"Nous sommes près de nous réveiller quand nous rêvons que nous rêvons."Ambiance "Poe-éthique".
Edgar Allan Poe
Il y a peu, un matin au réveil incertain, je m'extirpe de mon lit dans une ambiance brouillonne, l'esprit clair comme un brouillard à couper au couteau, je me sens "embrhumé" !
Une fois sorti de mon coltard, je suis toujours dans le plumard (ou bien le contraire).
Sorti de la chambre, je suis au plus mal (mais plus au plumard), mes oreilles stressent, j'entends du bruit dans l'atelier de "Yogamusicothérapie" !
Je prends l'escalier et je pénètre dans l'atelier devenu "fou à lier" et là, tout de go, je me dis :
"Kès ke C k'ce bazar braillard ?"
Qui est le "sériel killer", responsable de tout ce raffut, de ce tracas casse-oreilles, de cette B.O de film d'horreur genre John Carpenter ?
Dehors, il fait un temps de cochon et j'ai le polochon blues.
"Les trente premières années se passent à ne pas pouvoir se réveiller.Réveil râleur qui ne peut pas être à l'heure ...
Les trente années suivantes, à ne pas pouvoir s'endormir."
Proverbe chinois
Alors, il sème la terreur, cherchez l'erreur qui provoque cette horreur (même pas boréale).
Aïe ! quelle pagaille ! j'ai le réveil qui me travaille, faut absolument que je déniche cet abruti du bruit, cette racaille brutale, fatale et fan de "heavy metal" (qui aime bien aussi le pire de la musique sérielle, dodécaphonique ou contemporaine).
En me déplaçant, je découvre que les sons ivres et dissonants bougent aussi. L'atelier sonore tangue comme un bateau ivre.
Je me sens tel un tintin du tintouin, flottant sur un vieux rafiot à rafistoler. Malgré le raffut, le capitaine "Ad oc" s'ennuie comme un rat mort ou un rameur démuni devant ce phénomène inouï, cette chose "bruitale" étrange.
Cette sirène de "l'appeau-calypse", cette "Casse-toi fior" foireuse, cette "Forster-Jenkins, reine de l'ennui", passe de la chaîne hi-fi à la photocopieuse.
Cette copieuse pilleuse de mon temps, me donne l'air idiot. Dans ma tête, des pensées de meurtre courent dans tous les sens.
Alors "commissaire de courir, il faut partir à point", je me suis mis à tout inspecter et à un moment donné, j'ai trouvé. Derechef ! "Euréka, fin du tracas" !
Posé sur la chaîne, un petit réveil attire mon oreille. Je le prend en main, il me fait tout un tintouin. "Mille sabords, ectoplasme, sagouin, marsouin, bachibouzouk, kès ke C k'ce souk !", on se croirait dans l'album "Coke en stock". Le capitaine "Hard-rock" est chaud bouillant.
Je retire la pile au réveil et il ne bronche plus, ne torture plus. Avec la pile, je joue à "Louxor, j'adore" (de Philippe Katherine) : je retire la pile (7 O poil) et je remets la pile (je deviens pâle) !
"Killer est-il ?"
"Bye-baille" le réveil en déroute a perdu son temps, son tempo et son tempérament. Objets inanimés avez-vous donc une âme ?
Qu'est-ce qu'il réveille en nous ce réveil mutin mutant ?
"Le réveil commence comme un autre rêve."
Paul Valéry
"Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous."
Daniel Pennac
Après tout ce brouhaha, quelle joie de prendre mon petit-déjeuner en paix. Dans le silence, je me recentre sur mon hara sacré, puis prends du temps à savourer mon kawa sucré !!!
Restez glucide et portez vous bien !
"YAMasté" !
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