vendredi 29 avril 2016

"Purple reign"



Les années passent et les musiciens caméléons trépassent. Le second "Dorian Gray" rock (funk, glam, pop, soul)l s'est rangé des voitures et adieu Berthe ! Au niveau de la musique c'est une perte.
Prince, ce pote spot pop s'est éteint chez lui. Comme pour le décès de Jackson, il serait mort d'overdose "médicamentueuse".
Ah ! mais non, disent d'autres voix plus ou moins claires. Pour les journaux en papier toilettes ou à emballer le poison, il serait mort du sida.
Pour d'autres, il serait mort de fatigue, se tuant à la tâche, sous "mort-fine" et sans dormir pendant 154 heures et 3 minutes-papillon, il n'aurait ainsi pas vu arriver la faucheuse !
A lire tous ces délires, du haut du paradis et de son mètre 58, Roger Nelson (Prince) doit être plutôt mort de rire !




L'autre "toujours jeune" décédé cette année, c'est bien sûr David Bowie, le "Thin white duke".
2016 ne porte pas bonheur aux "sapeurs-bons pieds" (danseurs élégants n'hésitant pas à mouiller la chemise pour mettre le feu, certains s'éteignent sur place), puisque Papa Wemba vient de mourir sur scène.
Concert de louanges pour le kid Prince, le white Duke et le Roi des ambianceurs africains.
Tristes titres pour ces spécialistes de la sape, ces papillons tatillons de la pop et papa pas assez vieux pour être pépé de la rumba zaïroise (comme Franco, Rochereau, Prince Nico, tiens encore un faux prince mais un véritable guitariste de talent).
Prince aussi était un bon guitariste, influencé par Hendrix, sous-estimé par la critique et par lui-même (aurait pu mieux faire mais comme il pouvait être talentueux dans tout ce qui touche à la musique, il a assurément trop délaissé "Lucille", nom donné par B.B King à sa guitare, au profit de "Camille", un de ses nombreux surnom).
M'enfin, après l'heure (leurre ?) de la gloire et du style voici l'éternité de l'aut'côté du miroir et la stèle "C fini" pour ces ex-esthètes athlètes de la scène.


A la radio, le neurologue Pierre Lemarquis nous confirme le pouvoir thérapeutique de la musique :
"Jouer de la musique est un acte thérapeutique et régénérateur, qui nous fait renaître à chaque fois. Sans elle, la vie serait une erreur, disait Nietszche."




Un singe enivré (Gabin chagrin) et un sage en hiver (gamin malin) !
C'est le grand retour de Renaud qui vient de se débarrasser de l'harassant "Renard" son double trouble, son acolyte alcoolique, son avatar anisé.
Une campagne de promo promet : "Renaud renaît". Dans la revue de BD "Fluide glacial", le toujours bon Vuillemin (natif de 58 fait partie de ceux qui auront ou ont déjà 58 ans cette année, par exemple Prince ... euh non, né le 7 juin ... ou moi-même, Jackson aurait pu être du lot, mais il a lâché l'affaire il y a déjà quelque temps !) dessine un bureau d'agence de pub avec l'affiche musicothérapeutique fameuse avec sa formule "Renaud renaît", un type regarde l'affiche et dit :
- Mais qui est ce René ?
Ma réponse : C'est peut être son nouvel avatar, celui qui remplace l'usé anisé vantard, anar arnaque qui broie du noir et boit du jaune.
On l'imagine aquaboniste faisant l'équilibriste, éméché pas méchant, dans les rues d'une jolie ville de Provence en chantant, éructant une chanson de circonstance :
"C'est dans l'Vaucluse que j'écluse ma suze, d'avance je m'excuse et j'accuse la société ... euh non ... le coups, ma coupe est pleine, j'suis en peine et en pleine déconfitures aux cochons ;; euh ch'ais plus c'que j'maudis et ce que j'dis, tin tin tin !"
Avec René, l'écolo rigolo remplace l'alcoolo Renard au triste regard en quête de sens.
Renaud vit une véritable René-sens. Il revient à"Charlie", il revit. L'aigri vain qu'il était devenu redevient écrivain ou écriveur de chanson.


"Anecdocteur" ; anecdote qui soigne et qui rend sage.
Dans la série "y'a pas que dans l'rock  qu'on porte du noir, dans le classique aussi", voici :

"Sans bis sans-gêne, sans buzz et sans bise, le génie sans-zen et sans prose se brise."

La première sera la dernière pour Bizet.
Lorsque Bizet termine de composer son opéra "Carmen", il est tout heureux. On prépare l'Opéra pour le présenter au public.
Lors de la première, surpris par l'œuvre, le public réagit par un silence glacial puis s'en va.
Quelques jours plus tard, lui aussi s'en va et quitte ce monde immonde et idiot !
Aujourd'hui, Carmen est l'opéra le plus joué au monde !!

Voilà, comme disent les Shadoks (qui ont 48 ans aujourd'hui) :





A bientôt, caresses et bises à l'oeil !!!

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