vendredi 3 juin 2016

"L'oiseau des lyres"



" ... Mais voilà l'oiseau-lyre qui passe dans le ciel l'enfant le voit l'enfant l'entend ..." Prévert "Oiseau-lyre"

"Moineau gras commun ..."
Pour se nourrir, les moineaux des villes choisissent la facilité. A trop becqueter nos restes bien trop gras et beaucoup trop sucrés, ils deviennent moins robustes. Leur population est en déclin !
A trop nous imiter, ils finiront par déprimer et raconter des blagues stupides ... :
"Un moineau végétarien dit à son pote qui s'empâte :
- Fais gaffe, à force de grossir, ton tee-shirt va rétrécir !"
... Idiot, n'est-ce pas, comme vous le savez, les moineaux ne portent pas de tee-shirt mais des robes de bure comme celles des moines !

"Pépère OK", 30 ans de vie commune avec une amoureuse des oiseaux.
Un perroquet, ça caquette, ça répète pour partir à la conquête d'une coquette savante, telle l'éthiologue Irène Pepperberg. Elle lui apprenait à nommer les objets. Le perroquet enregistrait tout, il aurait pu être commissaire-priseur tellement il connaissait de choses. Le soir, quand Irène sortait, il lui disait :
"Portez-vous bien, à demain, je vous aime."
Cet exotique oiseau savait parler aux dames, mais était-il blagueur dragueur pratiquant l'humour yogique ?
- Mais keskesekça l'humour yogique ?
- C'est de la plaisanterie qui s'adapte. Le fureteur moqueur pratique, par exemple, l'humour potache pour la potiche, le non-sens pour l'intellectuelle ou les calembours carambars pour la gourmande :
"Mr et Mme Enfant ont deux filles nées le jour de Noël, quels sont leurs prénoms ?
- Bon Dieu, d'habitude, je suis bon en devinette mais là, doux Jésus. je cale.
- En fait, la réponse se chante, la voici :
"Irène et Ludivine Enfant ... "
Savez-vous que ce perroquet qui par ses talents fait tourner les têtes et chavirer les cœurs, est aussi le seul oiseau qui peut regarder derrière lui sans tourner la tête et sans avoir mal au coeur ?
La sittelle en est toute retournée !




"Transport pas commun", comme un accord !
Parisiens, en ces temps incertains de grève des transports, rendez-vous station "Aubert" pour voyager en première classe avec la libellule.
"... Quand je joue de la guitare au bord de la rivière près de chez moi, il y a toujours une libellule qui se met en vol stationnaire à 20 centimètres de mon nez, comme pour m'écouter.
Puis, elle rejoint son groupe et c'est une autre qui approche, à une coudée de la surface de l'eau qui coule lentement ... Je me sens super bien dans ce coin là, elles doivent le ressentir.
Entendent-t-elles ma musique ?
En tout cas, elles me regardent avec leur vision à 360 degrés et j'ai vraiment l'impression d'un échange les yeux dans les yeux ... Je me demande si ce ne sont pas des elfes ?"
(Jean-Louis Aubert dans le magazine "Clés")
Il a raison Aubert au bord de l'extase, profitons (dans le sens positif du terme) de la nature.
Pour bien agir, il faut savoir sentir l'air, renifler, ressentir, écouter et goûter, flâner, glaner, se poser, s'émerveiller, méditer (se calmer) et "ruminer" (laisser mûrir les idées, les décisions et les désirs).
Il faut aussi savoir attendre et se voir atteindre, savoir prendre son temps et le perdre puisqu'à tous les coups, on gagne ... à perdre du temps.
Les temps morts, l'ennui nous rendent fort et plein de vie et d'envies !
Tiens ! écoutez donc ce drôle de zozo, l'oiseau-lyre lyrique !




"Oiseau-lyre musicothérapoète"
Imitons la nature. L'oiseau-lyre a plusieurs cordes (vocales) à sa lyre: non seulement il imite sans limite le chant des autres oiseaux mais en plus, il reproduit ce qu'il entend dans nos jardins, comme la tronçonneuse ou la tondeuse.
Tu crois qu'un voisin tond pendant qu'tu tonds profitant qu'tu fais du boucan et non, c'est le toucan imité par le perroquet, qui répète tout ce l'oiseau-lyre-tondeuse vocalise !


"Langue étrange erre"
SI LA SItelle torchepot aime avoir la tête en bas, ce n'est pas le cas du Pic noir, lui qui enroule sa langue autour de son cerveau pour ne pas avoir mal à la tête !
Ah ! si le yoga de la langue pouvait protéger contre les agressions de Miss Lucie Parkinson (dite "Lucie-haine" ou "Lucie-fer").
- Et pourquoi pas "Germaine" pendant que tu y es ?
- T'as raison, "Gère-mène" (qui gère ta vie et qui te mène par le bout du nez), c'est une bonne idée !
- Faut faire gaffe ! Elle fait sa mal-aimée et en fait, te "dit : j'erre" et te "mal-mène en bateau".
Après coups (et blessures), faut pas que tu t'étonnes d'avoir le mal d'amer !

Tiens, voici un joli colibri !


                                                                    Oiseaux.ch

"Exquis colibri yogi"
Le colibri ne marche pas mais c'est le seul oiseau qui vole en arrière !
Il n'a pas un appétit de moineau, ce petit oiseau. Au contraire, il mange comme quatre. En fait, il mange tous les jours la moitié de son poids. Si l'on compare à l'homme, c'est comme si nous mangions soixante fois notre poids !
On ne fait pas le poids.
Le colibri d'Anna, petit oiseau à tête rose (pour le mâle), charme en devenant acrobate, yogi. En l'air, il peut faire des piqués à 90 kilomètres/heure.
Cela représente 363 fois la longueur de son corps par seconde. En comparaison, les possibilités de l'homme sont ridicules, décidément, ça vole pas haut pour le "t'es rien" !
Si ça se trouve, c'est pour ça que l'humain ne respecte pas la nature, parce qu'il est complexe et complexé.

"Small is biotiful", le colibri libre qui fait sa part.
"Boisson ou poison ?"
Le caféier, le théier et le cacaoyer produisent la caféine, la théine et la théobromine, autant de poisons pour éloigner les insectes.
Pour les oiseaux, ce sont des poisons mortels. Pour les humains, pas de danger, sauf si notre consommation est excessive, sinon c'est bon pour lutter contre Lucie-haine !


Voilà,  à bientôt !
Adichats !
Le chant des pinsons connaît des variations régionales. Le pinson gascon chante "moinsse" et le parisien "moins".
J'ai toujours envie de dire : "à vos souhaits" ! lorsque j'entends un gars gascon gai comme un pinson éternuer "Adichats" !
Voilà, je voulais juste mettre l'accent sur ça.
L'accent ne fait pas le bonheur mais il y contribue !

Allez, pour conclure et pour rire, revoici cet oiseau rare qui se transforme dans cette improvisation en "oiseau-délire" !!!




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