Juillet 2022,
Feuilleton d'été, retour de la version hebdo pour le mois d'août !
Près du Pilat, un véhicule prend feu en pleine canicule. Il en fait tout un plat au pyla, l'incendie mange du pin des Landes à foison. Cela donne le frisson !
On se met en prison, on s'encabane, quarantes degrès à l'ombre, on se met en quarantaine.
Le poète michel Colomes résidant à Arcachon, a la muse qui le démange alors il gratte un petit feu, euh ... un petit peu !
Trouvé sur Face book.
Ainsi, il participe au "Retour à la vie" !
"Comme un papillon du cocon,une tige de fougère,dans le bruit d'un léger frisson,sort tout doucement de terre.Du bout de ses feuilles tendres,telle une main sortant du solà travers l'épaisse cendre,notre papillon prend son vol.En ignorant la misère,sans trop se poser de questions, ,elle montre, toute fière,la voie de la resurrection,Elle sent sur elle un regard ...C'est la dune qui lui sourit,car elle a retrouvée l'espoir :sa forêt retourne à la vie."
Et Pierre de Ronsart de dire :
"Plutôste le feu du grand Saturnien,tombé menu, la teste me foudroye.Plutôste la terre en ...et d'une onde poussée,rompoient le sein de la mer renversée ?"
Le destin nous jette des pierres, à nous d'en faire des murs ou des ponts !
Les habitants de la forêt sont les premières victimes.
Flore et faune ont beau crier fort, elles restent aphones, le feu qui les dévore en fait des tonnes !
Certains champignons, dans le temps, s'en sortent mieux.
Au lieu d'appuyer sur le champignon, mieux vaut prendre son temps comme ce champignon de la fin d'un monde, la chanterelle dite aussi la fausse girolle.
Avec le temps, elle a su renaitre de ses cendres, la fausse chanterelle a su tirer profit malgré la noirceur de la vie.
Le temps éteint feu ?
"Le temps est un feu qui me dévore mais je suis ce feu."Jorge Luis Borgès
L'incident auto au départ de l'incendie de La Teste, me fais revenir plus de trente ans en arrière.
Je me revois surpris par la flambée menaçante des flammettes dans ma deudeuche. Tout le système électrique à revoir alors que je roulais sur le périph parisien dans un début d'été caniculaire !
Ah ! si j'avais disposé d'un bombardier à eau ...
J'ai encore à dire, alors je garde ça sur le feu !!
Yamasté !
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