jeudi 20 septembre 2018

"Folie polie"


Tout va de traviole dans ce monde fou ... de babioles, de fariboles et de dols.
Dans nos sociétés "super si fiel", tout va à vau l'eau. Dans la maison, on perd la raison. Du robinet, coule une eau polluée aux pesticides et dehors tous les égouts sont dans la nature, on se nourrit de particules fines.
Tout cela participe à la croissance ... des perturbateurs endocriniens, ça craint !
On se tire une balle dans le pied et après on s'étonne que ça ne marche pas, bientôt les plus fous d'entre nous, nous ferons marcher au pas.

"Chut ! méchant psy pschiiiit !" contre "Chante psy chic".
Avant, dans les asiles, certains médecins démunis faisaient percer un trou dans le crâne de leur patient fou afin que le mal puisse s'échapper de la boite crânienne.
Cette violence se retrouve dans les mots utilisés pour nommer les fous : "frappés", "cognés", "cinglés", "déséquilibrés", "détraqués", "sonnés", "fêlés", "désaxés", "déglingués" !

Heureusement, "le fou, c'est toujours l'autre !" comme dit, avec un air malin, Boris Cyrulnik.




"Il n'y a plus de crétins depuis qu'on a rajouté de l'iode dans l'eau du robinet."
Cyrulnik
Et aussi depuis que l'on consomme du sel de table !
Avant cette découverte, le mot "crétin" était un terme médical. Le crétin soufrait de crétinisme (ensemble de troubles psychiques et physiques provoqués par une insuffisance thyroïdienne non soignée).

Bon, prenons un peu de hauteur !
Parlons donc des oiseaux.

Vol au dessus d'un nid de yogi qui lit.
Posons nous sur notre tapis volant de yoga et allons voir ce que nous disent les volatiles dans les textes sacrés, par exemple dans la "Taittiriya Upanishad" :
"Taittiriya veut dire colombe, tourterelle. Les oiseaux sont souvent présents dans les textes indiens. Leurs voyages symbolisent l'âme migrante, la réincarnation (l'oie, le cygne Hamsa est le véhicule de Brahma)."
Françoise Blévot



Modes et travaux !
Les yogis aspirent à vivre dans un "corps de joie", ceci afin de pouvoir méditer sans gêne (sans douleur, en douceur) et respirer la vie, le bonheur !
Ils espèrent ainsi pouvoir transformer leur respiration consciente en battements d'ailes destinés à les délivrer de ce qui est pesant.
Pour trouver cette fluidité, cette légèreté, il vaut mieux se débarrasser de nos "justokors" (qui empêchent toute circulation de l'énergie vitale), de nos blindages psychiques (égocentrisme, orgueil, complexes ... ), de nos drapés folkloriques (qui nous mettent non pas en valeur mais plutôt dans de beaux draps), tel le "sari golpa" (uniforme pour faire comme si on était "hindou" alors que l'on est "un dur").
Il vaut mieux se mettre à nu et faire comme l'oiseau en chantant du Fugain :
"Fais comme l'oiseau, ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau, et jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut !"
Et c'est ce que l'on verra la prochaine fois avec un article sur le "Martinet, acrobate aérien".
D'ici là, restons sage avec nos corps de joie, sans corset.
Bon vent !
Namasté !

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