La fin d'un monde abscon. Le guide du jour : Sylvain Tesson :
"Usage de la fenêtre : Inviter la beauté à entrer et laisser l'inspiration sortir."
"La diagonale du vide"
"Le silence, c'est le bruit que fait le temps en passant."
La période est critique, tranchante comme un Tesson de bouteille à l'amer !
Sur les chemins noirs de la France oubliée, voici les déboires d'un sauvage distingué, "Si le vin tes sons", interdit à toute boisson alcoolisée.
Le pote poète nous montre des vaches mal lunées, des rigoles toutes de traviole et des rochers abime-guiboles. Eh ! L'apprenti de la vie, abruti par l'ennui, tu peux numéroter tes abattis : randonnée en rang d'oignons n'est pas raison.
Deux hommes en conversation dans un cimetière : l'un décède, adieu la valise et l'autre cède et lâche-prise.
Le vivant ferme les yeux de celui qui vient de mourir et celui qui vient de mourir ouvre les yeux du vivant !
"Quand on est malade rien ne chante plus fort que l'envie de guérir."
"Les jours sont des fruits et notre rôle est de les manger."
"La mort attrape d'abord ceux qui courent."
"L'homme est un enfant capricieux qui croit que la terre est sa chambre, les bètes ses jouets, les arbres ses hochets."
Sylvain Tesson
Après la parution du livre (mon prochain sujet), voici une adaptation "version cinéma" de Denis Imbert !
Les chemins noirs forment un ensemble de passages secrets à l'écart des routes et des circuits de randonnées balisées !
Tout juste sorti de son hopital (centre de rééducation), il décide de prendre en main son destin et de prendre son pied à parcourir les chemins de France.
La traversée comme réparation de son corps meurtri, voilà son mantra !
Le film buissonnier est intéressant, il donne à voir de la beauté : de charmants coins calmes, loin du vacarme citadin et il donne à voir sous un autre angle, des pistes, des sentiers, des chemins de traverse.
L'acteur principal c'est "J'endure jardin", le plaisantin s'est bien investi dans ce rôle de voyageur observateur. Il se met au diapason des différentes ambiances pastorales. Il s'épuise dans les temps tendus des escalades puis puise de l'énergie bienvenue dans toutes ses escapades !
La solitude et le silence ça n'existe pas. Celui qui écrit n'est jamais seul, il vit et vibre avec ses personnages. Quand au silence, il suffit de méditer pour savoir que les sons de la nature sont toujours là, bien présents, de plus, nos propres sons nous rappellent à la réalité.
A la croisée des chemins, on trouvera, la marche à suivre, la carte à la main !
L'as désastre trouve toujours son chemin la carte hygiène (IGN) à proximité.
Suite et fin au prochain numéro, à bientôt !!!
Namasté !
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