Mais ...
Suite du conte-visualisation : "Simonton contre Parkinson".
... Alors évidemment, pour Miss souris, la vie change. Elle se sent dans un état fébrile. Finie la vie facile, la dopamine gratis, dans le couloir noir, il n'y a plus d'espoir. Voyez plutôt :
Matou Vert vit dans une cabane, située à l'entrée du couloir qui mène au "Lac Dopamine". Elle est fatalement obligée de passer devant. Elle a beau se faire la plus discrète possible, Matou Vert, les yeux, les oreilles et l'intuition aux aguets, sait, sent à chaque fois, qu'elle vient de passer et que bientôt, elle va trépasser. Alors, elle n'a pas d'autre choix que de passer son chemin, si elle ne veut pas passer l'arme à gauche. Et depuis lors, pour elle, le couloir noir est devenu l'impasse de la mort. A chaque fois, ça recommence, son destin est plié. C'est toujours le même scénario : Matou Vert éclaire de lumière verte le rat noir qui court devant lui et il est sans pitié. Pourtant Miss P déguisée en souris qui devient rat pour courir plus vite, et noir pour se fondre dans le décor, c'était bien vu. C'était sans compter sur les performances athlétiques du matou, il en joue l'animal. Il prend son temps pour sortir de sa tanière. C'est sa manière de gentleman, laisser un peu d'avance à son adversaire. Cela peut s'avérer dangereux, mais il aime savourer ces moments là, vous savez comment sont les chats*.
Le corridor de la mort est long et le chat qui mord est un coureur de fond. Tôt ou tard, il le rattrape et dans un bond décisif, plante ses longues canines dans le dos de l'infâme affamé. Chaque canine contenant une dose mortelle de médoc, le rat vacille, tombe à la renverse, s'affale, mord la poussière et avale son bulletin de naissance ! Le chat, fier comme un bar-tabac, devient franchement shakespearien :
- Diantre ! s'exclame le félin. Voilà le rat homicidé, ma journée de veille est terminée.
Fichtre ! à nouveau occis ce pignouf, ce malotru, ce rat scélérat (il faut savoir qu'à chaque jour suffit sa peine ou plutôt son rat).
Mazette ! Allons de ce pas nous rendre au Paradis "parade à la maladie vacharde" : le lac merveilleux, celui qui rend heureux les parkinsoniens jeunes ou vieux.
C'est un endroit renversant. On y trouve de drôles de zigotos, que l'on appelle les "gluons"**. Il y a les gluons gairisseurs (joyeux drilles, zigomars qui stimulent les zygomatiques) et les gluons guérissons (concertistes insolistes, chanteurs enchanteurs qui font vibrer de bonheur le corps et le coeur). Chaque spécialiste stimule, augmente de façon conséquente la production de dopamine.
Chat-perlipopette ! Face à ce spectacle, le chat ronronne de joie, puis miaule de plaisir et retourne dans sa piaule de gardien de lieu sacré. Là, pour reprendre des forces, il fait sa séance de Yoga, comme tout le monde (enfin, au moins comme le Père Noël qui récupère de sa récente tournée générale).
*Le matou mateur a beau faire le malin, il lui est parfois arrivé de se faire avoir. Car, il faut savoir que, par la faute d'un règlement stupide, en dehors du corridor, le jardin des délices ne peut recevoir qu'un des deux protagonistes, celui qui reste en lice.
Si c'est le prédateur, pas de souci, tout est sous contrôle des gluons.
Il en existe d'autres, des protecteurs ceux-là. Ils forment une barrière infranchissable tout autour du lac de santé.
Il y a là, les gluons gluants : tu tombes sur la bande de gluants, tu restes collé-scotché par la glue. C'est à ce moment qu'interviennent les gluons gloutons. Eux, ils se régalent de rat-souris, on peut se "rat-souris", la réserve de dopamine est hors danger, on peut enfin "souris-rat" la vie qui danse à l'évidence beaucoup mieux
Voilà, mon conte se termine là. Est-ce un conte, une nouvelle ? Un conte qui donne des nouvelles, ou une nouvelle qui règle des comptes ?
Bon, stoppons là tout début de débat, on va pas en faire toute une histoire, d'autant plus que la visualisation créatrice, elle, n'est pas finie. Pour qu'elle soit efficace, mieux vaut ne pas escamoter le protocole Simonton. Voici venu le temps de la formule essentielle finale (qui fait fort mal au moral de Miss P), voilà la mienne :
"Je suis en forme, en parfaite santé. La maladie est partie, je suis guéri (pour aujourd'hui). Je me sens bien. Je souris à la vie, alors la vie me sourit !".
Voilà, c'est le moment (en général) ou ma bénéfique et magique sieste cesse. J'ai le sourire aux lèvres et le gluon du moral en hausse. Bref ! je suis "ravigoré" !!!
**Chat-lut ! au pote Topor (dessinateur talentueux, inventeur de "Téléchat" et donc des gluons). Il avait une imagination débordante et un rire excentrique. Par rapport au gluon, je n'ai fait qu'extrapoler. Cette visualisation, c'est en quelque sorte, mon "Téléchat" thérapoètique.
Regardez donc ce qui suit, et puis courez acheter les dvd (cela donnera de l'éclat classieux à votre dévédéthèque) :
Et pour en savoir plus sur la méthode Simonton, lisez puis offrez : "Guérir envers et contre tout" (voir couverture dans le précédent message)
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