vendredi 13 septembre 2013

"Mémoire : Le Yogi, un homme musical." 1



« Le rire est un bruit roulant de tambours, entrecoupé de fifres ». Malcolm de Chazal


Bonjour,
Je me présente : Yann Meynier, enseignant la guitare et le yoga. Dans ma vie, je m’efforce de faire le lien entre ces deux arts, si proches en fait l’un de l’autre, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte tout au long de cet article.


Nous sommes tous des hommes musicaux, comme dit le poète : ce n’est pas le temps qui passe, mais nous qui passons dans le temps, alors en tant qu’homme musical, je me « suis accordé » … un temps de répit (temps de vie) dans le temps qui m’est imparti, pour aller taquiner la musique intérieure de l’homme.


Pourquoi nos mains sont-elles si importantes ?
Pourquoi souffler n’est pas jouer de la trompette ?
Pourquoi le si vertueux « Hanuman » est-il fils de Vayu (prononcer : voyou) ?
Pourquoi faut-il prendre le « temps de souffler » ?
Pourquoi chercher sa voix c’est trouver sa voie ?
Pourquoi l’écoute est-elle vitale ?
Pourquoi l’écoute permet-elle de dormir sur ses deux oreilles ?
Pourquoi faut-il soigner notre environnement acoustique ?
Pourquoi faut-il écouter et « goûter » la musique ?
Pourquoi faut-il tirer « le son » du silence ?
Pourquoi l’homme musical ? 


Toutes ces questions, vous vous les posiez. Cela tombe bien, j’ai trouvé des réponses, à vous d’en faire bon usage.



Le texte que vous venez de lire date des années 1987-1989. C'est mon mémoire de fin de formation "Yoga" (Fédération Française de Hatha-Yoga, alors dirigée par Shri Mahesh).
A la suite des articles à venir, issus de ce mémorable mémoire (l'approbation souriante de mon maître en Yoga), je rajouterai un petit supplément pour enrichir, actualiser mes écrits d'alors.
Je commence mon mémoire en citant l'excitant, l'exquis Malcolm de Chazal, poète écrivain et peintre mauricien pour qui :
"Chaque oiseau a la couleur de son cri."
Ses aphorismes s'inspirent de la tradition orale de son pays (L'île "Mot-riche"), les "Sirandanes" (devinettes qui portent sur la vie quotidienne de l'île, dixit J.M Le Clézio) :
"La main sème, les yeux récoltent ?"
Je vous laisse deviner, sirandaner en sirotant le sirop de votre choix. La réponse se trouvera dans le prochain article.
Dans le recueil d'aphorismes "Sens-Plastique" (Edition Gallimard), il y a trop de nourritures. On y trouve à boire et à manger, du bon et du mauvais. Évitant les écueils, avec sens pratique, l'ivre de bons mots, l'heureux cueille les fruits les plus goûteux. Ça vaut la peine de faire le tri, puisque, comme aurait pu dire Malcolm de Chazal : chaque homme a la couleur de son tri. Et là, on trouve des diamants. Jade-Or !!!
"Le cri de l'oiseau est le meilleur diapason. La voix de l'oiseau ne sonne faux que dans la peur."
Les coups et les douleurs, ça ne se dispute pas. On aime où on n'aime pas. Si vous ne pouvez pas voir Malcolm de Chazal en photo, je vous le propose en peinture (peint par Bernard Violet).



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