samedi 11 novembre 2017

"Présentez larmes"




L'homme peu présent n'est guère plaisant !
"Guerre il y a" dans notre tête, l'homme, guerrier  luttant contre lui-même, se noie dans ses contradictions. Empoté et emporté dans sa guérilla intérieure, il ne se donne guère de moyens pour devenir un jour un être aguerri gai, rieur guérisseur !
Au lieu de se poser pour s'apaiser, il préfère prendre des poses et s'opposer. L'homme pressé stressé consomme trop, se drogue à l'opium du populo, au "tripalium" (boulot) et à l'argent qui rend dingo.
Tout cela lui donne du tracas, amène de la confusion. Parfois, il s'en mord les doigts. Ce mordant à remords sait bien qu'un jour, il faudra payer l'addiction à l'addition (toujours plus).
Résultat des courses : il perd ses repères puis désespère !!!
Les pensées négatives lui prennent la tête, tapent l'incruste. L'homme vachard et le revanchard fulminent et ruminent. Tout le monde se fait chier et partout, c'est la merde en fait !
Au niveau perso, les sujets de mécontentement ne manquent pas, chacun est son propre bourreau et possède (ou est possédé par) ses vilains démons intérieurs.




Et si ce onze Novembre ci, on décidait de se foutre la paix. On arrête de ressasser ses soucis, de martyriser son corps, on réfléchit et ... c'est pas triste !
Notre corps devient un ami, qu'il soit djeun ou ieuv, il nous séduit !
Les rides sont des lignes de vie, des preuves d'expériences qui dessinent pour le présent des signes "d'espaix-rence", véritables lignes de chance.
Exorcisons nos diables bruyants qui font un raffut d'enfer.
Calmons le "je", méditons, si le silence ne vient pas alors ne projetons que des pensées positives. Cultivons l'optimisme de combat, thérapeutique (optisoin), pratiquons "l'échappée belge".
"Le français est un belge en colère et le belge est un français apaisé."
Michel Serre



Alleye, une fois, il est déjà houit heures, il est temps de se mettre à l'heure, de faire le point, bref "de se mettre à neuf !".
Voici quelques affirmations positives :
"Le courage s'accroît dans l'action, la peur dans l'immobilisme."
"Ce que je veux faire, c'est en le faisant que je le découvrirai."
"Ce que je fais, est le reflet de ce que je suis."
"Je joins l'acte à la parole."
"Il n'y a rien à craindre."
"Je libère mon esprit."

A la revoyure, amis de la parlure et de l'écriture !
Yamasté !

Crédit "déco" :
Photo de Yann Arttus-Bertrand, dessins de Geluck !

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