vendredi 12 février 2016

"Crac, boum, hue ! Parkinson t'es foutue."


"Tu ne peux voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin."
Bouddha
"Chi nei tsang soin suite" : la séance est ouverte !
J'ai testé et ma foi, je n'ai pas détesté.
Et pourtant, Li van, le kiné tsang n'y a pas été de main morte. Mais, face à Miss Parkinson, il m'a prêter main-forte (au 15° siècle, cela voulait dire : venir en aide à la justice et aux forces de l'ordre). Faut dire qu'il dispose de bonnes paluches qui pourraient foutre la pétoche mais qui se montrent plutôt sympatoches en fin de conte !

Entretien santé : le thérapeute me cuisine !
A la table de QI zen, j'ai raconté ma vie et mes baies de Goji, mes peines et mon pollen, ce qui me rend soucieux et mes oléagineux ("n'oubliez pas les noix parce ça rime avec oméga 3"), mes tracas et mon chocolat, mes colères rentrées et mes boissons "or riant thé" (thé vert et "tchaï" chinois), bons thés qui calment la colère et donc le "feu du foie", apaisé aussi par le bon thym bio, celui qui donne bon teint, bon temps et bonté !
C'est après être passé à table, où j'ai tout dit de l'art des mets, que j'ai dégusté !
Et de la "table à mets sages", je suis passé à la table de massage.




Mains bienveillantes et réactions mirobolantes, du jamais vu mais toujours entendu.
J'ai su suffisamment "lâcher-crise" pour me débarrasser de l'harassante emprise de Miss Par-qui-ne- sonne. Cette effrayante "Lucy fière", souris grise de l'enfer, qui nous méprise, moi  et mon lâcher-prise.
Par la grâce efficace du yoga, je me relâche et ainsi j'efface toutes ces tensions, ces "Satan mon corps", ces fauteurs de troubles nerveux.
Faut il laisser "Lucy faire" encore et en corps ?
Ce "lâcher crise" s'est manifesté oralement par un lâcher de cris insolites et les "vocalises" balaises de mon "chamane-chat moine" intérieur, véritables, déferlantes sonores, qui ont dû s'entendre au moins jusque dans "l'anse d'or ou s'endort l'océan" (le Bassin d'Arcachon).
L'air océanique, je me promenais dans mon corps, mes mémoires, mon histoire et mon âme.
J'étais dans le vague tranchant (le fameux "vague à lame). J'étais brouillon, bouillant, bruyant. De l'extérieur, je devais paraître tout-chant (ou tout chiant) !




La face sombre de mon père (the dark side of the sun and his son).
Allongé sur la table de massage, j'ai l'air pâle, Li van m'aère l'âme et me colore le souffle !
Il m'en fait voir de toutes les couleurs mais ça vaut le goût et le coup de mains. De toute façon les coups et les douleurs, ça ne se dispute pas !
Il me saisit le pied et le secoue comme un prunier. Ma jambe danse le soukouss (danse africaine).
Il m'étire le ventre, je me tire ailleurs, je pars dans l'émotionnel. C'est du costaud, je tire la sonnette de la larme.
Dans ma tête, ça sonne net, j'entend Robert Smith du groupe "The Cure" chantant "Boys don't cry". Cela me rappelle mon père lorsqu'il me disait "Mais t'as rien dans le ventre".
Le vide du bide est resté là, bien ancré. Ensuite, j'ai stocké bien d'autres ex-pressions dévalorisantes, véritables bombes à retard-dément qui sont autant de mines toxiques et caustiques que j'ai du mal à digérer (heureusement pour moi, la maladire cherche à me guérir). M'étonne pas que j'en ai gros sur le ventre.
Je crie, j'écrie, je vide mon bide !
Li lit et relie mes cris, mes cris-aïe, mes kiaïs (au Japon, c'est le fameux cri qui tue) !!!
Il appuie sur des boutons pression et les colères rentrées, les mémoires organiques en fouillis enfouies s'enfuient !
A thorax ou à raison, il appuie un max sur la cage thoracique, la pressant comme un citron.
Li revient au ventre et me dit :
"Vous êtes comme une cocotte-minute sous pression, remplie de vieilles mémoires."





L'efface-ombre de mon père.
Les "mémémoires" qui tapaient l'incruste dans mon abdomen, s'arrêtent de boire un coup à ma santé et vont boire ailleurs si j'y suis.
Excessif, mon Père Ubu a trop bu et il a trinqué. Il l'a payé cher et son foie n'a pas tenu le "coût". Pour ma part, j'ai hérité des effets sans les avoir mérités (une vie d'adulte bio, sans alcool ou cool : juste le verre de vin qui fait du bien et du lien). Miss Parkinson me saoule et m'assomme !
Le Meynierstrel saltimbanque trinque. Sans boire, il a des déboires, il titube sur le pont d'un bateau ivre navigant en mer agitée.

Fin de séance-séquence :
J'arrête mon cinémot, mon cinoche et je vais me rassasier.
Je me sens plus léger et mieux accordé.
Ca plane pour moi, comme chantait le poète en plastique. Comme disent les "nouilles-âge" (ça se sent que j'ai faim) ... "nuages" ... non, de "new-age", mes chakras ouverts vont à nouveau tourner dans le bon sens !

Laissons le bon temps rouler et à la semaine prochaine.
Calin d'oeil à ma soeur.
Adichats !





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