jeudi 5 novembre 2020

"Virus pris en grippe"

 L'an 2020, l'an deux fois vingt (égale quarante, l'homme se met en quarantaine). Si l'on rajoute une année mal lunée, à treize pleines lunes (en octobre, il y a eu deux pleines lunes :  le 1 et le 31.10), on est mal barré. Forcément, les calendriers ne correspondent pas (le lunaire a 28 jours par mois) !
Les dictons "lune bleue" ne sont pas bons, ni pour les potagers, ni pour les potes âgés cette année !
C'est le genre "Au cimetière, les potes iront" (même les calembours ne sont pas terribles) !
"Avec nos pensées, nous créons le monde."
Bouddha

En ce moment si sensible, en cette période de crise virale, certains humains sont plus chagrins que d'autres. Pour eux, la vie est vide (covid ?) de sens.
La direction à prendre n'est pas si évidente. Si l'extérieur est dangereux, il faut, non pas se regarder le nombril, mais regarder, yeux fermés, l'intérieur de soi-même afin de mieux se connaître.
Il est clair que le jeune sans vie épanouie, s'ennuie et s'enfuit.




 
Alors, après le confinement du printemps pas cool, voilà l'été déconfiné, il se défoule, il n'est pas seul, des foules s'organisent et forment des farandoles. Le monde s'écroule et nous faisons la fête pour tenir tête au virus.
Les lieux de concentration d'aujourd'hui se situent dans les "rave party" et ... les hôpitaux, là ou l'on se concentre pour sauver des vies !

Le mot crise en chinois est constitué de deux idéogrammes :
L'un des deux signifie danger, l'autre veut dire opportunité.




Le virus furieux prend lui aussi des vacances !
Le temps passe, à tout âge, on va à la plage, sur le sable chaud, on oublie notre parano et notre part à nous de "responsablité", on a peur de "rester sur le sable", rapport au virus, il y a promiscuité.
L'autre est à proximité, on l'ignore, on ne veut plus entendre parler de lui, on a les "portugaises ensablées".

Rentrée des crasses !
Il revient en pleine forme, il se prend pour l'océan, voici la deuxième vague plus forte que la précédente, une vague pour surfeur professionnel, une vague "tousse mamie" tsunami.
Hé pote, vise le hot spot, en piste pour le post, en poste pour l'artiste !
Rendez-vous au troquet, fourmi Dupain nous-y attend ou en tout cas, espère la visite de cigale Opin !

"La famille Six-galopins et la fourmi Dupain" :

La cigale déconfinée tout l'été,
se trouva fort dépourvue,
quand la deuxième vague fût venue.
Pas d'pâtes, pas d'papier-cul,
elle alla crier famine,
chez la fourmi la voisine,
la priant de lui prêter
quelques masques pour s'protéger
jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierais avant Noel,
foi d'animal, intérêt principal.
Mais la fourmi n'est pas préteuse,
c'est là son moindre défaut.
Que  faisiez vous aux temps chauds ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant,
je me collais cool dans différentes foules !
- Vous vous colliez et profitiez des foules,
j'en suis fort aise ....
Et bien toussez maintenant !
Jean de la fonte haine.






Un parrain tous bourrins
Un pour tous, tousse pourri !
Un ton léger pour traiter (soigner) un sujet grave.
La notion de "solid'hilarité" est-elle encore ancrée dans la tête des hommes ?
En tout cas l'anagramme de soignant c'est guérison !
Et celui de coronavirus : l'ourson vorace.
Que faire par rapport à ce virus vorace et coriace ?

Le virus fait peur, ce n'est pour ça qu'il faut être dégueulasse, en refusant le confinement aidant les soignants. Je préfère envoyer des messages positifs en pensant aux malades.
Le gouvernement est maladroit car il est trop à droite (l'économie passe avant l'humain), et les démocrates de pacotille (les "gâchistes"*) crient parce que tu t'rends compte, y veulent nous confiner, les "complotristes" joueurs de "Trumpette"  déclament : Halte au complot !
Gare, ceux-là cultivent les pensées noires négatives, gare à la colère de l'extrémiste qui exagère (mais qui ne gère rien) et gaffe à l'hypersensible aux nerfs à vif qui digère de travers.
Le virus n'est pas pire que les pensées négatives.
Il nous faut réfléchir autrement, envisager un monde plus léger, plus simple, plus positif.
"Quand tout est fichu, il y a encore le courage."
Pennac
* Pour réussir un calembour, il faut en créer un bon paquet.
Un "gâchiste" est un faux gauchiste qui gâche la réussite des gens de gauche, comme ça c'est la droite qui gagne !

"Celui qui déplace les montagnes, c'est celui qui commence par enlever les petites pierres."
Confucius
Illustrations : invitée du message, l'excellente dessinatrice Coco de Charlie-hebdo !
Caresses et bises à l'oeil, bon vent !!
Yamasté !!! 

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