Paradoxe : c'est le Printemps et on hiberne !
Le virus prend son temps et on nous berne !
Deuxième semaine "Reste chez toi, écris et lis tes ratures" !
A la radio, certains journalistes ont une baisse de moral, on peut entendre :
"Les périodes se suicident ... oops ... se succèdent !"
Confinement :
On ne sort plus que pour faire ses courses !
Notre monde est-il à bout de souffle ?
Est-ce la fin du monde ou bien la fin d'un monde ?
Toujours est-il que l'on a encore faim ... de vie !
Caisse caddie la caissière de supermarché croquée par la dessinatrice de Charlie-hebdo Coco :
Livre raison à domicile !
Dans les médias sympas, on entend parler de culture, de livres qui délivrent, le livre comme médecin de l'âme qui a le pouvoir de transformer l'ivre de maux (en livre de mots).
La nature se venge à coup de virus et nous dit : "Restez chez vous, ne sortez plus" !
Résultat : l'air est plus pur, on assiste au retour des oiseaux, le monde est plus beau et le silence est éloquent !
Il va en falloir des virus pour dépolluer la planète !
Sans sortir pour s'en sortir : "Solid'hilarité" !
Il y a les confinés qui ont de l'esprit et les cons finis qui ont l'esprit confiné.
Dans certaines résidences, des fachos paranos exigent que des résidents soignants partent vivre ailleurs et par ici, des gens honnêtes applaudissent ces mêmes aidants (à 20 heures pétantes et percutantes) !
Il n'y aura pas de pénurie de nourriture ... euh de pourriture, des frustrés vont alimenter les tensions en envoyant de fausses infos !
De l'époque opaque et morose sortira t-il des métamorphoses ?
"Aigri-culture à grimace" ou "aguerri-culture grand bien nous fasse" !!
Goûtons à cet art du présent plaisant, goûtons cette faculté de se sentir vivant, bref savourons-nous.
Savoir voir, profiter de notre quotidien qui souvent est bien, beau et bon.
Notre malheur c'est que nous vivons trop pour l'apparence, pour l'extérieur, les sources de souffrance sont supposées être à l'extérieur de nous-même et les sources de joie aussi
On fait ainsi aussi pour les choses matérielles : exemple l'achat compulsif, frustré dans la vie, on achète pour se consoler.
On ferait mieux de consolider notre monde intérieur, de développer nos ressources personnelles. Grâce au virus, nous pouvons peut-être réharmoniser nos vies, profitons-en, ça ne durera pas.
Christophe André parle de l'accoutumance aux choses positives au point qu'on les oublie souvent complètement :
"Prendre une douche chaude, quel bonheur ... Mais il faut que la chaudière tombe en panne pour s'en rendre-compte !Lire délivre :
La crise en cours aura certainement cette vertu."
"J'ai dans ma bibliothèque plus de livres que je ne pourrais en lire avant ma mort.
J'aime leur proximité, j'aime les savoir là, comme si je bénéficiais de tous leur univers par osmose.
J'aime les extraire de leur étagère et les parcourir comme si j'avais une brève conversation avec l'auteur croisé par hasard dans la rue.
Il parait que, dans ces temps de confinement, certains couples vivant ensemble 24 heures sur 24, ne peuvent plus se voir en peinture, c'est la déconfiture, les violences conjugales augmentent !
J'aime parcourir les livres de Gourio comme si j'avais une brève de comptoir à échanger avec l'auteur croisé par hasard dans un bistrot ouvert le temps de dire celle-ci :
"Ma femme peut pas me quitter, suis jamais là !"
crédit dessin : les "Charlie" Coco, Schwartz et Riss plus le shadok Rouxel.
Portez-vous bien, prenez soin de vous !
Yamasté !
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