fort ... pour moi. Vous êtes sûrement charmante madame "Lit des heures", perso j'aurai écris : allume nos actions. Mais bon, on va pas en faire toute une montagne !, me touite Mehdi Tadonf, du 9.3(D).

"La séance de yoga commence en douceur et en intensité avec la posture du mois, la montagne."



"Il suffit de peu de choses parfois pour glisser imperceptiblement d'une position à une posture. C'est le cas de nos positions les plus habituelles : assis, couché, ou debout, comme pour la montagne (tadâsana). Une intention, réponse à un appel du corps ou de l'être, suivie d'un alignement, d'un ajustement, d'un ancrage, d'une orientation, d'une ouverture : vous y êtes. Laissez-vous faire."
"La montagne nous communique sa force, son rayonnement, sa générosité. Immuable témoin du monde, cette posture nous prépare à agir à partir de notre lieu de stabilité."

Pour les Marie mariées fort marries (voir désespérées) qui ne doivent pas tout le temps se marrer : le yoga du "cot cot" quotidien (spécial maman-poules).
Vous avez des montagnes de vaisselle à laver, la posture de la montagne va vous aider à apprivoiser le lavage de vaisselle.
Écartez d'abord les pieds à la largeur des hanches. Le poids du corps est également réparti sur les orteils et les talons. Repoussez lentement le sol avec vos pieds, vous vous sentez grandir. Votre corps se redresse de bas en haut comme une fleur qui s'élance vers le ciel. La lenteur vous donne le temps de sentir comment chaque partie du corps se place dans l'axe vertical. Pour faire la vaisselle penchez vous en avant en vous pliant à partir des hanches, puis plongez les mains dans l'eau en restant conscient de votre posture et de votre souffle. La posture vous enseigne comment cultiver la patience et la présence face à cette corvée (transformée en corps vrai) : le lavage de vaisselle.



Elections muni-si-pâles pour l'ancien (41 années d'exercice) maire, les temps changent (comme dirait Bob), on n'entendra plus ses "slogans de velours" : "Ma vie c'est ma ville" ou le fameux "Je suis content que vous soyez content" qui venait conclure le "Vous êtes content ?".
Dans ma commune, si le maire sortant n'est pas content, l'heureux nouveau rose azalée ! (le renouveau Rosazza l'est !).




Nous avons l'honneur de vous présenter un des élus de nos yeux et de notre cœur, l'azalée rose située à quelques pas de la maison où rêvent les arbres (notre demeure). Une pensée santé pour Liliane qui nous l'a offerte, il y a bientôt vingt ans.
"Sakura " en japonais signifie : cerisiers en fleurs, mais vous qui savez, comment dit-on azalée en fleurs ?
"Sayonara" !
さようなら。

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