"L'hiver, c'est la saison du recueillement de la terre,
son temps de méditation, de préparation."
Louis Boiseau
"Il m'y a plus d'saisons laïo, laïo".
Sauf dans "Les saisons", le film de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud mais sans Jacques "Dutronc" .
Il y a douze milles ans, à cause d'un léger écart de température, l'ère glacière se termine.
Et c'est là que notre histoire commence.
Le spectacle de la vie au grand air impressionne nos rétines, nos pupilles se dilatent de plaisir devant tant de beauté. Rapidement le courant vital nous emmène loin, nous sommes pris dans un tourbillon d'extases et d'émotions.
"Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d'un jour d'hiver."
H.D Thoreau
Heureuse vision :
Ils auraient pu nous montrer du "Ouate Disniais", de "l'édulcoloré" flashy et "phosphoharassant" mais les deux réalisateurs ne mangent pas de ce pain là. Eux, leur truc c'est l'authentique, pas le truqué toc et chic. Par moment, c'est du "spec'claque", de l'art brut (les combats), à d'autres instants, c'est du "pestacle" poétique et rigolo (la scène de l'oiseau dérangé par le bruyant voisinage est hilarante) !
Côté lutte pour la survie on est servi, c'est du costaud, du lourd mais pas du balourd !
A la vision de ces images, nous sommes éberlués, ébouriffés, époustouflés, tourneboulés, "bouleversifiés", étonnés, épatés, à pie huppée happés, sidérés et renaturés.
C'est poignant et c'est poilant. C'est formidable et diaboliquement "elficace" !
Je dirais même plus : c'est "troll'ment" bien, voir génie'al ! c'est un vrai conte de faits et gestes du monde animal.
Ballade au bois, nature aux abois, dans cette ambiance de loi de la jungle dévouée au "désolé dévoré", je repense à l'excellent holorime d'Alphonse Allais :
"Par les bois du djinn, où s'entasse de l'effroi"J'ai été ravi de m'esbaudir devant tous ces trésors d'inventions déployés pour nous faire redécouvrir notre planète. Ces voyages à travers le temps, ces images majestueuses, malicieuses, lumineuses, sombres et somptueuses à la fois, dessinent une juste peinture des forêts d'Europe.
"Parle et bois du gin ou cent tasses de lait froid".
Le commentaire est respectueux, dit en douceur pour plus d'efficacité. En l'absence de surabondance et de larmoyance, l'écho écolo portera plus loin.
Bruno Coulais signe une musique simple, ample et mélodique !
"La musique marque le temps et le passage immuable des saisons par des vibrations de cloches, marimbas, vibraphones et de boites à musique et des légers glissandos de cordes et de harpes."
Bruno Coulais
"Cultivons notre jardin zen" :
Apprenons du temps,
celui qui passe
et celui qu'il fait .... kiffer voir la vie en chantant !
Prenons le temps,
celui qui efface
puis celui, si classe .... qui délasse et qui détend !
Allez, à bientôt, je laisse le mot de la fin à Esope :
"Qui chante pendant l'été, danse pendant l'hiver."
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