Après le frimas de janvier, voici que s'annonce le mimosa de février. Pendant que je taquine la muse, des oiseaux taquins s'amusent. Mes oreilles surprises s'ouvrent et prisent ce concert exotique et déconcertant.
Ambiance tropicale, je reconnais le chant du rouge-gorge mais les autres sons étranges (genre sifflements de fusée d'artifice) ne me sont pas familiers. Ce sont eux qui créent le climat d'Amazonie, ces volatiles fêtards n'explosent pas mais ils "font la bombe" !
Leurs chants sont simples et faciles à reproduire, je "m'éclate" avec eux. Je profite de leur présence pour siffler à qui mieux mieux, pour souffler un peu et ainsi me soulager du poids de ma colocataire boursouflée et persifleuse, Miss Parkinson.
Le rebond.
- Maladire : comment dire, comment rebondir pour faire face à Miss Parkinson ?
- Tu veux un coup de main ? me demande le colibri.
- Non t'inquiète, j'ai pratiqué le hand-ball quand j'étais "drôle" (vers les dix ans, en tant que défenseur, je me défendais pas mal). Dans mon équipe d'Aulnay, on allait droit au but et on savait saisir la balle au bond !
Rapport à la Parkinson, c'est idem, y'a plus qu'à faire "ça comme" et ainsi devenir "l'heureux bon" lui-même !
- Ecrire et rire afin de défendre ton but, face au mal à dire, devenir un homme bon et rebond et en tant qu'écri-main blogger blagueur jouer ton rôle de passeur.
Passe à ton voisin et trouve ta place.
- Ami colibri, ton concept d'écriture "main-balle" m'emballe.
- Contre les maux injustes, faut savoir trouver les mots justes.
- Pour une vie plus belle, saisir la belle au bond et laisser le bon temps rouler "like a rolling stone".
Choisis ton camps camarade, soit tu es dans le déni, la mascarade "sérieux, c'est rien", soit tu fais le pas de côté et c'est rigolard, tu regardes la vie en face.
- Et "en farce"
- T'sais quoi ?
- Non, mais raconte donc.
- Et bien j'ai lu "Salto, A.V.C ... comment rebondir ?" de Didier Faure.
C'est un livre témoignage où l'auteur, au fil des pages (dans la première partie), se répare, passant de l'état de "témoin que rien" à celui de "je vis mieux".
- "Faure s'aimant" !
- Juste ce qu'il faut et pas plus, il sème aussi, se met à nu, s'émancipe :
"Au fond de leur lit, cela gamberge dans leur tête. Un petit popotin sexy dans le couloir ... la courbure d'un sein dans l'échancrure de la blouse de l'infirmière ... , le moulin à fantasmes est parti."A la "Pitié-Sal'pitre-y-erre", t'es en zonzon, alors pas zouzou avec ton zizi !
Alors c'est logique que la "mâline" libido mouline.
Il a bien raison de revendiquer le droit au plaisir pour tous les handicapés.
Il se fâche contre les fâcheux puritains qui interdisent les sains soins délivrés par des assistantes sexuelles professionnelles.
- Dans son livre "tourne-pages", il nous relate, depuis son "Faure intérieur", son expérience en milieu "corps-céral", pas toujours très hospitalier.
A cette époque épique, dans sa vie, ça souinnngue, ça s'coue, ça squouate, ça scat, ça gratte et ça s'gâte : cerise sur le scato, lorsque son sphincter le lâche, l'auteur se trouve "Faure minable" alors qu'il décrit simplement un humain dont le corps parle sans retenue : kèskecèchiant ichi !
Petit à petit, après avoir vécu moults épreuves, il prend du recul et se surprend à se trouver "Faure-midable". Sa pulsion de vie reprend le dessus, le petit chien battu, courbatu, s'agite, s'excite, sort de sa niche et cite Nietszche :
"Ce qui ne me tue pas, me rend plus Faure."
Et le temps est passé comme il passe tout l'temps ...
La roue de la Faure-thune a tourné. il a gagné un beau petit cadeau "Lot-tôt" au bon goût de Framboise.
Framboise Lot-tôt est le rayon de soleil de Didier ... j'image-djinn Didier faisant le portrait crayonné de sa compagne "lionne qui papillonne". A cette exquise esquisse de "L'otarie de bon coeur", pourrait se glisser les dédicaces suivantes :
"A mon crayon de soleil"
"A celle qui ensoleille ma vie et me donne bonne mine !"
Il y a plein d'autres sujets traités dans son livre, alors achetez-le donc pour en savoir davantage.
Désolé Mr Didier, pour tous ces calembours un peu faciles sur votre nom, idem pour toi Framboise, mille excuses pour ces fantaisies dont j'abuse. J'ai du lire trop de San Antonio et écouter trop de Boby Lapointe et de Devos quand j'étais minot, gamin, drôle (patois charentais) !
Allez, un petit "Fromet" pour terminer la semaine sans haine.
Voilà, bon vent.
Caresses et bises à l'oeil !
Yamasté !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire