vendredi 31 janvier 2014

"Chantecler", Héron.

"Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux du malheur de voler au dessus de votre tête.
Mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux."
Proverbe Chinois

Qui suis-je ?
Un drôle d'oiseau ! Un Chevalier gambette, pas bête, au grand Q.I- Q.I. Un volatile avec des chevilles qui gonflent, mais ce n'est pas grave puisque ce sont des chevilles oeuvrières. Elles me permettent d'avoir l'esprit chevillé au corps. Faut juste gérer la manne œuvre, bref bien se conduire et avoir l'œil aiguisé de l'aigle. Je suis l'homme à la tête d'oiseau. J'ai un appétit de moineau mais je ne pense qu'à becqueter. Petit appétit, je fais mon nid. Du coup, je suis léger comme une plume ! Ma tête de palombe, elle, est plombée par les métaux lourds (Miss Parkinson pèse son poids). Geai du plomb dans l'aile. Il me faut devenir alchimiste, sortir de mes peurs, de mes désordres et transformer le plomb en or-dre, en aplomb.
J'apprécie la cuit-cuisine zen. Je me fais du sushi et puis j'en ris. Cantonais ainsi, méditer est une sacrée "prie-au-riz-thé".



Mon destin ne m'a pas rendu la vie facile, j'y ai laissé des plumes.
La maladie grave veut me clouer le bec et me coller au lit (au "plumard"). Allez hop ! Je sors mon plum'art. Je prends ma plume pour éc'rire des mots contre les maux.
Étourdit sans sonnette, tête de li-note qui médite et qui piaffe d'impatience, je reste serin malgré tout. Je vole de mes propres ailes, ceci par la grâce du Yoga, de "l'amuse écho thérapie". Sourire pour ne pas subir la "souris grise" (lire le message du 27.12.13 sur la visualisation) et miser sur le rire pour éviter la misère du pire.
Se rendre à la vie dense et se rendre la vie plus facile, plus légère.
Maîtriser son égo et amplifier son écho, cultiver la chance et "l'écho ainsi danse" ... de joie !
Cultiver l'écho-logie de l'esprit. Avec tout le cinoche qu'on se fait, autant réaliser des films longs et bons plutôt que des courts mais trash  !



J'aime imiter le chant élégant du merle, de la grive, et je parle la langue des oiseaux.
- Mais les oiseaux n'ont pas de langue ! me dit un de mes jeunes lecteurs.
Alors, la Langue des Oiseaux, késako ? Et qu'est-ce qu'en disent Wikipédia, et votre humble serviteur ?

C'est un langage codé, une poésie hermétique (Hermès, Dieu patron des phénomènes cachés). Ce savoir secret (ça voir se crée) donne un autre sens par le jeu des sonorités.
Pour "Forever (fort rêveur) Jung" et Jacques Lacan, c'est un codage inconscient qui permet d'amplifier le sens des mots et des idées. La langue des oiseaux a une dimension aérienne, car elle consiste à faire décoller le son, à l'entendre plutôt que de le lire.
Les cris remplacent l'écrit.
Les cris, ce sont bien entendu ceux des oiseaux, donc des mots chantés. Mots chantant sans faille, maux changeant de taille (réduction).
Dans ce langage dense danse le double sens. Le son résonne et raisonne. Il s'envole, donc, ami terrien, lève la tête, ne le prend pas au pied de la lettre. Ne dit-on pas :
"Les écrits restent, les paroles s'envolent."
Et aussi :
"Lorsque le sage montre la lune,
l'imbécile regarde le doigt."
Ce langage va où se cache le sens profond. De nos jours, certains calembours sont des restes populaires de cette langue. Par exemple, le mot maladie :
"C'est le mal qui dit."
Les expressions de bonne heure (Bonheur) et de mauvaise heure (Malheur) amènent à dire que la bénédiction c'est la bonne diction !
Langue codée, poésie fermée, disais-je en début de chat-pitre, en voici un exemple (niveau débutant) :
"Vois si un met sage se crée, dit sans les mots."
Décodons :
"Voici un message secret disant les maux."

Fait d'été :
Sans code, portes "Hermès éthique" (dans le huppé seizième arrondissement de Paris) restent closes. Un soir d'été, rue Lesueur, j'ai eu des sueurs froides et des mots avec un digicode borné.




Commentaires :
- Bon jour, Blue Béret !
Ta "lis tes ratures" est loin d'être trash (mauvais goût provocateur).
Médite, piaffe. Bravo ! Tout en assumant tes contrats dictions, tu sais faire entendre ta voix. Tu as voix au chat-pitre !
Lone Silone

- Merci Lone.
La messe "édith". Le piaf pouffe !

Voilà, voilà ! Je vous kiffe et vous quitte sur du Victor Hugo :
"L'âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage."


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