mardi 27 février 2018

"Mémoire de yoga n°31"

Suite du mémoire Yoga.

"Le terme mantra dérive de MANA (penser) et de TRAI (protéger); le mantra est donc ce qui nous protège des aberrations de la pensée".
Mahesh

MANTRA-YOGA

Dès les temps védiques, une grande valeur était attribuée aux sons védiques. Les textes indiens nous parlent du Shabda.
Par Shabda, on peut entendre : vibration indifférenciée, milieu subtil d'où surgissent tous les phénomènes, et où finissent par se perdre tous les objets de la pensée. Chaque objet naîtrait d'un son, d'une vibration particulière.
Comme les chants liturgiques, les mantras (onomatopées ou symboles religieux) font partie de la gamme des sons rechargeant le cerveau.
Toutes les formules sacrées, chants, incantations ne seraient donc que des procédés de recharge, d'excitation pour une certaine mise en condition cérébrale.
Le cerveau se nourrit des sons, mais toutes les vibrations ne sont pas efficaces. Un fait très important vient se greffer sur le processus de transmission au cerveau, c'est l'influence de la vibration, suivant sa qualité, sur le fonctionnement du nerf pneumogastrique.
Nous savons que celui-ci est par excellence, le véhicule des messages viscéraux. Il est le chemin de toutes les angoisses, la caisse de résonance des sensations obscures. C'est le nerf du doute et du "mal au ventre".


Lorsque cet arbre de transmission interne se trouve nappé de charges positives, tout se passe comme si des opacités internes se trouvaient isolées, puis effacées, pour le plus grand soulagement de l'organisme. On doit remarquer la perfection de la réaction en chaîne :
bombardement de l'oreille par des messages positifs, recharge du cerveau, signaux d'apaisement du nerf pneumogastrique, relâchement des crispations internes, détente externe avec redressement du corps.
Cette transformation de la position, à son tour, joue favorablement, car elle détermine une meilleure position d'écoute : tête haute, thorax dégagé, et aussi meilleure transmission le long du pneumogastrique, un fonctionnement idéal de l'ensemble du para-sympathique (faisant partie du système neuro-végétatif qui a pour fonction d'activer les organes), d'où, à nouveau, une amélioration de la sensibilité d'écoute.
Celle-ci ira même jusqu'à pouvoir s'étendre complètement à toute la surface de la peau, comme l'ont prouvé des expériences cliniques et des relevés micro en main, en divers endroits du corps, chez les nada-yogis (yogis du son).





Om, suite Om !

L'âme est son !
Chanter des mantras nous aide à mieux vivre dans notre "demeure corporelle" et nous permet de faire plus facilement le lien "corps-esprit" ("maison-raison").
Le mantra nous ouvre le coeur comme s'ouvrent les fleurs au soleil.

Il dissout l'anxiété.
Il occupe l'esprit d'une bonne façon, il dépollue le mental et fait le ménage dans les méninges. Tout ce qui nous préoccupe, nous gêne et qui nous résiste, nous regimbe, il en fait son affaire : la gêne qui ne génère que de la peine, le mantra la transforme en joie, en foi en soi, en envie de vie saine et zen !
Ainsi, il calme l'esprit, augmente l'énergie et la concentration aussi. Pour les gens qui ont du mal à se concentrer, le chant des mantras peut être un outil efficace, une autre façon de méditer.
Om shanti, gentil om, belle d'âme oiselle, que la paix soit avec vous !

Namasté !!

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