vendredi 20 décembre 2013

Conte : Simonton contre Parkinson.

"L'espérance de guérir est déjà la moitié de la guérison."
Voltaire



"Visualisation créatrice" :
"Je crois ce que je vois."

Un jour, je me suis rendu compte que je souffrais de la maladie de Parkinson. C'est en me rendant chez un "neurologue du Bassin" (d'Arcachon), que je l'ai su.
Au début, j'ai cru que mon heure était venue, que j'étais foutu. Pour qui sonne le glas ? Ben, pour moi, me disais-je. Et puis, j'ai réfléchi et je me suis dit : la maladie est grave, donc il faut la rendre plus légère. Ou bien, la prendre à la lingère : en faisant une grande lessive mentale (se poser les bonnes questions, au lieu de refuser de faire face au mal, chercher à l'apprivoiser, à le connaître). En plus, il y avait ce jeu de mot, que je trouvais un peu faiblard "pour qui sonne le glas?". Je devais pouvoir mieux faire. Je pratique tout naturellement le calembour thérapeutique (qui évite le ressassement de pensées négatives), je connais les vertus des bons mots qui chassent les gros maux. Alors, est apparue la formule juste : "Par qui sonne", le dégât ? et ce qui s'en suit : le dégoût (de la vie).
Ma compagne si bonne, souvent m'étonne. Là, elle donne le ton :
- Lis donc ce livre du cancérologue Dr Simonton.



J'ai lu, j'ai aimé. Puis, j'ai décidé de mettre en application le programme préconisé par l'ingénieux cancérologue : le traitement thérapeutique du mal par le mental. Pour ça, il fallait inventer une histoire positive où l'on finit par maîtriser le mal, comme dans un conte. C'est ce que j'ai fait. On ne dira jamais assez la valeur des images mentales positives.

Voici mon conte des faits :

"Et cric et crac et l'histoire sort de son sac."

Un jour, une souris grise* se promenant dans les méandres de mon cerveau, découvre une véritable fontaine à nectar. Le nectar, nec plus ultra, c'est de la dopamine. Cette substance, molécule chimique te dope le mouvement (hop là ! tu danses le hip-hop, tope-là !, tu traverses l'océan à la nage, puis dans la foulée, tu fais le "Marathon de New-York"), et te donne bonne mine (d'où son nom). La souris grise a goûté et elle a trouvé ça bon. Elle a trouvé ça tellement bon, la souris comblée, dopée qu'elle a pris pour habitude d'y revenir tous les jours. La souris grisée est vite devenue droguée à la fontaine de jouvence. Jusqu'au jour ou elle a senti une présence. Et effectivement, le proprio des lieux, averti par on ne sait qui (sûrement un heureux logue), a installé un chat pour garder l'endroit tant convoité. Du coup, la souris a réagi. Pour se rendre à la fontaine divine, il faut emprunter un long couloir noir. Alors la souris dopée, au sourire dopa, s'est transformée en rat noir. Ainsi, dans le couloir noir, rat courant plus vite que souris, le félin restera sur sa faim.
Un jour, la rencontre a eu lieu et effectivement, le chat marron s'est fait avoir. Maté par un rat gothique, le matou n'a pas trouvé ça marrant. Lui aussi s'est transformé. La situation lui a ouvert les yeux.
Il a été rendre visite à son "chat-man" préféré, son musicothérapote lui a donné des chansons guérisons, et bien d'autres choses encore dans l'ordonnance. Revenu dans sa loge, le chat a d'abord invoqué "Ganéchat" (réplique féline du Dieu hindou Ganesha, qui permet aux chats de réussir tout ce qu'ils entreprennent, même danser le "cha cha cha" lorsqu'ils sont raplaplats) puis a chanté à pleins poumons "La Transformation" de Dick Annegarn.



Le chat entre en transe, puis en formation (du genre qui forme matou, même à devenir chat yogi ; au programme : "Chat-lutation au soleil", "Eveil des chat-kras", "Chat-vasana va sano" .... ). Bref, il change face au challenge, et devient le "Matou vert", aux yeux phares, véritables projecteurs qui envoient des faisceaux de lumière verte. Le Matou est tout de vert poilu et ses canines sont remplies de médoc (pas de vin), à droite, le médicalmant zen "Azilect", à gauche, le qui "Sifrol" s'y pique. Dents acérées qui semblent dire au rat punk "no future", assez ri.

... Mon conte n'est pas fini, à suivre donc.

*Comment taire ((la voix de la souris) :
- Alors, vous faites le malin, on rentre dans votre cerveau comme dans un moulin ! Vous n'y allez pas avec le dos de la main morte. Le rat noir passe encore, mais la souris grise, ça dépasse l'entendement. Et pourquoi grise ? Et pourquoi pas un éléphant rose pendant que vous y êtes ?
C'est un peu léger, c'est un peu court, niveau raisonnement, cher Monsieur !
Texto.

"C'est un peu court !"
Cher Mr Texto, C A cause D S.S 2 39-45, si j'utilise ce terme 2  "souris grise" pour nommer MiSS P. En effet, lors de l'occupation allemande, les soldats teutons, amateurs de tétons tarifés, profitaient des dénonciations de juif par ces prostituées "collabos" à qui l'on a donné le surnom "souris grises".
Il n'est pas rose, mais le Dieu hindou Ganesha a une tête d'éléphant. Pour se déplacer, il a un véhicule : une souris souriante. C'est le Dieu de l'intelligence, de la sagesse et de la bonne fortune. Il permet, à celui qui l'invoque, de mener à bien son projet.



Les images sont un peu trop angéliques à mon goût, mais pas de hic ! puisqu'il y a la voix de Dick. Prêt pour la transe ? Alors, bon click, et à la semaine prochaine pour la suite de mes aventures cérébrales.
Au revoir !
Heureux voir ! et ravie d' voir la suite du film avec mon "amister" (pendant ce temps, y tourne pas en rond comme un ... dans sa cage), me susurre la marrante souris marron de Ganesha.





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