lundi 1 juin 2020

"Contre les poèmes blèmes passons les Ponge"


Que faire ...
... Contre le virus qui ronge l'animalom et qui le plonge dans sa triste réalité.
... Contre le virus qui range l'animalom en deux catégories :

Les virustics (Sautent à l'esthétique) !
De sacrés loustics à soucis écologiques prônant une vie simple dans une sobriété souriante. Leur truc c'est de respecter la terre nourricière et donc d'arrêter de polluer.

Les "virustines" ou "virusteen" : "adulescents" qui finissent par devenir "adolassants" !
Des trissotins hautains et irrespectueux, vivant dans le compliqué et le tristounet. Leur truc c'est le fric, celui du pétrole, des bagnoles, des fariboles, des "poches marines" (sacs en plastique qui se retrouvent dans l'océan).
Ils veulent à tout prix s'en mettre plein les poches, n'hésitant pas à mettre à sac toutes les ressources de la planète.

- Dis donc l'ami, t'as pas fini de parler de virus et de détritus !
Redis moi le blaze de ton blogue :
- "Yogamusicothérapie" pour vous servir ami citoyen, j'y viens avec aujourd'hui une option musicothérapie et poésie.
- Bon bon je dis rien, sorry pour le dérangement, à la revoyure !!
- A bientôt.




J'ai lu "Un livre inutile" de Christian Bobin !
Il dresse le portrait de tous ses poètes préférés.
Génial, Bobin ramène sa bobine.
Afin de stopper le ciné halluciné de l'actualité (qui finit par nous rendre fou flou). Face à la sinistrose ambiante, vive les séances, les séquences nécessaires de cinémots poètiques.
Rappelle toi ami tête de linotte, les mots soignent les maux.
Sage singe qui songe, rendez-vous à la page Ponge, pour sauter dans le grand Bobin de jouvence :




"Sur l'enclume du sage, il martelait les mots. Les chevaux du langage, les vieux chevaux fourbus, il les ferrait de neuf."
"Il écrivait comme on heurte le cristal du verre, du bout de l'ongle.
Il versait plus ou moins de silence dans la page pour faire varier le son.
Il recommençait jusqu'à obtenir la note juste."
"Nous sommes mélangés de terre et de ciel.
Nous sommes faits d'argile et de souffle.
Nous sommes une petite flûte de terre cuite.
Un air à jouer, une note à tenir. Après quoi, silence.
Le grillon du souffle s'endort dans le noir. Et pourtant : un rien de lecture et revoilà la claire chanson de Ponge, le crissement de deux pages l'une sur l'autre."
Christian Bobin

Bon vent, bonnes réflexions !
Yamasté !!!

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