Décès (l'un récent, l'autre date d'un an)
De deux artistes pas comme les autres :
Miss tic et Lafesse !
Miss Tic
Invitation à l'invention !
Son nom vient de la BD "Oncle Picsou", elle l'a empruntée à la sorcière radine railleuse Miss Tick (crée en 1961 par Carl Barks).
Elle n'a pas travaillée à "Radio nova" mais elle s'appelle Radhia Novat.
Cette esthète de l'art, unique en son genre, tétue comme une mule n'a pas fait beaucoup d'émules. Cela est dommageable.
- On peut dire d'elle à tire-d'ailes que c'était une tatoueuse de ville.
- Tatou compris.
- Elle répondait du tac au tag !
- Oui le genre :
"J'ai des frissons tatoués sur la peau du souvenir."
Lorsque je vivais à Paris, je flanais souvent dans le Paris historique et je me régalais de Miss Tic (c'était son secteur) !
Ses graffs s'affichaient et disaient :
Re garde moi !
Et jamais je me suis dit que je ne pouvais plus la voir en peinture."
"On ne radine pas avec l'amour"
La graffeuse Queen du streetart, avec sa bombe aérosol et son pochoir nous parlait :
"Passe moi le sel de la vie".
"Egérie et j'ai pleuré."
"Devenir simple, c'est compliqué.
Les français sont souvent si heureux d'être malheureux :
"Pire que l'amour , l'amour du pire."
"L'homme est un loup pour l'homme et un relou pour la femme."
On sent l'influence de Bobby Lapointe : en studio, l'ingénieur du son lui dit "vous n'êtes pas en mesure"
Bobby répond :
- En mesure de quoi ?
"Il faut que jeunesse se passe de quoi ?"
"Le temps est un serial qui leurre."
"Le soleil nous laisse les jours plus vieux."
Elle vient de mourir à 66 ans non pas d'une "Graff maladie" mats d'un cancer.
Cette femme mur manquera à Paris (ville privilégiée).
Bye baille petite Princesse sensass au top hit du graffiti titi !
Après la Miss Tic, voici le mistigris !
Lafesse, l'homme qui faisait danser son cafard !
Né en Bretagne centre, Pontivy tu n'y vis pas toute une vie !
A dix ans, il se fait opérer d'une appendicite, l'anesthésiste lui demande de compter jusqu'à dix ; après, "il va partir", il comprend qu'il va mourir alors il résiste et ne compte pas jusqu'à dix. Il a fini par partir !
Point "comme un" :
Une nuit, je devais avoir dans les huit, neuf ans et une pensée m'a dit que je ne vivrais pas plus longtemps que l'âge de dix ans !
Depuis je me dit que j'ai du rab de vie, que j'ai aussi eu de la chance (en astro "plutonien ascendant jupitérien"). Je suis parfois provocateur et j'ai un prénom breton (Yann signifie Jean).
Y'a des gens dont on se sent proche. Dans mon temps de jeunesse, j'ai aussi pris des risques suicidaires, j'ai bravé des interdits, au niveau santé, j'en ai bavé et maintenant je vis en compagnie (Lucie Parkinson) !!!
Tout comme lui, jeune, j'étais du genre autiste artiste et solitaire solidaire !
L'air de ne pas y toucher, il avait l'art de se mettre tout le "monde ado".
"Je m'ennuyais alors je faisais le con : je traversais les magasins à vélo, j'enfermais les profs à clé.
Meurt è Vannes, l'année dernière, non pas MDR (Mort de rire) mais de l'atroce maladie de Charcot (paralysie progressive de tous les muscles) !
"Mourire" à Vannes, c'est dingue, digne de la maladie de Charlot.
Le p'tit gars de Pontivy ne sera jamais un petit vieux !
Et c'est peut-être tant mieux, plutôt que de mourir à petit feu.
Il ne s'appelle pas Radhia Novat (ça c'est Miss tic) mais a travaillé à "Radio Nova" !
Pourquoi Jean-Yves Lambert s'appelle Lafesse ?
- Parce qu'au temps ou il était jeune footballeur, le seul but qu'il a marqué, c'est avec son postérieur (la fesse gauche).
- Ou peut être parce qu'il est lui m'aime amateur de Lafesse ?
Ca ne peut plus durer, pourvu que ça dure !
Il était tout à la fois, Lafesse noz, "magicien d'Ose".
Cumulard en canulars, il vous embobinait de ses bobards !
Espiègle, impertinent, homme plaisant aux belles plaisanteries, dont on retiendra les 2000 impostures téléphoniques (réalisées dans les locaux de Radio Nova, avec ses personnages atypiques : "le plombier" Madame Ledoux ...).
Les "Radio carotte" : entrevues avec un micro carotte, à d'autres époques, il a préféré utiliser son auriculaire comme micro ("Caméra cachée" dans la rue, complètement improvisé).
"Ma devise : ne jamais renoncer !"
"On ne trouve pas de bonnes idées dans le luxe, on les trouve dans les contraintes."
"On ne résoud pas les problèmes avec la violence. Les frontières tomberont le jour où les gens seront heureux."
"Je suis un déconneur professionnel."
C'est aussi un trublion :
"Excusez moi je suis non-voyant. Savez-vous où je peux trouver de la drogue ?, demande t-elle à des policiers."
Bon vent !
Yamasté !!!
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